L'île des battements de coeur : Le livre de Laura Imai Messina
Shûichi est un illustrateur de livres pour enfants reconnu d'une quarantaine d'années, hanté par les battements de son cœur, qu'il ausculte chaque nuit, et par les souvenirs douloureux de son passé. À la mort de sa mère, il revient dans la maison de son enfance, à la périphérie de Tōkyō, dans une petite ville baignée par l'océan et entourée de montagnes. Lui qui s'attendait à être seul croise le chemin d'un jeune garçon au comportement énigmatique, qui semble avoir connu sa mère. Mais pourquoi ne lui en aurait-elle jamais parlé ? Peu à peu, une relation se tisse entre l'homme et l'enfant. Elle les mènera sur une île unique au monde : Teshima, où sont conservés les enregistrements des pulsations cardiaques de dizaines de milliers de personnes, vivantes ou disparues.
" Un roman imprégné de culture japonaise, poétique et sensible. Une vraie leçon de bonheur. "
Le Monde
" Une intrigue romanesque passionnante. "
La Croix
Traduit de l'italien par Marianne Faurobert
De (auteur) : Laura Imai Messina
Traduit par : Marianne Faurobert
Expérience de lecture
Avis Babelio
Manonlitetvadrouilleaussi
• Il y a 3 semaines
Un roman tout en délicatesse, porté par la poésie du Japon et la douceur des émotions retenues. Laura Imai Messina nous emmène sur l’île des battements du cœur, située à Teshima, au sud-ouest du Japon. Sur cette île se trouve un musée unique en son genre : Les Archives du Cœur, une œuvre conçue par l’artiste Christian Boltanski. Ce lieu singulier permet d’écouter les battements de cœur de milliers de personnes du monde entier. Une mémoire sonore de l’humanité. Mais vous pouvez, vous aussi, y laisser une trace de votre passage, en enregistrant les battements de votre propre cœur ! À la mort de sa mère Shûichi, la quarantaine et auteur de livres pour enfants, retourne dans la maison de son enfance à Kamakura. Là, il fait la rencontre inattendue de Kenta, un petit garçon qui semble avoir entretenu un lien profond avec sa mère disparue. Cette rencontre va bouleverser Shûichi, ébranler ses certitudes, l’ouvrir à la vie et, peu à peu, à l’amour… Les quinze années de vie au Japon transparaissent dans ce récit de l’autrice. On y retrouve cette poésie, cette lenteur contemplative, cette pudeur des émotions, qui caractérisent la littérature nippone. Il ne s’y passe rien de spectaculaire, si ce n’est une transformation, une métamorphose intérieure des êtres. J’ai vraiment aimé prendre ce temps, et faire ce petit bout de chemin avec les personnages. Une histoire somme toute classique, mais pleine de poésie. J’ai aimé ces allers-retours entre passé et présent, nous permettant de découvrir l’enfance et le passé de Shûichi mais Kenta est le personnage qui m’a finalement le plus ému. Le cœur est ici le véritable fil conducteur. Shûichi souffre d’une pathologie cardiaque, mais c’est bien son cœur symbolique, celui des émotions, des pertes, des retrouvailles, des joies, qui est mis à rude épreuve. En bref, un beau récit sur l’amour, le deuil et la mémoire.
Salix_alba
• Il y a 3 semaines
Ma deuxième approche de cette auteure italienne, après Ce que nous confions au vent, que j’avais beaucoup apprécié, et je retrouve, dans le présent roman, les différents thèmes sur l’amour filiale, la mort et surtout la difficulté de résilience après les frappes du destin sur nos vies. Comment sortir pleinement de l’apathie, du déni face à ces malheurs, et comment renaître, refaire confiance à la vie après le départ de ceux qui nous ont abandonné ! Shûichi la quarantaine retourne dans la maison de sa mère madame Ôno, et de son enfance, après sa mort. Il décide de faire table rase du passé et de tout jeter, de même rénover entièrement toutes les pièces, pour la vendre ou la louer. Shûichi est un artiste qui dessine des récits pour les enfants, qui navigue entre les souvenirs de son enfance et surtout de l’affection envers sa mère et le dureté du monde. Il a depuis son enfance un souffle au cœur ce qui l’amène à s’isoler pour son art mais également pour pratiquer sa méditation et fuir son angoisse de la foule. Puis, un jour, il s’aperçoit qu’un jeune garçon, Kenta, pénètre et vole des objets dans le pavillon et ce sans effraction ! .Il arrive à faire connaissance avec cet enfant de huit ans et tombe sur de multiples révélations : Kenta avait la clé de la maison et madame Ôno lui donnait des cours. Il apprend de leur relation, que chacun y trouvait son compte et concrétisait le fait d’être heureux. L’île des battements de cœur en seconde partie consacre le besoin irrépressible de Shûichi de faire la paix avec lui-même, et de vivre dorénavant au présent. Cette possibilité se présente lorsqu’il va sur l’île de Teshima, une île musée où l’artiste Christian Boltanski a déployé l’idée de faire perdurer l’existence des êtres humains par l’écoute des battements de cœur. Si bien sûr, l’écoute des battements de cœur peut d’un un premier temps toucher l’âme, il n’en demeure pas moins qu’il signale dans certains la disparition de leur être cher... Un roman qui je trouve prône en premier et surtout le calme, la réflexion devant les vicissitudes de la vie ; puis également, Laura Imai Messina, suggère qu’aimer est plus important qu’être aimé. Enfin le corollaire de la vie qui stipule que si l’on refuse la peine, la joie elle aussi s’échappe. Un très beau roman sur les différents aspects de l’amour, du bonheur, tout en finesse, en phrases délicates telles les fleurs des cerisiers sakuras.
Febisa
• Il y a 4 semaines
Bonjour tout le monde, Comme dans son roman précédent (Ce que nous confions au vent), l'auteure nous fait découvrir au fil de l'histoire, un endroit particulier du Japon. Cette fois-ci, c'est Teshima, surnommée l'île des battements du cœur en référence de l'artiste français Christian Boltanski qui a créée l'œuvre "Les Archives du cœur". Le cœur est évidemment le fil conducteur de cette belle histoire, à la fois comme organe physique mais aussi comme symbole. J'ai bien aimé la description du son produit par les battements exprimé dans différentes langues ainsi que celle de la fréquence cardiaque dans différentes situations et ses adaptations. Elle aborde aussi les thèmes de la transmission générationnelle. Lecture pleine de poésie et de douceur mais avec des passages très lents qui peuvent déranger le lecteur. Résumé de la 4eme couverture : À la mort de sa mère, Shûichi, la quarantaine, revient sur les lieux de son enfance. Lui qui s'attendait à être seul croise le chemin d'un jeune garçon au comportement énigmatique, qui semble avoir connu sa mère. Peu à peu, une relation se tisse entre l'homme et l'enfant. Elle les mènera sur une île unique au monde : Teshima, où sont conservés les enregistrements des pulsations cardiaques de dizaines de milliers de personnes, vivantes ou disparues. Ce sont les « Archives du coeur » de l'artiste Christian Boltanski Récit d'une amitié réparatrice, L'Île des battements de coeur évoque avec délicatesse le deuil, les souvenirs et la nécessité de vivre le présent... Après Ce que nous confions au vent, Laura Imai Messina livre une des clés essentielles du bonheur : faire la paix avec son passé pour oser aimer à nouveau.
UnLivreDansMaValise
• Il y a 1 mois
« L’île des battements de cœur », de Laura Imai Messina est un roman émouvant qui va vous mener doucement et avec nostalgie sur l’île japonaise de Teshima. Et croyez-moi, vous n’êtes pas près d’oublier cette lecture ! Autrice italienne installée au Japon avec son mari japonais et ses enfants, Laura Ima Messina a déjà conquis mon cœur avec son précédent roman "Ce que nous confions au vent" . Elle prolonge la réflexion entamée dans son 1er ouvrage autour de la perte d’un être cher et ce qui nous relie à lui avec ce 2e roman. Avec Laura Imai Messina, l’histoire se vit à un rythme lent, où chaque mot est pesé et s’emboite à la perfection dans le tableau familial qui prend forme sous nos yeux. Son histoire est touchante, poétique, mélancolique sans jamais être triste. Le temps s’écoule doucement, distillant les émotions et les souvenirs au fil des pensées de Shûichi. J’aime l’ancrage de l’histoire dans un lieu réel qu’elle décrit avec précision. Le roman s’inspire de l’œuvre de l’artiste français Boltanski, « Les Archives du cœur », située sur l’île de Teshima au Japon, où des enregistrements de battements cardiaques sont collectés depuis 2008. Cette installation donne une dimension universelle au récit, évoquant la fragilité et la permanence de la vie. Forcément, son roman donne envie d’y aller… et nous donne de l’espoir ! Pour finir, je tiens à souligner le travail documentaire minutieux que l’autrice a dû faire pour glisser autant d’informations sur nos cœurs et leurs battements dans son récit ! Autant vous dire que le mien a battu la chamade plus d’une fois durant ma lecture . Comment retrouver le bonheur perdu ? Vous aurez une réponse en lisant ce roman !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782264085436
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 312
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- Dimensions
- 180 x 111 mm
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8,90 € Poche 312 pages