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Baiser ou faire des films
Femmes d'été, femmes d'hiver
Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Belfond
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Baiser ou faire des films

Femmes d'été, femmes d'hiver

Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 21/01/2021
Après le choc de La Fabrique des salauds, Chris Kraus nous revient avec un roman plein d’une fantaisie grinçante. Écrit sous la forme d’un journal posthume, un texte puissant et drôle, qui continue d’explorer ces familles hantées par les fantômes nazis, sur fond d’hommage à la Beat Generation.
Jonas n’a pas trente ans quand il débarque à New York pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, le jeune Allemand découvre, fasciné, un milieu où... Jonas n’a pas trente ans quand il débarque à New York pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, le jeune Allemand découvre, fasciné, un milieu où flottent encore les ombres de Kerouac et de Ginsberg. Reste à trouver un sujet pour son film d’études. Fiction porno-expérimentale... Jonas n’a pas trente ans quand il débarque à New York pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, le jeune Allemand découvre, fasciné, un milieu où flottent encore les ombres de Kerouac et de Ginsberg. Reste à trouver un sujet pour son film d’études. Fiction porno-expérimentale ? Documentaire sur le pouvoir érotique des lobes d’oreilles ?

Jonas semble passer volontairement à côté du sujet qui s’imposerait pourtant : l’histoire de sa famille. À New York, en effet, vit sa « tante » Paula, qui fut un temps très proche de son grand-père, pendant la Seconde Guerre mondiale, à Riga. Même si Jonas ne veut rien entendre, Paula a beaucoup à dire sur cet homme complexe, ce nazi sanguinaire qui l’a pourtant sauvée, elle, la Juive.

Et tandis que Jonas répète à l’envi « Je ne tournerai pas de film à la con sur les nazis ! », la belle Nele va entrer dans sa vie…
 
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EAN : 9782714495068
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
Belfond
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Ils en parlent

A propos de La Fabrique des salauds :

« Un roman haletant, parfois tristement drôle, parfois à peine soutenable. »
 
Le Nouveau Magazine littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Christlbouquine 19/12/2023
    Jonas Rosen est un tout jeune homme, étudiant en cinéma, quand il débarque à New-York en 1996. Il vient de Berlin où il a laissé sa petite amie, Mah, et doit préparer la venue d’un groupe d’étudiants sensé tourner un film sous la direction de leur professeur. Dès son arrivée, les choses s’annoncent un peu plus compliquées que prévu. Il doit d’abord compter sur un hôte un rien déjanté dont les capacités ménagères sont inexistantes. Et Jonas va bientôt croiser la route de Nele, stagiaire de l’institut Goethe, qui doit l’aider dans sa tâche et dont la personnalité hors cadre va le fasciner. Et c’est sans compter la présence dans la ville de “tante Paula”, une vieille dame juive que le grand-père de Jonas, le Sturmbannführer Rosen, a sauvé pendant la guerre. Mais pour Jonas, hors de question de se pencher sur ce passé même si tout l’y ramène irrésistiblement. Chris Kraus poursuit ici son travail exploratoire sur le passé de l’Allemagne et sur l’héritage que doivent endosser les jeunes générations, descendants de nazis, et sur la manière dont elles peuvent gérer ce leg encombrant. Ce qui est remarquable, c’est que l’auteur, même s’il revient sur des thèmes qu’il a abordés dans La Fabrique des salauds, écrit un livre totalement différent. Le style ici, peut se comparer à celui d’auteurs américains tels que Richard Ford ou Richard Russo voire à l’univers de Woody Allen, dans le côté parfois légèrement absurde et décalé des événements. L’histoire aussi qui met en scène un jeune homme déchiré par l’histoire familiale mais aussi entre deux femmes que tout oppose, la très jalouse Mah et l’évaporée Nele, une femme d’hiver contre une femme d’été. Chris Kraus nous livre l’histoire sous la forme d’un journal tenu par Jonas sur la période où il est à New-York, retraçant jour par jour ce qui lui arrive, les rencontres qu’il fait, les évènements qu’il traverse. C’est subtilement drôle, grave sans être pesant, incroyablement intelligent, totalement addictif. C’est ce genre de livre qu’on peine à lâcher avant la phrase finale mais qu’on regrette de fermer définitivement. Une vraie réussite ! Jonas Rosen est un tout jeune homme, étudiant en cinéma, quand il débarque à New-York en 1996. Il vient de Berlin où il a laissé sa petite amie, Mah, et doit préparer la venue d’un groupe d’étudiants sensé tourner un film sous la direction de leur professeur. Dès son arrivée, les choses s’annoncent un peu plus compliquées que prévu. Il doit d’abord compter sur un hôte un rien déjanté dont les capacités ménagères sont inexistantes. Et Jonas va bientôt croiser la route de Nele, stagiaire de l’institut Goethe, qui doit l’aider dans sa tâche et dont la personnalité hors cadre va le fasciner. Et c’est sans compter la présence dans la ville de “tante Paula”, une vieille dame juive que le grand-père de Jonas, le Sturmbannführer Rosen, a sauvé pendant la guerre. Mais pour Jonas, hors de question de se pencher sur ce passé même si tout l’y ramène irrésistiblement. Chris Kraus poursuit ici son travail exploratoire sur le passé de l’Allemagne et sur l’héritage que doivent endosser les jeunes générations, descendants de nazis, et sur la manière dont elles peuvent gérer ce leg encombrant. Ce qui est remarquable, c’est que l’auteur, même s’il revient sur des thèmes...
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  • BackToBooks 13/03/2023
    Après la lecture de ce livre, je reste encore perplexe, comme prise entre deux. ce dont je suis sure en revanche maintenant, c'est que je suis une femme d'hiver ! Le journal intime de Jonas, étudiant en cinéma à Berlin, nous fait suivre un moment particulier de sa vie, son voyage à New York pour un projet étudiant, particulier car il est possible de penser que c'est le moment où il va prendre conscience de ce qu'il est vraiment, que ses origines font partie de lui. Bien sur, Jonas se refuse à faire "un film sur les nazis à la con", il veut faire un film sur le sexe et est à New York pour cela. Il a rompu les liens avec sa famille et n'est concentré que sur sa petite amie Mah, vietnamienne et bien sur totalement à l'opposé de sa culture. Seulement, à new York, au départ seul, il découvre un tout autre décor, de nombreux gens fantasques mais aussi toute leur nostalgie. Il doit aussi rencontrer sa tante qui doit lui remettre un dossier sur son grand père qu'il refuse de voir autrement que comme un SS. Il fait tout pour retarder ce moment, et même après la lecture du dossier ne veut rien en retenir. Le dossier est en deux parties, viendra t il à en comprendre et en accepter le contenu ? Rentrera t il en Allemagne pareil à celui qui en est parti, tellement convaincu que tout peut être simplement catégorisé d'Eté ou d'Hiver ? Même si ce texte semble être écrit sur un coin de table, il est en même temps très littéraire, tout à la fois tragique et drôle, raffiné, trash, cynique, romantique et d’une féroce excentricité. Je suis donc perplexe car je reste piégée dans un entre deux, mais ce livre me laisse c'est certain un petit gout doux amer qui fait qu'il ne s'oublie pas facilement ! Après la lecture de ce livre, je reste encore perplexe, comme prise entre deux. ce dont je suis sure en revanche maintenant, c'est que je suis une femme d'hiver ! Le journal intime de Jonas, étudiant en cinéma à Berlin, nous fait suivre un moment particulier de sa vie, son voyage à New York pour un projet étudiant, particulier car il est possible de penser que c'est le moment où il va prendre conscience de ce qu'il est vraiment, que ses origines font partie de lui. Bien sur, Jonas se refuse à faire "un film sur les nazis à la con", il veut faire un film sur le sexe et est à New York pour cela. Il a rompu les liens avec sa famille et n'est concentré que sur sa petite amie Mah, vietnamienne et bien sur totalement à l'opposé de sa culture. Seulement, à new York, au départ seul, il découvre un tout autre décor, de nombreux gens fantasques mais aussi toute leur nostalgie. Il doit aussi rencontrer sa tante qui doit lui remettre un dossier sur son grand père qu'il refuse de voir autrement que comme un SS. Il fait tout pour retarder ce moment, et même après...
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  • jostein 26/12/2022
    Jonas Rozen est étudiant en cinéma à Berlin. Depuis un accident de moto qui a coûté la vie à son ami Michi, il vit avec une plaie béante au coeur et une cicatrice sur le crâne qui lui confèrent états d’âme et vulnérabilité. C’est d’ailleurs lors de cet accident qu’il a rencontré Mah, une infirmière d’origine vietnamienne. Son passé, son métier en soins palliatifs et son impossibilité à procréer la rendent dépressive. Jalouse, elle accepte mal le départ de Jonas pour quatre semaines aux Etats-Unis. Mais son professeur de cinéma, Lila Von Dornbush, un réalisateur dépassé, lui a demandé de partir en éclaireur. Leur projet d’école est de réaliser aux Etats-Unis un film porno. Le temps de trouver un logement pour son professeur et le groupe d’étudiants allemands, Jonas est hébergé chez Jérémiah Fulton dans un quartier mal famé. D’ailleurs, le jour de son arrivée, il se fait agresser dans le hall de l’immeuble. L’intérieur de l’appartement n’est guère plus engageant. Comment une figure réputée du cinéma des années 70, devenu une montagne de graisse peut-il vivre dans une telle misère sociale? L’homme qui se nourrit dans les soirées mondaines entraîne le jeune homme dans un milieu où l’on croise Martin Scorcese, Allen Ginsberg ou Gena Rowlands. Chris Kraus dépeint un New-York underground avec ses héros moribonds. Pendant ce séjour à New-York, Jonas se trouve face à plusieurs défis. Il doit trouver un logement bon marché pour son équipe, réfléchir à son sujet de film porno et rendre une visite qu’il redoute à Tante Paula. Ces trois missions nous entraînent dans un flot d’aventures où notre héros sera amené à se poser beaucoup de questions sur ses origines, son présent et son futur. Alors qu’il rencontre Nele Zapp, une stagiaire de l’Institut Goethe, il est harcelé par les appels angoissés de Mah qui invente des drames pour attirer son attention. Nele, attirante, gaie, décomplexée, imprévisible est une femme d’été. Mah est plutôt une femme d’hiver, fiable et responsable (dit-elle mais surtout dépressive et étouffante). A ce cruel dilemme s’ajoute son projet de carrière. Trop pudique pour réaliser un vrai film porno, il prend le biais de s’intéresser au symbole de l’oreille dans le sexe. Puis son professeur lui impose le tournage d’un portrait d’un écrivain allemand vivant à New-York. Mais tout le pousse vers l’histoire de Tante Paula. Sous les apparences d’un roman léger aux multiples situations comiques, les fantômes de Chris Kraus ne sont jamais bien loin. Tout comme dans La fabrique des salauds, le poids d’ancêtres criminels hante le héros du roman. Par le biais de deux compte-rendus de procès contre le grand-père de Jonas, un ancien nazi, tante Paula livre son passé de lettonne envoyée au ghetto pendant la seconde guerre mondiale. Celle qui fut ensuite la gouvernante du père de Jonas considère-t-elle le SS Sturmbannführer Rosen comme un criminel ou un sauveur? En entamant ma lecture, je pense rapidement que ce roman n’est pas pour moi. Tout commence par le récit étonnant de la fille de Jonas Rozen qui introduit ainsi la publication du journal de son père sur les évènements de la fin d’été 1996, matière intrinsèque du roman de Chris Kraus. Pornographie, situations comiques, humour noir, pas vraiment mon univers. En fait, le sujet de la pornographie n’est qu’un prétexte pour poser des questions importantes à une jeune génération de cinéaste. L’objectif est de les amener à réaliser un film personnel avec des questionnements inédits et de belles révélations. A défaut de film, c’est bien ce qui va diriger le parcours américain de Jonas Rozen. Affronter son passé, se poser les bonnes questions pour son avenir professionnel et personnel. Baiser ou faire des films, femmes d’été ou femmes d’hiver. On ne choisit pas qui on aime et ce que l’on va devenir. Mais il faut détecter les petites choses vous protègent des ouragans. Le personnage un peu lunaire et fantasque de Jonas Rozen est drôle et attachant, inoubliable. Mais c’est toute une galerie de personnages secondaires incroyables ( notamment Nele et Jérémiah) qui donnent aussi la saveur à ce roman à la fois drôle et profond.Jonas Rozen est étudiant en cinéma à Berlin. Depuis un accident de moto qui a coûté la vie à son ami Michi, il vit avec une plaie béante au coeur et une cicatrice sur le crâne qui lui confèrent états d’âme et vulnérabilité. C’est d’ailleurs lors de cet accident qu’il a rencontré Mah, une infirmière d’origine vietnamienne. Son passé, son métier en soins palliatifs et son impossibilité à procréer la rendent dépressive. Jalouse, elle accepte mal le départ de Jonas pour quatre semaines aux Etats-Unis. Mais son professeur de cinéma, Lila Von Dornbush, un réalisateur dépassé, lui a demandé de partir en éclaireur. Leur projet d’école est de réaliser aux Etats-Unis un film porno. Le temps de trouver un logement pour son professeur et le groupe d’étudiants allemands, Jonas est hébergé chez Jérémiah Fulton dans un quartier mal famé. D’ailleurs, le jour de son arrivée, il se fait agresser dans le hall de l’immeuble. L’intérieur de l’appartement n’est guère plus engageant. Comment une figure réputée du cinéma des années 70, devenu une montagne de graisse peut-il vivre dans une telle misère sociale? L’homme qui se nourrit dans les soirées mondaines entraîne le jeune homme dans un milieu où l’on croise...
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  • gonewiththegreen 25/04/2022
    Même critique que "Baiser ou faire des films" Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. ..... Voici le lien vers la critique https://www.babelio.com/livres/Kraus-II-Baiser-ou-faire-des-films/1282554/critiques/3011724
  • gonewiththegreen 21/04/2022
    Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. Un peu déjanté, il revient sur le poids du passé qu'une génération allemande a dû affronter. On apprend , enfin moi, au passage qu'Hugo Boss a lancé son entreprise avec ces sémillants costumes SS. Jonas, notre héros est aussi confronté à la tentation de l'amour extra conjugal, dans un monde du cinéma qui est présenté sous un aspect vaguement dépravé. Le tout est narré avec beaucoup de rythme , d'humour et de finesse . Les personnages , excentriques pour la plupart, rendent notre Jonas presque fade ! Au delà de l'histoire, mon attention aura été retenue par une phrase de l'auteur qui nous fait sentir qu'il peut arriver dans une vie que l'on laisse une partie de son cœur dans un endroit que l'on quitte. Comme si l'on voulait y rester pour toujours un peu. Enfin, et ce sont les derniers mots des remerciements du livre , je me permets de recopier cette phrase qui m'a évoqué beaucoup de souvenirs. "Pour finir, à l'époque malade qui est la nôtre, rongée par les inflammations politiques, par les tumeurs cérébrales que sont la guerre et les déplacements de population, ainsi que par une épidémie galopante de dictateurs, je souhaiterais expressément remercier les années 1990 d'avoir été cette décennie qui, sans être rayonnante de santé, fut une convalescence pleine d'espoir où, l'espace d'un moment, tout semblait possible. Puma Rosen nous livre le contenu des carnets de son père Jonas, lorsqu'il était élève cinéaste, en partance pour New York, où il devait tourner un film 'sexuel'. Mais à New York, rien n'est simple. Hébergé dans l'Alphabet City des années 90 chez un vrai crado aux tendances homosexuelles non dissimulées, Jonas va être tiraillé par des intérêts contraires dans un mode de fous et où sa tante Paula va arriver avec le poids du passé familial. Ce livre m'est tombé entre les mains , et il a bien fait. Un peu déjanté, il revient sur le poids du passé qu'une génération allemande a dû affronter. On apprend , enfin moi, au passage qu'Hugo Boss a lancé son entreprise avec ces sémillants costumes SS. Jonas, notre héros est aussi confronté à la tentation de l'amour extra conjugal, dans un monde du cinéma qui est présenté sous un aspect vaguement dépravé. Le tout est narré avec beaucoup de rythme , d'humour et de finesse . Les personnages , excentriques pour la plupart, rendent notre Jonas presque fade ! Au delà de l'histoire, mon attention aura été retenue par une phrase de l'auteur qui nous fait sentir qu'il peut arriver dans une vie que...
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