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Cachée sous mon turban
Agnès Rotger (avec la collaboration de)
Date de parution : 13/02/2019
Éditeurs :
L'Archipel

Cachée sous mon turban

Agnès Rotger (avec la collaboration de)
Date de parution : 13/02/2019
Le combat d'une jeune Afghane pour lutter contre les Talibans. Un témoignage d'une force exceptionnelle.
Le combat d'une Afghane contre le régime Taliban  Tous les matins, il conduit la prière a la mosquée. Tous le respectent et l’écoutent avec attention, bien que sa voix soit... Le combat d'une Afghane contre le régime Taliban  Tous les matins, il conduit la prière a la mosquée. Tous le respectent et l’écoutent avec attention, bien que sa voix soit fluette et son corps fin. C’est un bon musulman, généreux et droit. Ce qu’ils ignorent, c’est que sous ce turban... Le combat d'une Afghane contre le régime Taliban  Tous les matins, il conduit la prière a la mosquée. Tous le respectent et l’écoutent avec attention, bien que sa voix soit fluette et son corps fin. C’est un bon musulman, généreux et droit. Ce qu’ils ignorent, c’est que sous ce turban ne se cache pas un imam, mais une jeune fille qui tremble a chaque fois qu’un taliban l’approche, craignant que son secret ne soit éventé .Cache e sous mon turban raconte l’incroyable histoire de Nadia Ghulam. Défigurée, a huit ans, lors du bombardement de sa maison, cette jeune Afghane se voit très vite dans l’obligation de subvenir aux besoins de sa famille. Mais comment faire, sous un régime qui interdit aux femmes de sortir de chez elles ?Sous l’identité de son frère mort, Nadia va se faire passer pour un garçon, accédant ainsi a l’instruction et a une certaine indépendance... au risque de tomber amoureuse. Une double vie périlleuse qui durera dix ans. Une histoire de courage et de renaissance, dans un pays dévasté par la guerre.
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EAN : 9782809825985
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 235
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809825985
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 235
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 31/10/2023
    J'ai été particulièrement intéressée par ce témoignage d'une jeune Afghane qui, avec l'aide d'une journaliste, retrace ses années de vie en Afghanistan entre 1993 et 2006, date à laquelle elle bénéficiera, grâce à une ONG, de la possibilité de se réfugier en Espagne (où elle vit toujours). Pourquoi intéressée ? Car ce type de témoignages est rare, voire exceptionnel dans le cas de Nadia qui a la particularité notable de s'être fait passer pour son frère mort Zelmaï, au nez et à la barbe des Talibans, pour tenter à onze ans de faire survivre sa famille, dans un pays confronté à la guerre, à la misère, à la contrainte et à des violences répétées, à la délation, etc. Certes, il s'agit-là d'un témoignage personnel, forcément subjectif, mais néanmoins révélateur : - de l'incroyable complexité géographique, historique et géopolitique de ce pays ayant bien du mal à exister par lui-même et subissant, depuis longtemps, le joug de telle ou telle puissance politique ou religieuse. - des différentes façons de vivre des peuples en présence, selon qu'ils soient pauvres ou riches, selon qu'ils habitent les villes ou dans des campagnes isolées, selon qu'ils sont du côté des oppresseurs ou pas, selon qu'ils aient accès au minimum vital ou pas (alimentation, eau, électricité, éducation), selon qu'il s'agit hommes ou de femmes. - du peu de valeur qu'a la vie humaine dans ce pays, livré à toutes les barbaries et où chacun tente de passer entre les gouttes de la répression et du meurtre gratuit, tout en essayant de survivre (au propre) comme il le peut. - du poids de la religion (ou du moins de l'apparence de la religion car nombreux sont ceux qui obéissent par peur et non par conviction). - de la réalité de la vie d'une femme dans ce pays, notamment sous le joug des Talibans (de 1996 à 2001 et revenus au pouvoir en 2021) pour qui elles n'existent pas hormis à l'intérieur de leurs maisons pour élever leurs enfants. Pour nous, occidentaux, ces scènes de la vie quotidienne telles que décrites par l'auteure sont terriblement choquantes. Il me semble qu'il faudrait que ce type de témoignage circule plus pour permettre à nos concitoyens de mieux comprendre ce qui peut motiver les candidats à l'exil vers cet Eldorado que représente l'Europe. Comment pourrions-nous, en effet, leur en tenir rigueur ? Nous ne supporterions pas un dixième de ce qu'ils vivent à longueur de journée. Je vous rassure, dans son témoignage, Nadia n'aborde pas ces aspects politiques (à l'époque où ce livre a été écrit 2008-2010, Nadia n'avait sans doute pas la connaissance des enjeux géopolitiques de l'endroit et la maturité intellectuelle pour les analyser... on sent d'ailleurs, ici ou là, la patte de la journaliste qui l'a aidée pour évoquer certains faits historiques)... En effet, on apprend à la lecture de ce livre que ce n'est qu'à 20 ans qu'elle découvre la raison d'être des règles et la façon de concevoir un enfant... C'est dire combien il est facile de manipuler les masses lorsque celles-ci n'ont pas accès à un minimum d'éducation. Non, ce que Nadia parvient à nous faire vivre, c'est ce qu'a été sa vie de petite fille et de jeune fille entre 1993 et 2006. Elle nous montre comment elle et sa famille ont été confrontées à la guerre et aux bombes, comment elle a été touchée dans sa propre chair et a subi de nombreuses hospitalisation durant deux ans ; elle nous montre comment, entre sa mère interdite de sortir et son père devenu mentalement instable, elle n'a d'autre choix de subvenir elle-même aux besoins de sa famille en prenant entre 1996 et 2006 l'identité de son frère décédé ; elle nous montre les travaux d'esclave que malgré sa frêle constitution, malgré la faim qui la tenaille, elle est obligée de faire ; elle nous montre comment à un moment donné elle trouve refuge dans la religion au point d'assister l'imam local ; elle nous montre toute la difficulté de vivre "sous couverture" (penser comme une fille, agir comme un garçon) sans se faire piéger par ses pensées, par ses mots, par ses gestes, par son coeur et ses émotions aussi... lorsqu'elle tombera amoureuse ; elle nous montre comment elle a survécu ainsi dix années et comment après avoir accédé (en tant qu'homme rappelons-le) à l'éducation, elle entre en relation avec des ONG locales qui l'aideront financièrement mais aussi à s'expatrier. J'ai appris beaucoup en lisant ce livre. J'ai été choquée de ce que j'ai lu et j'ai été émue aux larmes en prenant conscience de la condition des pauvres, des femmes et des enfants. La construction du livre permet une lecture addictive (narration à la 1re personne, courts chapitres, langage simple, très descriptif et concret). Parfois, on se dit que ce n'est pas possible, on doute de la crédibilité de ce qui est rapporté... mais pourquoi mentirait-elle ? Les seules choses qui m'ont gênée sont les suivantes : une certaine difficulté à se situer dans le temps ou dans les lieux ; peu de références sur la présence américaine et des alliés et d'informations sur ce que cela a pu changer (ou compliquer) pour le peuple ; parfois aussi une réelle difficulté à comprendre si certaines actions sont menées sous son identité de fille ou de garçon (notamment ce qui a trait à l'école, à un moment donné, on est perdu)... et peut-être aussi une parole écrite avec une réelle prise de distance (le récit de Nadia est écrit par la journaliste qui l'a aidée) ce qui confère, parfois, une absence d'émotions et de sensibilité au propos... alors même que les choses évoquées sont graves ou douloureuses. Néanmoins, pour qui s'intéresse aux témoignages et récits de vies, un livre qu'il convient de connaître. J'ai été particulièrement intéressée par ce témoignage d'une jeune Afghane qui, avec l'aide d'une journaliste, retrace ses années de vie en Afghanistan entre 1993 et 2006, date à laquelle elle bénéficiera, grâce à une ONG, de la possibilité de se réfugier en Espagne (où elle vit toujours). Pourquoi intéressée ? Car ce type de témoignages est rare, voire exceptionnel dans le cas de Nadia qui a la particularité notable de s'être fait passer pour son frère mort Zelmaï, au nez et à la barbe des Talibans, pour tenter à onze ans de faire survivre sa famille, dans un pays confronté à la guerre, à la misère, à la contrainte et à des violences répétées, à la délation, etc. Certes, il s'agit-là d'un témoignage personnel, forcément subjectif, mais néanmoins révélateur : - de l'incroyable complexité géographique, historique et géopolitique de ce pays ayant bien du mal à exister par lui-même et subissant, depuis longtemps, le joug de telle ou telle puissance politique ou religieuse. - des différentes façons de vivre des peuples en présence, selon qu'ils soient pauvres ou riches, selon qu'ils habitent les villes ou dans des campagnes isolées, selon qu'ils sont du côté des oppresseurs ou pas, selon qu'ils aient...
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  • JahZi 19/05/2022
    Un témoignage bouleversant et plein d'espoir. Défiguré a 8ans et pour subvenir au besoin de sa famille, Nadia prend l'identité de son frère aîné mort. Elle nous livre son histoire avec simplicité à travers de courts chapitres. Elle évoque ses relations avec ses camarades, ses enseignants, ses employeurs et nous livrent sans filtre les émotions qui la traverse.
  • Millina 08/09/2021
    Une autobiographie ! J’ai beaucoup aimé cette autobiographie. Je me suis laissée happer très rapidement. Elle est prenante et terrifiante, d’autant plus, quand on sait que son histoire est réelle. Il n’y a pas de mélodrame dans cette histoire, seulement des faits. Elle explore tous les moments de sa vie en Afghanistan : qu’ils soient tristes ou joyeux. Certains moments m’ont fait rire mais pas de larmes. Dans une terre de feu et de sang ! Nadia nous transporte avec elle en Afghanistan dans les années 90 en pleine guerre civile. Sa famille est plutôt aisée avec un père aimant mais un mari indifférent. L’arrivée des Talibans va tout bousculer. La guerre éclate. Les rues sont minées. L’incertitude devient normalité. La pauvreté s’invite de plus en plus dans la vie de Nadia. Mais sa vie va exploser en même temps que la bombe qui la défigure. Les opérations se succèdent, mais son apparence ne s’améliore pas d’un iota. Va-t-elle pouvoir sortir de l’hôpital un jour ? Les mines ou les talibans feront-ils d’autres dégâts ? Comment sa famille va-t-elle survivre alors qu’ils n’ont même plus de quoi s’acheter à manger ? Une lecture vivante ! L’horreur qui transpire de ces pages vous glace le sang. Le fait de savoir que d’autres subissent des situations similaires encore aujourd’hui, c’est pire. Si je n’ai pas pleuré, j’ai eu plusieurs fois des mouvements de recul par rapport à ce que je lisais. Instructive ! L’histoire de Nadia est très riche en enseignements sur : la condition de la femme en Afghanistan : les mouvements migratoires déclenchés par les talibans : ceux qui ont les moyens préfèrent fuir, sortir des frontières est encore plus compliqué que gagner au jeux olympiques les associations qui viennent en aide à Nadia et leurs contreparties un peu trop chères payées pour des gens à la recherche du moindre denier La seule chose peu abordée est l’arrivée des Américains, mais sans vous spoiler, assez justifiée selon moi. Pourquoi pas de larmes ? L’auteure a une plume plutôt distante sur les événements tragiques, une façon de se protéger… Cependant, la.e lectrice.eur se sent moins impliqué.e, enfin, c’est mon hypothèse. Un petit hic ! Le nom des chapitres s’emboite plutôt bien au premier et dernier tiers à peu près. Ensuite, ce n’est plus le cas, c’est comme s’ils avaient deux ou trois chapitres d’avance. Ça a trompé mes avances sur les chapitres, d’où des petits décrochages au milieu du roman. En résumé : C’est une autobiographie enrichissante, absorbante, et avec un final optimiste (enfin ça dépend du point de vue).Une autobiographie ! J’ai beaucoup aimé cette autobiographie. Je me suis laissée happer très rapidement. Elle est prenante et terrifiante, d’autant plus, quand on sait que son histoire est réelle. Il n’y a pas de mélodrame dans cette histoire, seulement des faits. Elle explore tous les moments de sa vie en Afghanistan : qu’ils soient tristes ou joyeux. Certains moments m’ont fait rire mais pas de larmes. Dans une terre de feu et de sang ! Nadia nous transporte avec elle en Afghanistan dans les années 90 en pleine guerre civile. Sa famille est plutôt aisée avec un père aimant mais un mari indifférent. L’arrivée des Talibans va tout bousculer. La guerre éclate. Les rues sont minées. L’incertitude devient normalité. La pauvreté s’invite de plus en plus dans la vie de Nadia. Mais sa vie va exploser en même temps que la bombe qui la défigure. Les opérations se succèdent, mais son apparence ne s’améliore pas d’un iota. Va-t-elle pouvoir sortir de l’hôpital un jour ? Les mines ou les talibans feront-ils d’autres dégâts ? Comment sa famille va-t-elle survivre alors qu’ils n’ont même plus de quoi s’acheter à manger ? Une lecture vivante ! L’horreur qui transpire de ces pages vous glace le sang....
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  • Shaynning 15/07/2020
    Biographie de Nadia Ghulam, une Afghane qui décida de prendre la place de son frère décédé Zelmaï, dans les années 90 qui furent le prélude de la mainmise taliban sur le pays. Défigurée par le feu d'une bombe, aînée d'une famille de trois enfants, trois filles, et dont le père se trouve mentalement affaibli par la perte de son fils, Nadia propose de devenir le chef de famille. ce faisant, elle a la charge de travailler, de ramener argent, médicaments et nourriture à sa famille. Elle avait environ douze ans quand cette situation a commencé. Entre les divers jobs qu'elle a eu, ses études, les amis variés qu'elle s'est fait, le développement de sa spiritualité, son premier amour, ses peurs, ses espoirs, et la situation difficile causé par la présence des talibans, Nadia nous partage le récit de ses dix années passée dans la peau d'un jeune homme. Le récit de cette jeune femme robuste et intelligente nous fait découvrir l'Afghanistan sous le régime taliban et la menace d'Al Quaida, mais aussi les eus et coutumes de ce peuple que nous connaissons si peu. Derrière les histoires de guerre se trouve un peuple avec ses croyances, ses traditions et ses valeurs, qui sont très intéressantes. Dans les yeux de Nadia, on voit un peuple campagnard généreux, solidaire et qui prêche une religion basé sur l'amour, bien loin de la charia imposée par les extrémistes musulmans. Un beau livre, avec peut-être quelques petits défauts d'écriture et parfois pas assez de détails ( mais c'est mon avis).Biographie de Nadia Ghulam, une Afghane qui décida de prendre la place de son frère décédé Zelmaï, dans les années 90 qui furent le prélude de la mainmise taliban sur le pays. Défigurée par le feu d'une bombe, aînée d'une famille de trois enfants, trois filles, et dont le père se trouve mentalement affaibli par la perte de son fils, Nadia propose de devenir le chef de famille. ce faisant, elle a la charge de travailler, de ramener argent, médicaments et nourriture à sa famille. Elle avait environ douze ans quand cette situation a commencé. Entre les divers jobs qu'elle a eu, ses études, les amis variés qu'elle s'est fait, le développement de sa spiritualité, son premier amour, ses peurs, ses espoirs, et la situation difficile causé par la présence des talibans, Nadia nous partage le récit de ses dix années passée dans la peau d'un jeune homme. Le récit de cette jeune femme robuste et intelligente nous fait découvrir l'Afghanistan sous le régime taliban et la menace d'Al Quaida, mais aussi les eus et coutumes de ce peuple que nous connaissons si peu. Derrière les histoires de guerre se trouve un peuple avec ses croyances, ses traditions et ses valeurs,...
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  • WonderBook 14/04/2019
    C’est une histoire tragique, faite de bombardement et de misère, du manque de nourriture et d’eau. C’est l’histoire d’une petite fille, Nadia, au cœur du pays à feu et à sang qu’est l’Afghanistan.
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