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Danser sur des débris
Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 20/04/2023
Éditeurs :
Belfond

Danser sur des débris

Rose Labourie (traduit par)
Date de parution : 20/04/2023
Après le choc de La Fabrique des salauds, Chris Kraus continue de se confronter à son héritage. Drôle et tragique, un roman qui porte en lui l’élégance de la légèreté pour parler de la mort, de la vie et de ce cocon explosif qu’est la famille.
De l’avis de tous, et surtout de ses proches, Jesko est un excentrique. Parti très tôt de son village natal pour mener la vie dont il rêvait à Berlin, ce... De l’avis de tous, et surtout de ses proches, Jesko est un excentrique. Parti très tôt de son village natal pour mener la vie dont il rêvait à Berlin, ce jeune styliste au look volontiers baroque rejette les normes sociales tout autant que les contraintes. Après tout, pourquoi s’obstiner à... De l’avis de tous, et surtout de ses proches, Jesko est un excentrique. Parti très tôt de son village natal pour mener la vie dont il rêvait à Berlin, ce jeune styliste au look volontiers baroque rejette les normes sociales tout autant que les contraintes. Après tout, pourquoi s’obstiner à vouloir entrer dans le moule quand on se sait condamné par une leucémie ?
Mais un élément perturbateur va venir freiner sa belle fuite en avant. Contre toute attente, sa mère se porte volontaire pour lui faire un don de moelle osseuse.
Vivre et lui être redevable éternellement ? Ou accepter sa mort prochaine en réglant ses comptes avec les siens ?
Tel sera le choix de Jesko…
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EAN : 9782714499349
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782714499349
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gerstel 16/08/2023
    Danser sur les débris de Chris Kraus Dans ce court roman, l'auteur de "la fabrique des salauds" nous présente une famille aisée mais dysfonctionnelle. Famille. Maladie. Passé Jesko, excentrique et atypique, s'est éloigné et ne revient que suite à la demande de son père. En effet, une grave maladie lui laisse envisager une mort certaine mais sa mère, l'ex-femme de son père serait potentiellement compatible pour un don de moelle osseuse. Le hic, c'est qu'elle est psychologiquement dérangée et a été délétère dans le passé. Installé avec elle dans un pavillon voisin de la propriété Jesko hésite à accepter. D'autant que la cohabitation s'avère excentrique et compliquée. Sur le ton caustique qui a fait le succès de " la fabrique..." nous suivons cette famille au bord de la crise de nerf. Le passé n'est pas apaisé et ressort au fils des heurts entre les différents protagonistes. Entre mensonges et coups bas, de façon jubilatoire nous retrouvons avec plaisir la plume de l'auteur. #chriskraus #dansersurlesdebris #livreaddict #bookstagram #bookstagramfrance #bookaddict #cbpt #cbptmarne #livre #livres
  • lecoindesmots 10/08/2023
    Excentrique. Voilà un terme qui met tout le monde d’accord pour parler de Jesko, ce jeune styliste allemand au look baroque et décalé. Pour sa famille, il est aussi considéré comme un incroyable égoïste, incapable de ne pas tourner la moindre conversation en dérision, de discuter de façon simple et honnête. En même temps, comment lui reprocher son attitude désinvolte et pédante lorsque l’on sait qu’il est condamné par une leucémie ? Et puis, quand on commence à connaître sa famille, comment lui reprocher de vouloir envoyer balader toutes ces normes et contraintes imposées par le patriarche ? Non, vraiment, tant Jesko que sa famille, on peut dire qu’ils sont tous perchés. Insupportables, aussi. Puis, un jour, toute la dynamique familiale tremble et s’étiole à petit feu … parce qu’un jour, la mère de Jesko, depuis longtemps passée sous silence car un peu trop aliénée, refait surface et propose à son fils un don de moelle osseuse qui pourrait le sauver. Ainsi, alors que Jesko doit choisir entre la vie ou la mort, la famille toute entière se retrouve emportée dans un tourbillon de folie douce et d’excentricité. Et si Jesko, que l’on croyait le plus déluré, était celui qui avait le plus peur de vivre sa vie ? Truffé d’humour noir, tendre et désopilant, "Danser sur des débris" oscille entre le rire et les larmes. Véritable roman tragi-comique, il parle avec brio de la mort dans la vie, ou de la vie face à la mort. On ne sait pas bien. En tous cas, ça parle de vie et de mort et on se bidonne bien, malgré tout. Alors, rien que pour ça, il mérite d’être lu celui-là !Excentrique. Voilà un terme qui met tout le monde d’accord pour parler de Jesko, ce jeune styliste allemand au look baroque et décalé. Pour sa famille, il est aussi considéré comme un incroyable égoïste, incapable de ne pas tourner la moindre conversation en dérision, de discuter de façon simple et honnête. En même temps, comment lui reprocher son attitude désinvolte et pédante lorsque l’on sait qu’il est condamné par une leucémie ? Et puis, quand on commence à connaître sa famille, comment lui reprocher de vouloir envoyer balader toutes ces normes et contraintes imposées par le patriarche ? Non, vraiment, tant Jesko que sa famille, on peut dire qu’ils sont tous perchés. Insupportables, aussi. Puis, un jour, toute la dynamique familiale tremble et s’étiole à petit feu … parce qu’un jour, la mère de Jesko, depuis longtemps passée sous silence car un peu trop aliénée, refait surface et propose à son fils un don de moelle osseuse qui pourrait le sauver. Ainsi, alors que Jesko doit choisir entre la vie ou la mort, la famille toute entière se retrouve emportée dans un tourbillon de folie douce et d’excentricité. Et si Jesko, que l’on croyait le plus déluré, était celui qui...
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  • Cigale17 10/07/2023
    Dans son milieu, Jesko est un original : Il aime dessiner et coudre des vêtements. Il écrit des articles pour des magazines de mode, porte une jupe, se fiche des conventions sociales, bref, tout le contraire de son père, cimentier richissime, et de son frère, Ansgar, qui succédera un jour ou l'autre au patriarche. Si Jesko est de retour dans la demeure familiale, c'est parce qu'il est malade, condamné à plus ou moins brève échéance par une leucémie. Pour survivre, il lui faudrait une greffe de moëlle osseuse. Sa mère, disparue depuis des années dans la nature et dans les brumes éthyliques, s'est révélée compatible. Quand s'ouvre le roman, le père l'a retrouvée et ramenée de force. Jesko la découvre au garage, sanguinolente, attachée sur la table de ping-pong… *** La quatrième de couverture annonce ainsi Danser sur des débris : « Après le choc de la Fabrique des salauds », etc. Il m'a donc fallu attendre, à la fin du roman, la savoureuse et prétendue postface (qui n'en est pas une, nous dit l'auteur avec un clin d'oeil) pour comprendre que ce roman est en fait le premier que Cris Kraus ait écrit. Premier roman intéressant, original déjà, mais qui, à mon avis, souffre de la comparaison avec La Fabrique des salauds, livre génial et infiniment passionnant.… le regard de Chris Kraus est déjà aigu, piquant. Ses personnages n'ont qu'à bien se tenir ! Jesko, le narrateur, ne se ménage pas et fait parfois preuve d'une grande lucidité à son égard. Par moment, cependant, il régresse totalement. Tantôt il élude les problèmes et tente d'échapper aux situations désagréables comme aux confrontations difficiles ; tantôt, il se jette à corps perdu dans les ennuis, comme s'il n'avait pas déjà assez de problème à régler ! Tous les personnages, hommes et femmes, sont déjantés, d'ailleurs, à des degrés divers, même le très épisodique chauffeur de taxi. Comme dans les deux autres romans que j'ai lus, Chris Kraus distille sarcasme, ironie et humour noir pour traiter de relations familiales difficiles, dénoncer les faux-semblants, et ridiculiser notre attachement à certains détails du « vivre ensemble », comme on dit aujourd'hui. Joli coup d'essai ! Dans son milieu, Jesko est un original : Il aime dessiner et coudre des vêtements. Il écrit des articles pour des magazines de mode, porte une jupe, se fiche des conventions sociales, bref, tout le contraire de son père, cimentier richissime, et de son frère, Ansgar, qui succédera un jour ou l'autre au patriarche. Si Jesko est de retour dans la demeure familiale, c'est parce qu'il est malade, condamné à plus ou moins brève échéance par une leucémie. Pour survivre, il lui faudrait une greffe de moëlle osseuse. Sa mère, disparue depuis des années dans la nature et dans les brumes éthyliques, s'est révélée compatible. Quand s'ouvre le roman, le père l'a retrouvée et ramenée de force. Jesko la découvre au garage, sanguinolente, attachée sur la table de ping-pong… *** La quatrième de couverture annonce ainsi Danser sur des débris : « Après le choc de la Fabrique des salauds », etc. Il m'a donc fallu attendre, à la fin du roman, la savoureuse et prétendue postface (qui n'en est pas une, nous dit l'auteur avec un clin d'oeil) pour comprendre que ce roman est en fait le premier que Cris Kraus ait écrit. Premier roman intéressant, original déjà, mais qui, à mon avis, souffre...
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  • Little_stranger 22/05/2023
    J'aime cet auteur. Ces écrits sont tous plus surprenants les uns que les autres et nous parlent de l'Allemagne d'aujourd'hui et d'hier. Un pays complexe et une histoire complexe. Des secrets et des mensonges dans une famille riche, des personnages en colère et/ou malades. Il me semble que l'auteur sait se saisir de cette histoire, la faire sienne et nous la dévoiler. Court mais intense, voici un excellent nouveau roman
  • tiben 13/05/2023
    Danser sur des débris Chris Kraus aux éditions Belfond. Traduction de l’allemand par Rose Labourie « Selon Sénèque, chaque famille est semblable à une voûte qui s’effondrerait si les pierres ne se soutenaient pas les unes les autres. C’est la tendance à l’effondrement qui fait tenir l’arc. Mais que se passe-t-il si les pierres tombent en poussière toutes en même temps? » Partons à l’étranger ce week-end et retrouvons Chris Kraus qui m’avait tant marqué avec La fabrique des salaups à l’occasion de la publication en France de son premier roman (le 3eme traduit chez nous). Danser sur des débris est une histoire de famille, une tragi-comédie humaine dans laquelle vous retrouverez Jesko et le petit livre bleu de son maître à penser. Seneque. Ironie, autodérision, détachement pour un texte à la fois cruel et drôle. Une plume acide et mélancolique, un premier roman bref contrairement aux précédents opus de Chris Kraus. Captivant. « Les bêtes sauvages fuient les dangers qui se trouvent dans leur champ de vision. Une fois hors de portée, elles se sentent en sécurité. Alors que nous, nous nous torturons avec ce qui reste à venir et ce qui n’est plus. »
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