« Je me fais beaucoup de souci pour Colum McCann : que pourra-t-il bien faire après un roman aussi extraordinaire, une œuvre aussi fracassante, une symphonie aussi déchirante ? Jamais un écrivain n’est allé aussi haut ; jamais un auteur n’a plongé aussi profondément dans le cœur de New York. »
Frank McCourt
« Colum McCann, un artiste téméraire au grand cœur, un poète de chaque instant. »
Peter Carey
« Avec comme fil conducteur l’époustouflante traversée qu’effectua Philippe Petit entre les tours inachevées du World Trade Center en 1974, Colum McCann nous offre le vertigineux panorama d’un New York en pleine ébullition : dames patronnesses de Park Avenue, junkies du Bronx, magistrats de Center Street, artistes branchés et tagueurs de métros, curés des rues, flics fatigués, prostituées épuisées, mères pleurant une guerre en Asie tout juste terminée ; un chœur magistral de voix liées par la plus éphémère vision de ce point dans le ciel, cet homme, cent dix étages plus haut, marchant sur leur tête. »
Richard Price
« Ecriture haletante, phrases télégraphiques, un verbe, pas de verbe, peu importe, il faut à l'écrivain irlandais décrire l'effervescence, le souffle du monde, les pensées qui zigzaguent et se fondent dans l'instant. McCann excelle dans l'exubérance, dans la bousculade verbale. »
Yves Simon, Paris-Match
« Dans ses livres précédents, (Les Saisons de la nuit, Danseur, Zoli), comme dans ce nouveau récit, une rue, un regard, une attitude permettent à Colum McCann d'imaginer un monde à mille lieues du sien, et dans lequel, pourtant il déambule avec aisance. Et sa manière de réinventer des vies, de les relier entre elles, de nous perdre pour mieux nous rattraper, n'en finit pas de nous impressionner. »
Pascale Frey, Elle
« Colum McCann est autant acrobate que ventriloque: pour rendre le monologue d'une prostituée, il semble écrire comme Hubert Selby Jr. Mais quand il croque les dames de Park Avenue, c'est en enfilant le complet blanc de Tom Wolf. »
Marc Lambron, Le Point
« [...] comme toujours avec McCann, l'essentiel est là. Cette aisance à montrer l'humain dans son combat quotidien avec la réalité. cetteempathie pour les plus fragiles, les moins glorieux! [...] On se perd un peu dans ce tourbillon de vies reliées entre elle par la souffrance et la perte. Mais c'est peut-être le but de la manoeuvre. Décrire une ville, New York, dans son effervescence, ses moindres frémissements. Et une époque, les années 70, où malgré la guerre en Asie, la fin de l'ère hippie, un homme pouvait encore se prendre pôur un oiseau sur un fil tendu entre deux tours san risquer plus qu'une peine symbolique. »
Bruno Corty, Le Figaro littéraire
« Colum McCann excelle à décrire finement la naissance de l’amour comme l’approche de la fin, la manière intime de bercer son deuil ou de se réfugier dans la mémoire de l’enfance. A tel point qu’il parvient à réveiller chez le lecteur ses propres souvenirs enfouis, à décrire exactement ses propres impressions encore informulées. Un roman qui, par son souffle métaphysique et sa sagesse, donne le vertige. Tout simplement. »
David Fontaine, Le Canard enchaîné