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Gagner à en mourir
Date de parution : 19/04/2012
Éditeurs :
Robert Laffont

Gagner à en mourir

Date de parution : 19/04/2012

S’ils remportent ce match de football contre les nazis, les Ukrainiens savent que leur existence est menacée. Et pourtant, ces hommes choisiront de remporter la victoire plutôt que de souffrir une vie de déshonneur.

« C’était une histoire qui n’avait cessé de me hanter, au fil des ans, sans que je parvienne à réunir l’ensemble des pièces du puzzle. Une histoire de football, privée...

« C’était une histoire qui n’avait cessé de me hanter, au fil des ans, sans que je parvienne à réunir l’ensemble des pièces du puzzle. Une histoire de football, privée d’images et de caméra embarquée. Une histoire de dribleurs fous et insouciants qui avaient préféré la mort à un match...

« C’était une histoire qui n’avait cessé de me hanter, au fil des ans, sans que je parvienne à réunir l’ensemble des pièces du puzzle. Une histoire de football, privée d’images et de caméra embarquée. Une histoire de dribleurs fous et insouciants qui avaient préféré la mort à un match arrangé. »

Le 9 août 1942, l’équipe ukrainienne du FC Start rencontre une sélection des meilleurs joueurs de l’Allemagne nazie. S’ils remportent ce match de football, les Ukrainiens savent que leur existence est menacée. Faut-il risquer sa peau plutôt que de souffrir une vie de déshonneur ? Que devient le sport quand il n’est plus un jeu ?

Homme de radio devenu écrivain, passionné de lettres et d’histoire, Pierre-Louis Basse s’est impliqué pleinement dans ce récit. Le « match invisible » qu’il commente avec une réelle ferveur rend hommage à ceux qui, quelles que soient les circonstances, choisissent de combattre.

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EAN : 9782221131077
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221131077
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • pleasantf 26/12/2015
    En passionné de foot, PLB choisit un match de foot d'août 1942 entre l'équipe du Dynamo de Kiev et une sélection allemande comme porte d'entrée pour évoquer un pan de l'histoire de la 2ème guerre mondiale. C'est un livre sur la mémoire réalisé après une enquête sur ce match obscur, dans lequel interfèrent également les souvenirs personnels de l'auteur, fils d'un couple de fervents militants communistes attardés. Faire un lien entre petite histoire footballistique et grande Histoire est intéressant et on se laisse facilement happer par le récit. Le livre est volontairement rédigé du point de vue hyper subjectif de l'auteur et il est construit comme un collage avec de nombreux allers et retours entre différentes périodes. Mais n'est pas Modiano qui veut. PLB tombe souvent dans la grandiloquence, l'emphase, les raccourcis lyriques propres à servir de socle aux mythes, les tics journalistiques dans lesquels l'emballage et la forme comptent plus que le fond. Tout cela est un peu agaçant.
  • Bouchon03 13/12/2014
    : l’histoire de ce match de foot du 9 août 1942 opposant des pilotes nazis à des anciens joueurs ukrainiens qui ne lâcheront pas le match même si la mort est au bout du match. Emouvant, stupéfiant, incroyable
  • angelita.manchado 06/09/2014
    Il est inutile de rappeler, quoi que, que je suis une fan, si l’on peut dire, de cette période de la guerre 39-45 où je dévore romans, documents s’y rattachant quel que soit le pays où se passe l’action. Ce document de Pierre-Louis Basse ne fait pas exception à la règle, même si cela concerne le monde du football, que je connais également un tant soit peu, pour avoir suivi de nombreux matchs lorsque j’étais plus jeune et que je suis au courant de ces périodes où certains clubs ont dominé les championnats. Le Dynamo de Kiev, bien entendu, j’en avais entendu parler. Mais je n’étais absolument pas au courant de ce fameux match du 19 août 1942 qui a entraîné l’arrestation de ces joueurs et pour la plupart leur mort. L’auteur se consacre donc à ce match invisible, ce match de la mort. Avec sa passion pour l’Ukraine, la Russie, le football, il tente de nous raconter ce pan d’histoire dont il ne reste pas grand chose. Comme il le dit si bien, le devoir de mémoire n’est pas facile, surtout que la plupart des personnes qui y ont assisté sont mortes. Difficile également de retrouver ces traces. Mais l’amour du foot, le sacré, les odeurs sont toujours là et les souvenirs font le reste. Pourtant, ce match prouve la résistance des Ukrainiens, d’abord sous le joug de la Russie, collectivisée et affamée, et ensuite d’Hitler, et leur envie de passer du bon temps, d’être heureux, le temps d’un match, alors qu’ils n’ont plus rien, que les morts défilent. Ils ont décidé de jouer, de s’amuser. Les Ukrainiens sont mal nourris, ils travaillent dans des conditions difficiles. Tout le contraire des Allemands qui font la fierté de leur Führer, ces aviateurs bien nourris qui veulent prouver leur suprématie alors que la situation de l’armée allemande n’est pourtant pas au beau fixe puisqu’ils n’arrivent pas à prendre Moscou. Sous Hitler et aussi avant, les Ukrainiens sont des sous-hommes. Le rapport avec les Juifs est donc vite fait. L’auteur nous rappelle, si on connait cette histoire, Babi Yar, où de nombreux Juifs ont été fusillés, où il y a eu très peu de survivants. Les Allemands, conscients de leur défaite, sont revenus sur les lieux pour les exhumer et les brûler. Et puis, il n’y a pas que ça comme atrocités vécues par les Ukrainiens. Les joueurs ont eu leur fierté. Envers et contre tout, ils ont décidé de jouer, de gagner, même s’il leur avait été demandé de laisser gagner ces Allemands. Les Ukrainiens sont fiers, ils ont la passion du beau jeu, du football. L’histoire du Dynamo le rappelle dans chaque page car elle ne se cantonne pas à ce match d’août 1942 mais à leurs performances avant et après. Un jeu qui n’a cessé de perdurer et un amour du football comme on n’en fait plus. Le devoir de mémoire, parlons-en, lorsque l’on vient d’une famille où le grand-père a été déporté dans les camps de la mort, lorsque la famille est vraiment communiste. Pierre-Louis Basse a baigné dans ce milieu très jeune. Malgré ce terrible sujet, il y a énormément de poésie, de douceur et de fierté dans les mots de l’auteur. Ce n’est pas qu’un document. C’est un hommage à un peuple fier qui peut prendre tout son sens, également aujourd’hui, alors que l’Ukraine, pourtant aidée par l’Europe, est mise à mal par la Russie de Poutine. Il est inutile de rappeler, quoi que, que je suis une fan, si l’on peut dire, de cette période de la guerre 39-45 où je dévore romans, documents s’y rattachant quel que soit le pays où se passe l’action. Ce document de Pierre-Louis Basse ne fait pas exception à la règle, même si cela concerne le monde du football, que je connais également un tant soit peu, pour avoir suivi de nombreux matchs lorsque j’étais plus jeune et que je suis au courant de ces périodes où certains clubs ont dominé les championnats. Le Dynamo de Kiev, bien entendu, j’en avais entendu parler. Mais je n’étais absolument pas au courant de ce fameux match du 19 août 1942 qui a entraîné l’arrestation de ces joueurs et pour la plupart leur mort. L’auteur se consacre donc à ce match invisible, ce match de la mort. Avec sa passion pour l’Ukraine, la Russie, le football, il tente de nous raconter ce pan d’histoire dont il ne reste pas grand chose. Comme il le dit si bien, le devoir de mémoire n’est pas facile, surtout que la plupart des personnes qui y ont assisté sont mortes. Difficile également de retrouver ces traces. Mais...
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  • gaelb 07/07/2012
    Un style certainement désordonné, décousu, déroulant... mais adapté au sujet choisi ici. Comme dans "19 secondes et 83 centièmes", consacré à Tommie Smith (champion olympique du 200 mètres aux JO de Mexico qui leva le poing ganté de noir pendant l'hymne américain lors de la remise de médaille), Pierre-Louis Basse mélange petite et grande histoire, son enfance et l'évènement. L'histoire contée est absolument fascinante. Au lieu de l'approcher de façon chronologique et factuelle, il tourne autour du sujet, précisément parce qu'il n'en reste que peu de traces. On trouve dans ce livre une grande sincérité et beaucoup de générosité. Ce n'est pas nécessairement très réussi mais j'ai été touché.
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