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Jesse le héros
Claro (traduit par)
Date de parution : 15/03/2018
Éditeurs :
Sonatine

Jesse le héros

Claro (traduit par)
Date de parution : 15/03/2018
Un roman exceptionnel, mystérieusement resté inédit en France depuis sa parution en 1982.
1968, Hollinsford, New Hampshire. Élevé par son père, Jesse a toujours été un outsider au comportement inquiétant, rejeté par les autres enfants du village. Avec l’adolescence, les choses ne s’arrangent... 1968, Hollinsford, New Hampshire. Élevé par son père, Jesse a toujours été un outsider au comportement inquiétant, rejeté par les autres enfants du village. Avec l’adolescence, les choses ne s’arrangent pas. On l’accuse aujourd’hui d’avoir violé une jeune fille, on le menace d’un placement en institution spécialisée. Mais tout ce... 1968, Hollinsford, New Hampshire. Élevé par son père, Jesse a toujours été un outsider au comportement inquiétant, rejeté par les autres enfants du village. Avec l’adolescence, les choses ne s’arrangent pas. On l’accuse aujourd’hui d’avoir violé une jeune fille, on le menace d’un placement en institution spécialisée. Mais tout ce qui préoccupe Jesse, ce sont les images du Vietnam, qu’il suit obsessionnellement à la télévision, celles de cette guerre où est parti son frère Jeff, qu’il idolâtre. Lorsque celui-ci, démobilisé, revient au pays, rien ne se passe comme Jesse l’espérait. Et c’est pour notre héros le début d’une escalade meurtrière à la noirceur extrême.
 
Entre le Holden Caulfield de L’Attrape-cœur et le Patrick Bateman d’American Psycho, Jesse est difficile à situer. Est-il la victime d’un handicap mental, d’un contexte familial perturbé, d’une société où fleurissent les images violentes, ou bien un tueur en série sans empathie, capable d’éliminer ses contemporains aussi facilement que ces rats sur lesquels il aime tirer ? Lawrence Millman nous abandonne entre ces hypothèses perturbantes, jusqu’aux dernières pages du livre et leur étonnante conclusion.
 
Un chef-d’œuvre du noir enfin extirpé de l’oubli.
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EAN : 9782355846755
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782355846755
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SabrinaTrublet 09/11/2021
    Jesse le héros. Lawrence MILLMAN Jesse est un héros ! Autoproclamé… Pour son père il est juste un gamin un peu ralenti et pas très réfléchi. Pour les autres un fêlé, un cinglé, un taré dangereux et inadapté. Une chose est sûre : Jesse n’est pas comme tout le monde. Est-ce du aux images de la guerre du Vietnam qu’il regarde en boucle ? Espérant apercevoir son grand frère sur l’une d’elles. En tout cas cette violence guerrière, cette violence hormonale, cette violence cérébrale va rendre Jesse dangereux, meurtrier. Ce gamin perdu va accomplir un massacre (dans un froid glacial comme sa personnalité) dans son New Hampshire natal avant que son pauvre père et son idole de frère ne décident de le placer en institution… Un roman noir, très noir. Je suis subjuguée par le déroulement des pensées complètement irrationnelles qu’a développé l’auteur. Il m’a vraiment rappelé certains patients de psychiatrie que j’ai pu côtoyer. A la fois horrifiant et attachant Jesse a vraiment besoin d’aide. Un héros ? Sûrement pas ! Juste un gamin devenu un monstre qui a besoin d’aide.
  • NicolasElie 01/08/2021
    Première parution en 1982. Personne a fait gaffe. Et puis les Éditions Sonatine ont décidé que ce serait peut-être pas idiot de le faire sortir de l’ombre, ce qui est quand même le comble pour un roman noir. C’est M’sieur Claro qui l’a traduit. Autant te dire qu’en terme de qualité on est assez loin du niveau quatrième qu’on croise parfois. Claro, quand tu regardes sa page Wikipédia, tu t’assois, et tu prends une bière. Ça veut dire qu’elle est assez fournie. Alors bien sur, plein de gens l’ont lu. Pas autant qu’il faudrait, mais plein quand même. Je vais pas te faire le pitch, et pas non plus te dire comme tout le monde que c’est un mélange de Bateman (pas le masqué, l’autre), et de Caulfield (le mec qui attrape tu sais quoi), mais putain c’est vrai que tu vas y penser. Forcément. Un roman à la gloire de ceux qu’on appelle les « simplets » (pas ceux de Blanche-Neige), à la gloire de ceux qu’on a tendance à ne pas voir, sauf à rire de leurs mimiques, des idées qu’ils ont, jusqu’au jour où la télévision nous montre leur visage et celui de ceux qu’ils ont transformé en burger. Tu te souviens de Ted Bundy ? Peut-être aussi à la gloire de ceux dont les cases qui contiennent les neurones sont remplies d’autre chose que de nos trucs à nous, d’autre chose que de notre bienséance et des règles à respecter, des frontières au-delà desquelles on devient un psycho quelque chose. Tu vois le truc ? Au fait, il s’appelle Jesse. Jesse, il a un papa. Un papa qui est plus petit que ce qu’il espérait d’un papa. Parce que Jesse, il grandit, pendant que son père se tasse, et rapetisse. T’as déjà constaté ça, toi aussi ? Jesse a un frangin, un vrai héros, qu’est allé faire du rouge avec les jaunes (j’ai le droit, le père de ma mère était à moitié chinois) et Jesse aimerait bien faire pareil, alors il regarde la télé et s’invente une vie où il devient le Soldat, genre Cap ‘tain America, sans le bouclier. Et puis Jesse, il doit absolument découvrir l’amour de sa vie, mais les filles, elles sont pas toujours d’accord. C’est pénible. La suite : https://leslivresdelie.net/jesse-le-heros-lawrence-millman/Première parution en 1982. Personne a fait gaffe. Et puis les Éditions Sonatine ont décidé que ce serait peut-être pas idiot de le faire sortir de l’ombre, ce qui est quand même le comble pour un roman noir. C’est M’sieur Claro qui l’a traduit. Autant te dire qu’en terme de qualité on est assez loin du niveau quatrième qu’on croise parfois. Claro, quand tu regardes sa page Wikipédia, tu t’assois, et tu prends une bière. Ça veut dire qu’elle est assez fournie. Alors bien sur, plein de gens l’ont lu. Pas autant qu’il faudrait, mais plein quand même. Je vais pas te faire le pitch, et pas non plus te dire comme tout le monde que c’est un mélange de Bateman (pas le masqué, l’autre), et de Caulfield (le mec qui attrape tu sais quoi), mais putain c’est vrai que tu vas y penser. Forcément. Un roman à la gloire de ceux qu’on appelle les « simplets » (pas ceux de Blanche-Neige), à la gloire de ceux qu’on a tendance à ne pas voir, sauf à rire de leurs mimiques, des idées qu’ils ont, jusqu’au jour où la télévision nous montre leur visage et celui de ceux qu’ils ont transformé en burger. Tu te souviens de Ted...
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  • FLaureVerneuil 08/02/2021
    En 1968 "Les gosses devaient avoir envie qu'il se barre le plus loin possible d'eux. Ils l'appelaient le Fêlé, Tête de chou ou juste l'Andouille." Un livre très intéressant, puissant, mais dur à lire. Pas à cause de l'écriture, non, c'est le personnage de Jesse, enfant qui a une imagination macabre prolifique, qui est dérangeant. Il fait peur mais on s'y attache. Son père, George, et son frère, Jeff, le protège, essayent de lui donner une vie heureuse, comme les autres enfants de son âge. Mais Jesse est différent. Sa seule joie est de regarder les images, à la télé, de la guerre du Viêtnam où son frère a été envoyé. "Il faillit sauter de joie quand il vit des images de guerre. La guerre de son frère Jeff." Faut-il se résoudre à le placer dans une maison spécialisée, Concord, comme le conseille le révérend ? Le style du livre est particulier. Pas de chapitre, seules 6 parties. Pas de dialogues seulement des introductions en notant le personnage (Jesse dit :). Quel amour et désarroi pour cette famille (le papa et le frère) envers ce garçonnet. "Peut-être que si elle n'avait pas eu de moustache, elle aurait été juste une femme. Mais elle avait une moustache et la moustache frétillait au-dessus de sa lèvre comme une petite chenille." En 1968 "Les gosses devaient avoir envie qu'il se barre le plus loin possible d'eux. Ils l'appelaient le Fêlé, Tête de chou ou juste l'Andouille." Un livre très intéressant, puissant, mais dur à lire. Pas à cause de l'écriture, non, c'est le personnage de Jesse, enfant qui a une imagination macabre prolifique, qui est dérangeant. Il fait peur mais on s'y attache. Son père, George, et son frère, Jeff, le protège, essayent de lui donner une vie heureuse, comme les autres enfants de son âge. Mais Jesse est différent. Sa seule joie est de regarder les images, à la télé, de la guerre du Viêtnam où son frère a été envoyé. "Il faillit sauter de joie quand il vit des images de guerre. La guerre de son frère Jeff." Faut-il se résoudre à le placer dans une maison spécialisée, Concord, comme le conseille le révérend ? Le style du livre est particulier. Pas de chapitre, seules 6 parties. Pas de dialogues seulement des introductions en notant le personnage (Jesse dit :). Quel amour et désarroi pour cette famille (le papa et le frère) envers ce garçonnet. "Peut-être que si elle n'avait pas eu de moustache, elle aurait été juste une femme. Mais elle avait une moustache et...
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  • MadameTapioca 10/11/2019
    [ Plus noir que noir ] J'ai ressorti ce livre de ma PAL et j'ai bien fait car lu d'une traite et terminé complètement sonnée. Paru en 1982 aux États-Unis, il n'a été traduit et publié en France que l'an passé. Fascinant périple meurtrier d'un ado handicapé mental dans l'Amérique de la fin des années 60, « Jesse le héros » est un roman sans concession qui percute le lecteur allant jusqu'à la limite du soutenable. Biberonné aux images de la guerre du Vietnam diffusées à la télé, Jesse vit seul avec son père qui tente de s'occuper du mieux possible de ce fils différent. Son idole c'est son grand frère Jeff qu'il rêve d'imiter. Comme lui il veut aller au Vietnam, tuer des bridés et se bronzer sur les plages de ce pays où il fait toujours beau. Et puis il y a le sexe qui comme tout adolescent le taraude. Mais Jesse n'est pas comme tout le monde. La tempête plane dans sa tête. Récit dérangeant mais brillant sur la folie et sur la brutalité du monde, avec en toile de fond le rôle des images violentes dans le passage à l'acte. Sans le moindre jugement, l'auteur brise l'image de l'insouciance infantile et ça fait un grand boom jusqu'au dénouement inattendu. A réserver aux adeptes de lectures sombres qui bousculent. Traduit par Claro.[ Plus noir que noir ] J'ai ressorti ce livre de ma PAL et j'ai bien fait car lu d'une traite et terminé complètement sonnée. Paru en 1982 aux États-Unis, il n'a été traduit et publié en France que l'an passé. Fascinant périple meurtrier d'un ado handicapé mental dans l'Amérique de la fin des années 60, « Jesse le héros » est un roman sans concession qui percute le lecteur allant jusqu'à la limite du soutenable. Biberonné aux images de la guerre du Vietnam diffusées à la télé, Jesse vit seul avec son père qui tente de s'occuper du mieux possible de ce fils différent. Son idole c'est son grand frère Jeff qu'il rêve d'imiter. Comme lui il veut aller au Vietnam, tuer des bridés et se bronzer sur les plages de ce pays où il fait toujours beau. Et puis il y a le sexe qui comme tout adolescent le taraude. Mais Jesse n'est pas comme tout le monde. La tempête plane dans sa tête. Récit dérangeant mais brillant sur la folie et sur la brutalité du monde, avec en toile de fond le rôle des images violentes dans le passage à l'acte. Sans le moindre jugement, l'auteur brise l'image de l'insouciance infantile et ça...
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  • Bibliozonard 10/11/2019
    Jesse, gentil, attend le retour de son frère Jeff du Vietnam. Son idole. Il idéalise chacun de ces mots et suite à un compliment, son enthousiasme l'incite à s'autoproclamer héros de guerre. Jesse le héro. Le retour du militaire sera une déception, un choc salvateur. Jesse a fait le con et en subit la colère du grand frère. Ce fait ajouté au choix de l'envoyer dans une institution psychiatrique, il n'en fallu pas plus pour déclencher une folie profonde qui couvait depuis la mort de sa mère et de la perpétuelle faiblesse de son père. C’est un enfant direct, impulsif, l’air bête, en attente d’attention, de reconnaissance de son frère, de son père en reddition, Jess se sent rejeter « Jess le héros passe à l’action... » Il projette de s’enfuir avec Grace en quête du Vietnam, la terre des héros, sa terre promise qu’il imagine près de la Californie, ou Grace pourra se détendre sur la plage pendant qu’il guerroie. Il ne sait pas ce qu'il fait et où il va en réalité, il s'y prend d'une manière catastrophique en subissant et en improvisant à chaque événement qui s'impose à lui. Il tuera des gens dans des circonstances accidentelles mais assumées, naïvement il poursuit sa route. Animé par une grande colère. Roman court, violent, triste, choc, questionne sur les conséquences qu'induisent l'inaction parentale et le système social face à un petit livré à lui-même. Cet enfant aux germes de psychopathe n'a pas été pris en charge à temps et souffrait d'un gros manque d'affection, de repères. Il était une bombe à retardement. Il est devenu un véritable tueur en série. Jesse, gentil, attend le retour de son frère Jeff du Vietnam. Son idole. Il idéalise chacun de ces mots et suite à un compliment, son enthousiasme l'incite à s'autoproclamer héros de guerre. Jesse le héro. Le retour du militaire sera une déception, un choc salvateur. Jesse a fait le con et en subit la colère du grand frère. Ce fait ajouté au choix de l'envoyer dans une institution psychiatrique, il n'en fallu pas plus pour déclencher une folie profonde qui couvait depuis la mort de sa mère et de la perpétuelle faiblesse de son père. C’est un enfant direct, impulsif, l’air bête, en attente d’attention, de reconnaissance de son frère, de son père en reddition, Jess se sent rejeter « Jess le héros passe à l’action... » Il projette de s’enfuir avec Grace en quête du Vietnam, la terre des héros, sa terre promise qu’il imagine près de la Californie, ou Grace pourra se détendre sur la plage pendant qu’il guerroie. Il ne sait pas ce qu'il fait et où il va en réalité, il s'y prend d'une manière catastrophique en subissant et en improvisant à chaque événement qui s'impose à lui. Il tuera des gens dans des circonstances accidentelles mais assumées, naïvement il...
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