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Le Dimanche du souvenir
Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Belfond

Le Dimanche du souvenir

Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 24/08/2023
Après la révélation Tout ce qui est solide se dissout dans l’air, lauréat du Prix Lire-L’Express du Premier roman étranger, Darragh McKeon revient avec une œuvre puissante qui raconte les cicatrices que l’Histoire laisse dans les cœurs et les esprits.
Dans une rue de New York, Simon s’effondre, pris d’une violente crise d’épilepsie. Il n’en avait plus fait depuis près de trente ans. Alors qu’il attend l’opération qui viendra le... Dans une rue de New York, Simon s’effondre, pris d’une violente crise d’épilepsie. Il n’en avait plus fait depuis près de trente ans. Alors qu’il attend l’opération qui viendra le soulager, Simon comprend que sa propre réparation passe par l’exploration de l’événement qui a marqué sa vie.
 
Le 8 novembre 1987, pendant...
Dans une rue de New York, Simon s’effondre, pris d’une violente crise d’épilepsie. Il n’en avait plus fait depuis près de trente ans. Alors qu’il attend l’opération qui viendra le soulager, Simon comprend que sa propre réparation passe par l’exploration de l’événement qui a marqué sa vie.
 
Le 8 novembre 1987, pendant le Dimanche du souvenir, un attentat de l’IRA faisait onze morts et soixante-trois blessés dans la ville d’Enniskillen.
 
Simon avait quinze ans. Il rêvait de fuir cette Irlande taiseuse, marquée par la violence.
De l’autre côté de la frontière, un autre garçon rêvait aussi d’échapper à son destin.
 
L’un deviendra victime, l’autre sera bourreau, mais tous deux porteront en eux la tragédie nord-irlandaise…
 
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EAN : 9782714499011
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782714499011
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 14/01/2024
    Elle est très forte et puissante , cette histoire de deux garçons autour d’un attentat de l’IRA, le 8 novembre 1987. L’un est victime (Simon), l’autre est bourreau mais la vie de chacun sera impactée à jamais par ce Dimanche du souvenir. Encore une bonne pioche parmi les auteurs irlandais dans ce roman introspectif qui certes m’a perdu un peu à un moment donné (mais peut-être par manque de concentration de ma part) qui plonge dans les « Troubles » avec un angle particulièrement original ! L'un des deux protagonistes , Simon est atteint de crises d’épilepsie et en avançant dans la lecture de ce roman, on se rend compte que chaque épisode de crises est lié à certains événements de sa vie. Je ne sais pas si cela a un fondement scientifique, si on peut expliquer certaines épilepsie comme une manifestation d’un trauma psychologique mais ayant plusieurs personnes souffrant de cette maladie dans mon entourage, cela m’a forcément intéressé.
  • Gilab 22/10/2023
    « Comment tu t’appelles fiston ? » Cette phrase sera le seul point de rencontre de deux Irlandais à la veille d’un événement dramatique. Celui à qui s’adresse la question sera, à l’âge adulte le narrateur de la première partie du livre et il en viendra à imaginer l’auteur de la question, objet de la seconde partie de ce roman. Cette construction surprend le lecteur . Ça commence gentiment sans réelle aspérité alors que la seconde partie vous embarque et il devient difficile de lâcher le récit. C’est finement et remarquablement bien écrit et j’ai été agréablement surpris. Un très bon second roman de cet auteur prometteur.
  • LadyDoubleH 12/10/2023
    « Comment tu t'appelles, fiston ? » J'écris un peu à chaud, là, car ce roman m'a bouleversée. Je l'ai terminé hier, quasiment en apnée tellement j'ai l'impression d'avoir lu la deuxième moitié sans même faire une pause ni m'en rendre compte, complètement immergée dans ma lecture, tendue, dévastée par certains passages, bousculée par mes interrogations, inquiète quant au devenir des personnages. Et pourtant, au début du roman, ce n'était pas gagné. Il me manquait quelque chose, j'avais l'impression d'un détachement excessif, voir même d'un néant d'affect et d'émotion plutôt choquant vu ce qui était raconté. Je me suis dit, bon, de deux choses l'une, soit je vais passer à côté de cette lecture car le style me tient à distance – soit c'est fait exprès. Et puis soudain, bim, l'histoire prend un tournant réellement inattendu et tout commence à faire sens. le coup de coeur m'a quasi prise par surprise et presque assommée, tellement je ne m'y attendais pas. J'ai été happée par ma lecture, par l'écriture, par la petite histoire qui se mêle de plus en plus à la « grande », par la justesse et la profondeur de la plume de Darragh McKeon. Simon Hanlon, le narrateur, est épileptique. le roman commence alors que ses crises viennent de reprendre, après des décennies de dormance. Il avait quinze ans lorsque les premières sont apparues. Il habitait en Irlande du Nord. « le 8 novembre 1987, l'IRA fit exploser une bombe à Enniskillen. ma ville d'origine. Onze personnes furent tuées. Soixante-trois autres grièvement blessées. Ce fut le pire moment de la triste histoire des Troubles. Mon père et moi étions présents. Mes premières crises d'épilepsie se manifestèrent peu après ». La bombe explosa lors de la procession civile du Dimanche du souvenir, jour de commémoration des soldats britanniques morts – Enniskillen se situant tout au bout sud-est du Lough Erne, non loin de la frontière avec la République d'Irlande. Je ne vais pas vous en dire plus. Je vous laisse la découverte et la surprise. Juste que le dimanche du souvenir n'est pas « encore un » livre sur les Troubles. Il possède une vraie originalité, que ce soit la finesse et la maîtrise remarquables de sa construction ou la richesse des thèmes abordés : l'épilepsie, l'impact du deuil et de la culpabilité sur l'esprit humain, le quotidien pendant les Troubles et le processus de radicalisation, ses réflexions approfondies sur la conscience, la mémoire, l'imagination et les souvenirs. L'écriture de Darragh McKeon est d'une précision redoutable, du début à la fin. "Il est des choses que les gens dissimulent derrière les mots, il y a des mots cachés à l'intérieur des choses, comprimés, prêts à fleurir à tout moment."« Comment tu t'appelles, fiston ? » J'écris un peu à chaud, là, car ce roman m'a bouleversée. Je l'ai terminé hier, quasiment en apnée tellement j'ai l'impression d'avoir lu la deuxième moitié sans même faire une pause ni m'en rendre compte, complètement immergée dans ma lecture, tendue, dévastée par certains passages, bousculée par mes interrogations, inquiète quant au devenir des personnages. Et pourtant, au début du roman, ce n'était pas gagné. Il me manquait quelque chose, j'avais l'impression d'un détachement excessif, voir même d'un néant d'affect et d'émotion plutôt choquant vu ce qui était raconté. Je me suis dit, bon, de deux choses l'une, soit je vais passer à côté de cette lecture car le style me tient à distance – soit c'est fait exprès. Et puis soudain, bim, l'histoire prend un tournant réellement inattendu et tout commence à faire sens. le coup de coeur m'a quasi prise par surprise et presque assommée, tellement je ne m'y attendais pas. J'ai été happée par ma lecture, par l'écriture, par la petite histoire qui se mêle de plus en plus à la « grande », par la justesse et la profondeur de la plume de Darragh McKeon. Simon Hanlon, le narrateur, est épileptique. le roman commence...
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  • valochemat 09/10/2023
    Simon, la cinquantaine, a quitté l’Irlande dans sa jeunesse et vit aujourd’hui à New-York. Il vient de subir une opération du cerveau pour en finir avec ses crises d’épilepsie. Sur la vidéo de l’intervention qui lui a été remise, il s’entend murmurer une phrase : « Comment tu t’appelles fiston ? ». Cette phrase qu’il entend à chaque crise. Ces crises qui ont débuté à l’âge de 15 ans juste après l’attentat du 8 novembre 1987 perpétré par l’IRA dans la ville nord-irlandaise d'Enniskillen durant le Dimanche du souvenir où Simon était présent avec son père. Sa mémoire nous emmène sur les traces de son enfance dans la ferme familiale à Lisnarick Irlande. Une enfance meurtrie par le décès de sa mère atteinte d’un cancer puis par cette attaque à laquelle il va chercher un sens en imaginant la vie du bourreau à qui il attribue la phrase fatidique qu’il a entendue un jour et qu’il continue d’entendre à chaque crise « Comment tu t’appelles fiston ? ». Ce roman retrace bien entendu l’histoire des Troubles survenus dans le pays vers 1970 et qui ont pris de l’ampleur en 1981 après le décès de Bobby Sands des suites d’une grève de la faim. Mais c’est surtout de vies chamboulées par le conflit nord-irlandais dont il s’agit ici. Des vies marquées à jamais par le traumatisme et par la culpabilité qui n’est pas toujours du côté que l’on croit. Cette approche romanesque pour imaginer les vies ordinaires d’une victime et d’un bourreau dans les moments qui ont précédé l’épisode tragique du Dimanche du souvenir est habile et extrêmement crédible grâce à un grand sens du détail qui nous fait pénétrer dans le quotidien et l’intimité des personnages. Deux personnages opposés en apparence mais qui ont finalement des similitudes. C’est une belle découverte pour ce roman qui ne porte aucun jugement, perpétue le souvenir et ouvre à la réflexion. « Qu’il y a-t-il de lui en moi, qu’y a-t-il de moi en lui ? » est la citation de Brian Keenan qui ouvre ce roman. Ce roman nous place des deux côtés de la barrière et nous oblige à réfléchir sur la radicalisation et les motivations qui poussent parfois à commettre des actes irréparables un peu comme c'était déjà le cas, dans un autre registre, dans « Nous, les Allemands » d'Alexander Starritt paru également chez Belfond en 2022. Simon, la cinquantaine, a quitté l’Irlande dans sa jeunesse et vit aujourd’hui à New-York. Il vient de subir une opération du cerveau pour en finir avec ses crises d’épilepsie. Sur la vidéo de l’intervention qui lui a été remise, il s’entend murmurer une phrase : « Comment tu t’appelles fiston ? ». Cette phrase qu’il entend à chaque crise. Ces crises qui ont débuté à l’âge de 15 ans juste après l’attentat du 8 novembre 1987 perpétré par l’IRA dans la ville nord-irlandaise d'Enniskillen durant le Dimanche du souvenir où Simon était présent avec son père. Sa mémoire nous emmène sur les traces de son enfance dans la ferme familiale à Lisnarick Irlande. Une enfance meurtrie par le décès de sa mère atteinte d’un cancer puis par cette attaque à laquelle il va chercher un sens en imaginant la vie du bourreau à qui il attribue la phrase fatidique qu’il a entendue un jour et qu’il continue d’entendre à chaque crise « Comment tu t’appelles fiston ? ». Ce roman retrace bien entendu l’histoire des Troubles survenus dans le pays vers 1970 et qui ont pris de l’ampleur en 1981 après le décès de Bobby Sands des suites d’une grève de la...
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  • ceciloule 07/10/2023
    Dans ce roman à la narration fluctuante, Darragh McKeon se glisse dans la peau d'un narrateur épileptique qui a connu les Troubles, adolescent. Il souligne ainsi la force de la mémoire et de l'imaginaire tout en évoquant avec subtilité et ampleur ce conflit complexe (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/10/07/le-dimanche-du-souvenir-darragh-mckeon/)
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