Les Détectives du Yorkshire - Tome 1 Rendez-vous avec le crime : Le livre de Julia Chapman

Depuis des mois je pense à reprendre le format audio qui n’a pas toujours été une réussite pour moi. Et bien vous savez grâce à quoi j’ai été réconciliée avec ce format ? Ce premier tome oui oui ! Depuis deux ans je voulais à mon tour découvrir le cosy mystery/murder et j’entendais tellement de bien de cette saga que j’ai fini par me lancer et quelle découverte ! #10240; J’ai complètement accroché à l’histoire et à la narratrice. Pendant mes footings, mon rangement, j’étais moi aussi dans le Yorkshire, à Bruncliffe en compagnie de Samson et Delilah et qu’est-ce que j’étais bien à leurs côtés ! Ambiance small town où tout le monde se connaît et connaît surtout les petits secrets de chacun, je dois dire que j’ai pas mal ri. Entre les personnages bourrus, les commères du village et l’agence de rencontres de Delilah, impossible de s’ennuyer ! #10240; On s’attache beaucoup aux personnages dès le premier tome donc qu’est-ce que ça doit être au bout du dixième ! L’enquête n’est pas la plus haletante mais elle nous tient en alerte tout du long. Les secrets de Samson et Delilah ainsi que leurs piques constants rendent le tout très addictif, je continuerai donc avec plaisir cette saga !

Je me suis lancée dans ce roman avec curiosité, attirée par l’ambiance cosy et prometteuse d’un polar à l’anglaise, dans un petit village du Yorkshire. Le résumé laissait entrevoir une intrigue intrigante, avec une touche d’humour et un duo de personnages aux caractères bien trempés. Malheureusement, malgré tous ces éléments séduisants sur le papier, je n’ai pas accroché. J’ai lu environ la moitié du livre, mais j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. L’intrigue met trop de temps à se mettre en place, et je me suis souvent demandé quand l’enquête allait vraiment démarrer. Les personnages sont plutôt sympathiques, l’écriture fluide, mais l’ensemble manquait de rythme à mon goût. J’attendais plus de suspense, ou au moins quelques rebondissements pour relancer l’intérêt. Au final, je suis passée à un autre livre. Peut-être que l’histoire décolle dans la seconde moitié, mais je n’avais plus la motivation nécessaire pour continuer. Ce n’était tout simplement pas le bon livre pour moi, du moins pas à ce moment-là. Cela dit, je comprends que d’autres lecteurs ou lectrices puissent apprécier cette ambiance calme, les décors bucoliques et la relation qui se tisse lentement entre les deux protagonistes. Ce premier tome semble poser les bases d’une série au long cours, et je pense que ceux qui aiment les cosy mysteries lents mais attachants y trouveront sans doute leur compte.

Nouvelle grande fan de cosy crime, j'ai découvert le genre avec Le chat du bibliothécaire, ma première saga de cosy mystery. Puisque j'ai malheureusement fini de lire les 9 tomes parus à ce jour en français et que le cosy crime est devenu mon genre préféré, me faisant retrouver le goût de la lecture, me voilà partie pour une nouvelle saga : Les détectives du Yorkshire. J'étais très triste de quitter Charlie et son maine coon Diesel, mais ravie de quitter le Mississippi pour le Yorkshire #x1f6eb, avec beaucoup d'enthousiasme à l'idée de découvrir cette saga, tant plébiscitée par les amateurs du genre. Et bonne nouvelle, ce tome 1 a été à la hauteur de mes attentes et j'ai bien entendu pris rendez-vous avec les 9 autres tomes que je compte lire plus ou moins dans la foulée. Avant de commencer, petite info à destination des lecteurs de cette critique qui se renseigneraient sur cette saga : j'ai les éditions collectors en double-tome, et elles sont, une fois n'est pas coutume, très économiques par rapport à l'achat des 10 tomes classiques (et très jolies, bien que ce 'e soit pas l'argument qui m'ait convaincue). En effet, j'ai le plaisir de vous informer que vous aurez les 10 tomes pour 100 € au lieu de 150 €, soit une économie de 33,3... % ! Pas mal du tout quand même #x1f60d ! Bon, à présent, passons aux choses sérieuses, c'est-à-dire ma critique de ce livre. J'avais beaucoup d'attente étant donné que cette saga est fréquemment considérée comme la meilleure du genre, eh bien, bonne nouvelle : bien que pour des raisons différentes, elle rejoint le rang de mes sagas de cosy crime préférées, avec Le chat du bibliothécaire bien sûr. Alors, je sais : je n'ai lu qu'une saga et un tome, mais maintenant que j'ai fait des recherches plus approfondies (au pris de nombreuses heures passées à éplucher les critiques sur Babelio #x1f605), je suis convaincue que ces deux-là resteront indétrônables. L'avantage de les enchaîner, c'est que j'étais plus que ravie de quitter les États-Unis (pardon mais goût personnel : pas le moindre soupçon d'American Dream chez moi) pour la Grande-Bretagne... Et aussi , eh bien, de retrouver des personnages plus jeunes, c'est-à-dire trentenaires, puisqu'en passant du young adult à ma saga précédente, j'avais vu les personnages principaux prendre pas moins de 40 ans d'un seul coup #x1f602 ! L'inconvénient, par contre, c'est que je ne me suis pas encore attachée à l'adorable Calimero : pardon, mais un certain maine coon 1 mètre 20 et de 16 kilos qui gazouillait et se frottait aux jambes toutes les trois pages lui fait sacrément concurrence, il faut bien le dire ! Ce qui m'a le plus impressionnée dans cette saga (car oui, je suis déjà conquise #x1f973), c'est le style d'écriture de l'auteure. Waouh, quel plaisir de retrouver un livre aussi bien écrit et au style autant entraînant ! Et quelques autres choses bien sûr : déjà, contrairement à d'autres cosy crime, les meurtres débutent dès les premières lignes du roman, ensuite, nos détectives amateurs n'ont pas une traître idée de qui est le meurtrier et de quel est son mobile (car cette fois, les assassinés ne sont pas des personnages odieux que personne ne pleure, mais bien de gentils personnages pour lesquels on est sincèrement peinés) et parce que, ici, on ne devine pas l'identité du suspect dès les 100 premières pages, mais on prend plaisir à se méprendre de la même manière que nos détectives amateurs, et nous tombons plusieurs fois dans le panneau. En revanche, pardon mais la prochaine fois que je lis que les cosy crime se caractérisent par L'ABSENCE de meurtre violent... Eh bien, pardon mais je suis de plus en plus convaincue qu'ils s'agit d'une pub (partiellement) mensongère pour attirer les lecteur.e.s qui n'ont, comme moi, j'avais mis les pieds dans le genre policier pour préserver leurs âmes sensibles. Car, non seulement les meurtres de ce (savoureux) roman sont bel et bien violents (je sais : je n'ai jamais lu de policiers et j'imagine bien qu'ils sont presque doux en comparaison #x1f628) mais en plus... Désolée mais moi, j'appelle ça un tueur en série. Trois morts quand même, mais on était à deux doigts d'en avoir NEUFS !! Et en 400 pages... Bon, là, je critique, mais en réalité, et vous l'aurez compris, j'adore cette saga ! Elle est tellement bien écrit que mon rythme de lecture diminue drastiquement pour en profiter pleinement (de 100, en pics vers la fin de certains livres, à 60 pages tout juste en une heure) et pour avoir le temps de m'immerger pleinement dedans, je ne la lis que si j'ai une à deux heures devant moi, quitte à accepter d'avoir plusieurs livres en cours. Et d'ailleurs, soit dit en passant, j'ai été impressionnée par la vitesse à laquelle on s'immerge dans l'histoire : dans les cosy crime, il me faut généralement une vingtaine de minutes, alors que là, j'étais pleinement plongée dans l'histoire en moins de 10 pages, ce qui est vraiment impressionnant et prouve une fois, une fois encore, les qualités de cette saga ! Bon, cette fois, j'y vais : désolée mais, ce soir, j'ai rendez-vous avec le mal #x1f609 ! Bonnes lectures à tou.te.s #x1f4d6#x1f917 !!

Un premier rendez-vous concluant avec Samson et Delilah à Bruncliffe dans le Yorkshire, village que Delilah Metcalfe n’a jamais quitté et où revient Samson O’Brien après quatorze années d’absence. Delilah a du mal à boucler les fins de mois depuis qu’elle a ouvert une agence de rencontres, en plus de sa boîte informatique initiale, la voilà obligée de louer le local au dessus de son entreprise si elle ne veut pas faire banqueroute, et c’est en grinçant des dents qu’elle découvre non seulement que son locataire n’est autre que Samson, mais qu’en plus il ouvre un bureau de détective qui porte les mêmes initiales que sa société : A.R.V., soit Agence de Rencontres des Vallons ou Agence de Recherches des Vallons selon que vous vous trouvez au rez-de-chaussée ou au premier étage de l’immeuble ! Et paf ! V’la ti pas que deux morts brutales viennent troubler la paisible bourgade de Bruncliffe, que Samson est engagé pour enquêter et que les défunts sont des clients de l’agence de Delilah, elle est suffisamment sur la corde raide que pour supporter de s’attirer une mauvaise publicité, c’est pour sauver sa peau qu’elle va aider son locataire à faire la lumière sur ces décès troublants. Un début de série bien sympathique et très divertissant; le style est dynamique, drôle, un brin cynique; l’intrigue est solide, elle tient la route et last but not least, l’écriture n’est pas mal du tout. Je vais déjà de ce pas retrouver dans le deuxième tome ce tandem charmeur, charmant, ce village et ses habitants distrayants, drôles, impatiente d’en apprendre plus sur le pourquoi Samson, flic réputé à Londres, s’est réfugié dans son village natal pour fuir des ennuis professionnels graves, sur le comment Delilah va se remuer pour sortir son entreprise de la mouise financière, sur l’évolution du duo et des personnages récurrents.