Les Chroniques de Fogas - Tome 2 Le Retour du parisien : Le livre de Julia Chapman

L'auberge m'avait plu ... j'ai enchainé avec ce second opus des chroniques de Fogas où la tranquillité du petit village est mise à mal par l'arrivée de deux trouble fête. Le neveu de l'épicier qui vient se mettre au vert à la campagne après des années de finance à Paris et qui non content de récupérer sa part d'héritage veut tout révolutionner dans la boutique, la gestion des stocks, la remise au goût du jour de l'épicerie de campagne restée dans son jus depuis l'ouverture !  Mais un autre homme rôde dans la commune, ombre menaçante dont on ne sait trop qui il vient rechercher  Bref, à nouveau un roman plaisant, bon enfant, aux personnages attachants, au gentil fantôme qui fait quelques farces et à la bonne humeur générale ...  La suite de la série m'attend dans ma liseuse.  A suivre, donc ! 

Quand une petite commune entre en ébullition... Depuis le départ de son mari Jacques, Josette s’occupe seule de l’épicerie de Fogas. Et si les habitants de cette petite commune pyrénéenne ont des réclamations à faire sur la fraîcheur de ses baguettes, eh bien qu’ils osent ! Josette tient à son commerce comme à la prunelle de ses yeux. Mais l’arrivée de Fabian, son neveu parisien, va la bouleverser. Propriétaire de la moitié de l’épicerie, le jeune homme a fui la capitale et son travail dans la finance. Plein d’idées et de bonne volonté, il veut tout moderniser. Mal lui en prend ! Un Parisien qui vient tout chambouler à Fogas ? Impensable... Un roman distrayant mais pas seulement...

Deuxième volet des chroniques de Fogas et deuxième coup de cœur. J’adore cette série qui arrive à m’embarquer presque malgré moi. Même si ce n’est pas indispensable, il vaut mieux d’abord lire le tome 1, L’auberge. Il nous présente les habitants de ce petit village des Pyrénées qui deviennent très vite des personnages que l’on n’a pas envie de quitter. Il était axé sur le rachat et la réouverture de l’auberge du village par un couple d’anglais. Ici, il s’agit de l’épicerie tenue par Josette, veuve depuis quelque temps. Elle voit le fantôme de son mari, Jacques (facétieux et très attachant lui aussi). Elle n’en a parlé à personne de peur de passer pour folle. Josette n’a jamais eu d’enfant, mais elle a un neveu du côté de son mari. Fabian, un parisien passionné de » chiffres » qui revient à Fogas. La moitié de l’épicerie lui appartient et il compte bien la moderniser et la rentabiliser. Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu. Quel plaisir de retrouver tout ce petit monde ! Chaque personnage a son rôle à jouer, plus ou moins important, mais essentiel. C’est presque comme si je n’étais jamais partie. On participe à la vie du village, tantôt avec des sourires, tantôt avec de la nostalgie, de la tristesse ou même du suspense. C’est ce que j’aime dans cette série. Ce n’est pas un feel good, ni une romance, ni un polar. Mais « simplement » l’histoire d’un village et de ses habitants, avec leurs joies, leurs peines, leurs ragots et leur volonté de « bien faire ». C’est juste vivant, avec des situations parfois un peu rocambolesques mais dans l’absolu réalistes (vous ne verrez plus la baguette de pain rassis ou les vélos du même œil je pense…). Ça reste léger bien sûr, mais pas tant que ça. L’auteure effleure certains thèmes comme la modernisation et la rentabilité à tout prix, les violences conjugales, le harcèlement. Pas d’insistance, on n’est pas dans un roman noir, mais… Je pars une fois de plus avec regret. J’aurais voulu faire durer ma lecture plus longtemps, mais le livre est difficile à lâcher une fois entamé. Je me sens bien à Fogas, je me suis attachée sans même m’en apercevoir à ce petit village pas si tranquille que ça et à ses habitants. Entre solidarité, bienveillance, ragots et secrets, « le parisien » aura fort à faire. Pour notre plus grand plaisir ! Un vrai moment de détente dans un univers auquel on s’attache et qui retient sans qu’on s’en aperçoive. Bref, un 2ème coup de cœur. Hâte de retourner à Fogas avec le tome 3 qui sera axé sur Véronique, La demoiselle de la poste.

C'est mon troisième tome des chroniques de ce petit village. Lecture facile et reposante, un peu ronron. Le schéma est le même pour tous les volumes. j'ai quand même trouvé quelques longueurs. Dans ce tome, j'ai trouvé le "personnage" de Jacques un peu trop envahissant, c'est mignon ce fantôme mais le voir écrire des mots sur le sol en soufflant sur la poussière du chantier ....ça m'agace un peu.