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Prédation
Nature, le nouvel eldorado de la finance
Collection : Cahiers libres
Date de parution : 13/05/2015
Éditeurs :
La Découverte

Prédation

Nature, le nouvel eldorado de la finance

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Collection : Cahiers libres
Date de parution : 13/05/2015
La protection de l’environnement est un marché mondial juteux. On connaissait le business du « développement durable » et de la « croissance verte ». Mais on ignore souvent qu’un pas supplémentaire vient d’être franchi : désormais, terres, animaux et végétaux sont transformés en produits financiers. Cette enquête impressionnante raconte l’histoire de la mainmise sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, véritable entreprise de prédation. Avec un film documentaire sur Arte.
 
La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être... La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De... La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.
Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation. Elle révèle que des banques et des fonds d’investissement achètent aujourd’hui d’immenses zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger, partout dans le monde, pour les échanger sur des marchés. Elle dévoile également le rôle crucial des lobbies, qui s’activent auprès des institutions européennes et internationales pour favoriser le développement de cette branche financière du green business.
Sandrine Feydel et Christophe Bonneuil nous conduisent en Ouganda, au Brésil, en Amazonie, aux États-Unis et en Malaisie, où des bio-banques « protègent » désormais des écosystèmes en danger. Ils décrivent les dangers auxquels se trouvent alors exposés les populations locales et leur environnement naturel. Ils montrent enfin que ce sont souvent les entreprises les plus destructrices de l’environnement, comme les industries minières et pétrolières, qui s’intéressent à ces marchés, et que les institutions financières responsables de la crise des subprimes en 2008 n’en ont décidément tiré aucune leçon et nous préparent un « krach vert »…
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EAN : 9782707186164
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782707186164
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

La nature devient un actif comme les autres, sur lequel il est possible de spéculer. C’est le constat effarant dressé par Sandrine Feydel, journaliste, et Christophe Bonneuil, chercheur au CNRS. Aux Etats-Unis, en Ouganda, au Brésil ou en Malaisie, des « biobanques » font désormais main basse sur des zones naturelles riches en espèces animales et végétales en danger. Cela leur permet de vendre des titres « forêts » ou des titres « mouches » aux entreprises souhaitant réduire leur empreinte sur l’environnement. Le hic ? C’est la recherche du rendement qui prévaut, as le maintien de la biodiversité. Accablant.
 
L'Expansion

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Godefroid 22/11/2015
    Admirablement documenté et argumenté, Prédation est un réquisitoire implacable contre la récupération par le capitalisme extractiviste qui ravage la Terre des désastres qu'il a lui-même causés. Ou comment faire encore de l'argent en misant sur la raréfaction des paysages, de certaines espèces vivantes ou bien des ressources vitales... telle que l'eau, et bientôt l'air. Sorti un bon semestre avant l'ouverture en fanfare de la COP21, grande kermesse pour le climat (à quand un "we are the world" pour dire que la montée des eaux, c'est mal ?), ce livre démasque les pompiers pyromanes que sont les multinationales des ressources minières, de l'énergie, et celles de la finance qui les soutiennent. Ainsi que l'ensemble des régimes politiques à leur botte. Et, effectivement, on n'est pas déçu par le type de mesures "écologiques" proposées par ces malfaisants: toutes aboutissent à mettre à prix le vivant et faire en sorte de pouvoir poursuivre les ravages en toute légalité. Les exemples sont légions, effarants, parfaitement vérifiables. On peut être légitimement effondré par ce qui est rapporté ici, et craindre pour l'avenir de l'humanité... même pas à long terme. En général, ce genre d'ouvrage se termine par un chapitre optimiste qui, de manière plus ou moins forcée et saugrenue, donne des pistes pour s'en sortir. Les auteurs ont la bonne idée de prendre le contre-pied de cette irritante coutume ; il terminent leur ouvrage par le déroulé d'un scénario catastrophe prophétisant un double effondrement, boursier et écologique, logiquement produit par les dispositions terribles actuellement en cours d'élaboration dans les salons feutrés accueillant discrètement think tanks et autres groupes d'influence gavés de dollars. Au secours.Admirablement documenté et argumenté, Prédation est un réquisitoire implacable contre la récupération par le capitalisme extractiviste qui ravage la Terre des désastres qu'il a lui-même causés. Ou comment faire encore de l'argent en misant sur la raréfaction des paysages, de certaines espèces vivantes ou bien des ressources vitales... telle que l'eau, et bientôt l'air. Sorti un bon semestre avant l'ouverture en fanfare de la COP21, grande kermesse pour le climat (à quand un "we are the world" pour dire que la montée des eaux, c'est mal ?), ce livre démasque les pompiers pyromanes que sont les multinationales des ressources minières, de l'énergie, et celles de la finance qui les soutiennent. Ainsi que l'ensemble des régimes politiques à leur botte. Et, effectivement, on n'est pas déçu par le type de mesures "écologiques" proposées par ces malfaisants: toutes aboutissent à mettre à prix le vivant et faire en sorte de pouvoir poursuivre les ravages en toute légalité. Les exemples sont légions, effarants, parfaitement vérifiables. On peut être légitimement effondré par ce qui est rapporté ici, et craindre pour l'avenir de l'humanité... même pas à long terme. En général, ce genre d'ouvrage se termine par un chapitre optimiste qui, de manière plus ou...
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