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Retour au meilleur des mondes
Denise Meunier (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/10/2013
Éditeurs :
Plon

Retour au meilleur des mondes

Denise Meunier (traduit par)
Collection : Feux croisés
Date de parution : 24/10/2013

Aldous Huxley revient sur son grand classique de la science-fiction dans un texte plus pamphlétaire.

Trente ans après Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley revient sur ce roman phare de la science-fiction pour constater que l’évolution qu’il imaginait dans les années 1930 se révèle une...

Trente ans après Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley revient sur ce roman phare de la science-fiction pour constater que l’évolution qu’il imaginait dans les années 1930 se révèle une véritable prédiction.
Le monde qu’il a vu émerger – la dictature scientifique, l’homme transformé en esclave amoureux de sa servitude, la...

Trente ans après Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley revient sur ce roman phare de la science-fiction pour constater que l’évolution qu’il imaginait dans les années 1930 se révèle une véritable prédiction.
Le monde qu’il a vu émerger – la dictature scientifique, l’homme transformé en esclave amoureux de sa servitude, la montée des fanatismes, le cauchemar de l’organisation intégrale – est déjà en train de prendre forme sous ses yeux à la fin des années 1950.
Dans cet essai d’une étonnante lucidité, il nous offre un regard percutant sur les évolutions sociales et politiques de son temps.

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EAN : 9782259222686
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782259222686
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ZennYX 28/01/2024
    Aldous Huxley revient plusieurs années plus tard sur son œuvre la plus connue et c'est très intéressant. On voit qu'il a peur de l'avenir, de comment la société pourrait mal tourner. Il repère donc des signes de décadences de son époque et explique plusieurs choses qui peuvent nous mener à un monde dystopique, tout en se basant sur le Meilleur des Mondes (ou d'autres romans comme 1984). Je ne sais pas si ce qu'il décrit arrivera un jour, mais je pense que c'est un très bon essai à lire.
  • Andromeda06 12/12/2023
    C'est après avoir lu, tout récemment, "Le meilleur des mondes", que je me suis rendu compte qu'Aldous Huxley était revenu sur son œuvre plus de vingt ans après. J'étais à la fois très curieuse et très réticente vis-à-vis de cet essai. Curieuse parce qu'entre l'écriture de ces deux livres, il y a eu la Seconde Guerre mondiale, et j'imaginais bien comment les perceptions de l'auteur ont pu changer ou s'éclairer. Réticente parce que justement essai ne veut pas dire fiction, et que j'avais un peu peur que ce soit un peu trop "analytique" et sans doute quelque peu ennuyant. Et analytique, ça l'est, autant que critique. Aldous Huxley nous expose ici une sorte de comparaison entre sa Fable prophétique, comme il appelle "Le meilleur des mondes", et la société actuelle et son devenir (celle de 1958, date à laquelle a été publié cet essai). Pour étayer ses points de vue, il ne manque pas d'arguments, derrière lesquels on peut se rendre compte de son travail de recherche bien documenté. Il revient essentiellement sur les mêmes points pour expliquer les différentes causes pouvant amener aux dictatures : surpopulation, manque de ressources, insécurité économique et politique, agitations sociales, progrès de la science et des technologies. On ne peut pas dire qu'il soit en retard sur son temps, ayant prédit des événements qui ont eu lieu bien après l'écriture de cet essai ou en train ou sur le point de se produire d'ici peu... Évidemment, vu l'époque (1958), avec ce qui s'est passé peu avant (Seconde Guerre mondiale) et ce qui se passait sur le moment (Guerre froide), Huxley s'est appuyé sur ce qu'il a vécu et était en train de vivre. Souvent, il revient sur le nazisme et le stalinisme. Il a des idées bien arrêtées, certaines un peu désuètes pour aujourd'hui, d'autres avec lesquelles je n'ai pas tellement adhérées, mais il sait de quoi il parle et on ne peut le lui reprocher. La lecture de cet essai s'est révélée bien plus facile que ce que je m'étais imaginé. L'auteur étaye ses points de vue et arguments fort simplement, sans trop de redondance même s'il revient souvent sur les mêmes points. Certains chapitres sont sans aucun doute plus intéressants que d'autres, notamment lorsqu'il compare son roman ou "1984" de George Orwell avec Hitler, ou encore lorsqu'il expose les différentes manières de manipuler (en masse ou individuellement). J'ignore si j'ai tout bien compris mais je l'ai lu très rapidement. Ce n'est pas quelque chose que je lirai régulièrement, mais je n'ai aucun regret de l'avoir finalement lu et de m'être forcée à l'ouvrir (oui parce qu'après acquisition de ce livre, et allez savoir pourquoi, je n'en avais plus du tout envie). C'est après avoir lu, tout récemment, "Le meilleur des mondes", que je me suis rendu compte qu'Aldous Huxley était revenu sur son œuvre plus de vingt ans après. J'étais à la fois très curieuse et très réticente vis-à-vis de cet essai. Curieuse parce qu'entre l'écriture de ces deux livres, il y a eu la Seconde Guerre mondiale, et j'imaginais bien comment les perceptions de l'auteur ont pu changer ou s'éclairer. Réticente parce que justement essai ne veut pas dire fiction, et que j'avais un peu peur que ce soit un peu trop "analytique" et sans doute quelque peu ennuyant. Et analytique, ça l'est, autant que critique. Aldous Huxley nous expose ici une sorte de comparaison entre sa Fable prophétique, comme il appelle "Le meilleur des mondes", et la société actuelle et son devenir (celle de 1958, date à laquelle a été publié cet essai). Pour étayer ses points de vue, il ne manque pas d'arguments, derrière lesquels on peut se rendre compte de son travail de recherche bien documenté. Il revient essentiellement sur les mêmes points pour expliquer les différentes causes pouvant amener aux dictatures : surpopulation, manque de ressources, insécurité économique et politique, agitations sociales, progrès de la science...
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  • Franc_Cot 24/07/2023
    L’auteur britannique nous propose de revenir 27 ans après son livre dystopique le meilleur des mondes (1931). Il semblerait que ses anticipations tendent à se réaliser un peu trop tôt. Il nous propose plusieurs axes de développement : la surpopulation et la manière dont il faut la réduire pour éviter le gaspillage des ressources ainsi que la répartition autoritaire de celle-ci. Notamment dans les pays sous-développés. La médecine qui a réduit la mortalité infantile et permet à des personnes au matériel génétique moins qualitatif de le diffuser quand même, réduisant la qualité génétique de l’humanité. Il aborde aussi différentes manières de faire de la propagande en démocratie et sous une dictature. Certaines peuvent paraître un peu désuètes, mais restent intéressantes. Et enfin, il nous montre que les Occidentaux, par le biais du progrès technique, tendent à voir les pouvoirs et les capitaux de plus en plus concentrés entre les mêmes mains. La partie sur le fait que les centres urbains tendent à faire ressembler l'homme à une termite est très intéressante. Selon lui l'homme devrait se comporter comme dans une meute ou une harde d'éléphant or ici, les organisations nous forcent à nous comporter comme des termites ou des fourmis. En issue, il nous propose des pistes de réflexion pour éviter ces problèmes. Mais il s’inquiète du fait que les jeunes Américains — qui ont 70/80 ans aujourd’hui — abreuvés par la télévision préféreraient délaisser une partie de leur liberté contre l’opulence matérielle, d’après un sondage de l’époque. On peut faire un lien avec la France contre les robots de Georges Bernanos. Il voyait l’émergence d’une société mécanisée et automatisée à la sortie de la guerre avec comme thème commun la puissance des médias.L’auteur britannique nous propose de revenir 27 ans après son livre dystopique le meilleur des mondes (1931). Il semblerait que ses anticipations tendent à se réaliser un peu trop tôt. Il nous propose plusieurs axes de développement : la surpopulation et la manière dont il faut la réduire pour éviter le gaspillage des ressources ainsi que la répartition autoritaire de celle-ci. Notamment dans les pays sous-développés. La médecine qui a réduit la mortalité infantile et permet à des personnes au matériel génétique moins qualitatif de le diffuser quand même, réduisant la qualité génétique de l’humanité. Il aborde aussi différentes manières de faire de la propagande en démocratie et sous une dictature. Certaines peuvent paraître un peu désuètes, mais restent intéressantes. Et enfin, il nous montre que les Occidentaux, par le biais du progrès technique, tendent à voir les pouvoirs et les capitaux de plus en plus concentrés entre les mêmes mains. La partie sur le fait que les centres urbains tendent à faire ressembler l'homme à une termite est très intéressante. Selon lui l'homme devrait se comporter comme dans une meute ou une harde d'éléphant or ici, les organisations nous forcent à nous comporter comme des termites ou des fourmis. En issue, il...
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  • Guiguisch 13/11/2022
    Cet ouvrage n'est pas, contrairement à ce que je pensais, la suite du "Meilleur des mondes" mais une auto-analyse du roman une vingtaine d'années après sa publication. Aldous Huxley y compare la dictature de son récit futuriste avec les avancées technologiques et les événements qui se sont déroulés depuis son écriture (la Seconde Guerre mondiale, Hitler, la bombe atomique, l'essor du communisme...). Une bonne partie de ce court documentaire est en quelque sorte le manuel du parfait petit dictateur. Elle décrit les diverses méthodes tout à fait réalistes qui permettraient de manipuler une population entière. Heureusement,  cet ouvrage ce conclus avec l'énumération de moyens qui permettraient d'éviter cela. Je l'ai trouvé très intéressant malgré quelques passages techniques plus ardus. Tout comme le roman, cette analyse fait un peu froid dans le dos et fait prendre conscience de quelques éléments dérangeants de notre monde car certaines parties sont clairement encore très actuelles. Toutefois je pense également que Huxley était (je l'espère) plutôt pessimiste et que, malgré sa lucidité par rapport à beaucoup de points, il sous estimait ce qu'il appelle "les masses".
  • CDemassieux 17/03/2022
    Des années après la publication de son roman Le meilleur des mondes (en 1932), Huxley, à travers un dense et court essai, revient sur son roman à la lumière des changements du monde survenus dans l’intervalle, dont le plus marquant : la Seconde Guerre mondiale. Entretemps aussi, un autre roman dystopique est paru, dont Huxley ne peut faire l’économie : 1984, d’Orwell. Ainsi, l’auteur analyse à la fois l’évolution du monde depuis les années 1930 et fait des projections dont beaucoup, hélas, se sont vérifiées. Il pointe déjà les fléaux dont nous subissons aujourd’hui les effets : surnatalité, ressources qui se raréfient, contrôle mental des individus par les élites politiques et économiques, notamment à travers les drogues et le conditionnement psychique, etc. Autant d’éléments propres à générer ce que l’auteur appelle un « totalitarisme non violent ». Huxley semble avoir eu un don de voyance lorsque, par exemple, il explique ceci, s’appuyant sur les travaux de Pavlov : « Il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l’ensemble, la terreur en tant que procédé de gouvernement rend moins bien que la manipulation non violente du milieu, des pensées et des sentiments de l’individu. » Plus loin : « Les sujets des tyrans à venir seront enrégimentés sans douleur par un corps d’ingénieurs sociaux hautement qualifiés. » Les GAFA ne seraient-ils pas ces « ingénieurs sociaux » ? Je pose la question… Dans ce monde manipulation, le Panem et circenses – du pain et des jeux – romain est plus que jamais d’actualité : « L’art et la science de la manipulation en venant à être mieux connus, les dictateurs de l’avenir apprendront sans aucun doute à combiner ces procédés avec la distraction ininterrompue. » Plus loin : « Les services de ventes politiques ne font appel qu’aux faiblesses de leurs électeurs, jamais à leur force latente. Ils se gardent bien d’éduquer les masses et de les mettre en mesure de se gouverner elles-mêmes, jugeant très suffisant de les manipuler et de les exploiter. » Sachant par ailleurs que : « Une vérité sans éclat peut être éclipsée par un mensonge passionnant. » Et que : « Dans sa forme actuelle, l’ordre social dépend, pour continuer d’exister, de l’acceptation, sans trop de questions embarrassantes, de la propagande mise en circulation par les autorités. » autant de réflexions qui collent parfaitement à notre XXIe siècle. Citant un certain Erich Fromm, Huxley énonce une autre vérité : « Notre société occidentale contemporaine, malgré ses progrès matériels, intellectuels et sociaux, devient rapidement moins propre à assurer la santé mentale et tend à saper, dans chaque individu, la sécurité intérieure, le bonheur, la raison, la faculté d’aimer. » Pour autant, Huxley avance quelques pistes pour sortir de cette fatalité. Sauf que Huxley a écrit son texte en 1957. Nous sommes en 2022 et, à moins d’un miracle, je ne vois pas comment nous allons éviter cette catastrophe qui pourrait avoir raison de l’humanité. Mais on m’a dit que c’était bien de croire aux miracles… Des années après la publication de son roman Le meilleur des mondes (en 1932), Huxley, à travers un dense et court essai, revient sur son roman à la lumière des changements du monde survenus dans l’intervalle, dont le plus marquant : la Seconde Guerre mondiale. Entretemps aussi, un autre roman dystopique est paru, dont Huxley ne peut faire l’économie : 1984, d’Orwell. Ainsi, l’auteur analyse à la fois l’évolution du monde depuis les années 1930 et fait des projections dont beaucoup, hélas, se sont vérifiées. Il pointe déjà les fléaux dont nous subissons aujourd’hui les effets : surnatalité, ressources qui se raréfient, contrôle mental des individus par les élites politiques et économiques, notamment à travers les drogues et le conditionnement psychique, etc. Autant d’éléments propres à générer ce que l’auteur appelle un « totalitarisme non violent ». Huxley semble avoir eu un don de voyance lorsque, par exemple, il explique ceci, s’appuyant sur les travaux de Pavlov : « Il est devenu évident que le contrôle par répression des attitudes non conformes est moins efficace, au bout du compte, que le contrôle par renforcement des attitudes satisfaisantes au moyen de récompenses et que, dans l’ensemble, la terreur en tant que...
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