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Sociologie de l'automobile
Collection : Repères
Date de parution : 10/01/2019
Éditeurs :
La Découverte

Sociologie de l'automobile

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Collection : Repères
Date de parution : 10/01/2019
L’automobile ne cesse d’exciter les passions et de susciter les controverses. Choisie et utilisée avec soin, présentée comme symbole de réussite et d’autonomie, elle est simultanément fustigée comme la cause de nombreux fléaux environnementaux, urbanistiques et sanitaires. Si la voiture est l’objet de jugements si paradoxaux, c’est parce qu’elle est une réalité sociale.
L’automobile ne cesse d’exciter les passions et de susciter les controverses. Choisie et utilisée avec soin, présentée comme un symbole de réussite et d’autonomie, elle est aussi fustigée comme la... L’automobile ne cesse d’exciter les passions et de susciter les controverses. Choisie et utilisée avec soin, présentée comme un symbole de réussite et d’autonomie, elle est aussi fustigée comme la cause de nombreux fléaux environnementaux, urbanistiques et sanitaires du monde contemporain. Si la voiture est l’objet de jugements si paradoxaux,... L’automobile ne cesse d’exciter les passions et de susciter les controverses. Choisie et utilisée avec soin, présentée comme un symbole de réussite et d’autonomie, elle est aussi fustigée comme la cause de nombreux fléaux environnementaux, urbanistiques et sanitaires du monde contemporain. Si la voiture est l’objet de jugements si paradoxaux, c’est parce qu’elle n’est pas seulement un objet matériel, mais un fait social à part entière.
Sur la base d’une synthèse inédite de travaux tant français qu’étrangers, cet ouvrage montre que le phénomène automobile peut se comprendre à partir des divisions et des enjeux de domination entre les groupes sociaux. Il examine, dans cette perspective, la diffusion historique de l’automobile, la massification de son usage – autant que son timide reflux –, la diversité des cultures et des identités dont elle est le véhicule, sans oublier ses externalités négatives, qui suivent les lignes de structuration du monde social.
Le regard sociologique offre ainsi des clés de décryptage du monde automobile, à la fois originales et éclairantes dans les débats sur son avenir.
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EAN : 9782348042430
Code sériel : 718
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782348042430
Code sériel : 718
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ana_Kronik 24/03/2023
    L'automobile est tellement entrée dans nos vies, que depuis Barthes, elle est devenue un mythe. Et les mythes font naturellement partie de nos vies, voire de notre inconscient, au point que l'on n'y réfléchit plus guère. Pourtant, les deux auteurs démontrent qu'il y a eu pléthore d'études sur le sujet. Des études disparates toutefois, qui ne se concentrent que sur certains aspects, parfois à la limite de l'anecdotique, comme celle qui se concentrait sur les autocollants de pare-chocs. Le but du livre est d'aborder toutes les facettes, et s'il montre les différents aspects de la voiture en relation avec ses utilisateurs, il a l'intérêt d'aborder également les intérêts des autres parties prenantes: les constructeurs, évidemment, les compagnies pétrolières, les assurances, ainsi que les décideurs politiques, et n'oublions pas les publicitaires (il n'est que de constater le nombre de pubs pour des bagnoles dans les magazines). Il faudrait parler aussi des hôteliers, et plus généralement de tous les services dépendants de la mobilité. Bref, tout un écosystème. Le paysage sociologique qui s'en dégage montre une certaine complexité. Il y eut une époque où la Mercedes dénonçait le médecin ou l'avocat, ce n'est plus le cas aujourd'hui: certains riches adoptent des modèles modestes pour se fondre dans la masse, et, à l'inverse, des gens aux revenus modestes (des hommes, évidement) investissent tout dans un véhicule rutilant, amoureusement bichonné. Il en est de même pour les couleurs, la tendance est à l'uniformisation, et le gris domine... Favorisant la mobilité, image même de la liberté, la voiture a profondément modifié la société. Capacité d'aller habiter plus loin des centre-ville bruyants, pollués, où de plus, se loger coûte cher; de trouver un travail plus rémunérateur, même s'il faut passer plus de temps pour aller bosser; et aussi, d'élargir son champ d'action, par exemple, pouvoir rencontrer son futur conjoint dans une zone bien plus grande que son petit village... Bien entendu, tous ces avantages se paient. Pollution, accidents, étalement urbain, désertification des centre-ville, artificialisation des sols,... En bons sociologues, les auteurs procèdent à une description neutre de ce phénomène de société qu'est la voiture. Ils font appel à de nombreuses sources externes pour en dresser une analyse complète: usages de la voiture, liens entre voiture et mode de vie, violence routière, budget, innovation (voiture électrique), diffusion envers les femmes, ou selon les générations,... Seule la conclusion se risque à un constat et un souhait: la crise énergétique/climatique fait que le futur de la voiture est à débattre. Or, cela implique une réflexion profonde sur nos sociétés, dont le mode de vie est intrinsèquement lié à l'automobile. Malheureusement, à l'heure actuelle, cette discussion semble impossible... L'automobile est tellement entrée dans nos vies, que depuis Barthes, elle est devenue un mythe. Et les mythes font naturellement partie de nos vies, voire de notre inconscient, au point que l'on n'y réfléchit plus guère. Pourtant, les deux auteurs démontrent qu'il y a eu pléthore d'études sur le sujet. Des études disparates toutefois, qui ne se concentrent que sur certains aspects, parfois à la limite de l'anecdotique, comme celle qui se concentrait sur les autocollants de pare-chocs. Le but du livre est d'aborder toutes les facettes, et s'il montre les différents aspects de la voiture en relation avec ses utilisateurs, il a l'intérêt d'aborder également les intérêts des autres parties prenantes: les constructeurs, évidemment, les compagnies pétrolières, les assurances, ainsi que les décideurs politiques, et n'oublions pas les publicitaires (il n'est que de constater le nombre de pubs pour des bagnoles dans les magazines). Il faudrait parler aussi des hôteliers, et plus généralement de tous les services dépendants de la mobilité. Bref, tout un écosystème. Le paysage sociologique qui s'en dégage montre une certaine complexité. Il y eut une époque où la Mercedes dénonçait le médecin ou l'avocat, ce n'est plus le cas aujourd'hui: certains riches adoptent des modèles modestes pour...
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