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Une drôle de fille
Date de parution : 07/02/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

Une drôle de fille

Date de parution : 07/02/2019
Méfiez-vous des « bonnes intentions »…

Rien de plus paisible que la Maison Borj, boulangerie d’une petite ville de province belge à la fin des années 1950. Un foyer sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce...

Rien de plus paisible que la Maison Borj, boulangerie d’une petite ville de province belge à la fin des années 1950. Un foyer sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre,...

Rien de plus paisible que la Maison Borj, boulangerie d’une petite ville de province belge à la fin des années 1950. Un foyer sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Une drôle de fille, cette Josée. Épileptique, pratiquement illettrée, mais pourvue d’un don d’autant plus émouvant qu’elle n’en a aucune conscience : elle chante divinement.
Comment imaginer qu’une jeune fille aussi innocente puisse devenir celle par qui le malheur et la ruine vont s’abattre, telle une tornade, sur cette famille en apparence si harmonieuse ?
Une intrigue au suspense virtuose, une manière unique d’explorer au scalpel les sentiments inavouables, d’effeuiller les êtres jusqu’à révéler leur vérité la plus intime : grand romancier de l’âme humaine, Armel Job est ici au sommet de son art.

« Armel Job s’impose en maître du thriller psychologique. » La Croix

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EAN : 9782221241523
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221241523
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LaVieenLivresdeFrancoise 14/04/2023
    Une drôle de fille... Voilà une histoire que j'ai terminée le coeur serré, meurtri, avec un goût amer. Celui de la face cachée de l'âme humaine, analysée finement par Armel Job. Un roman à l'atmosphère psychologique dérangeante mais tellement bien décrite. Où l'on découvre les petites faussetés, les mensonges, les secrets, les hontes et trahisons d'un petit village, d'une famille, du "qu'en dira t'on". Que cache t'on derrière les apparences? Lorsqu'on gratte le vernis, que découvre t'on au sein des familles qui ont pignon sur rue? On découvre parfois des "drôles de filles" comme Josée qui n'a pas été dotée de cadeaux de la vie. Les fées ne se sont pas penchées sur son berceau. Elle n'en demeure pas moins une fille touchante, naïve de par son innocence, manquant cruellement d'amitié et d'amour. On découvre aussi l'étroitesse d'esprit d'une famille, des habitants d'un village, les commérages, les jugements, les cancans, les petites jalousies qui détruisent. Insidieusement, sournoisement, toutes ces petitesses, ces mentalités bornées, étroites,... tissent une toile qui rend le quotidien intolérable. Un roman d'ambiance, où chaque personnage est finement analysé, où l'on se rend compte qu'il en faut peu, pour qu'une famille vole en éclat. A découvrir! Vraiment
  • MpiMlire 03/02/2023
    Mon deuxième roman de cet auteur (un compatriote) qui ne sera pas le dernier. J’en ai une dizaine à ma disposition et j’ai choisi celui-ci au hasard : bonne pioche ! Armel Job nous raconte une histoire impossible à lâcher, celle d’une adolescente orpheline depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, atteinte d’une légère déficience mentale suite à une violente commotion subie lors d’un bombardement. Son ingénuité post-traumatique est compensée par son courage, sa gentillesse, son sourire et sa reconnaissance envers les boulangers de Marfort qui l’ont engagée comme apprentie, la logent et la nourrissent. « Quel beau geste ! » Me direz-vous. Que nenni, voyez-vous, il se fait qu’on leur a un peu forcé la main à ces braves gens qui ne demandaient rien de plus que de poursuivre leur train-train : « La vie nous offre toujours l’occasion de faire le bien et parfois aussi de réparer le mal qui a été commis, n’est-ce pas monsieur Borj ? » C’est par ces mots que l’auteur nous emmène dans ce village de la Famenne luxembourgeoise, à quelques dizaines de kilomètres de Liège, en 1958. Je suis rentrée dans l’histoire comme dans du beurre : l’écriture est addictive, l’humour qui égrène les pages écorche pour notre plus grand plaisir la famille d’accueil de Josée qui exploite sa candeur et se croit magnanime de l’avoir acceptée. Les bons mots de l’auteur, les maximes bien choisies, bien placées sont réjouissants et contrebalancent la mesquinerie de certains protagonistes; malgré leur pusillanimité et leur médiocrité, je n’ai pas réussi à les détester, Armel Job les rend tellement banalement humains qu’on les prend plutôt en pitié qu’en grippe; vous saurez pourquoi si vous décidez de lire ce roman. Donc, un livre qui se lit vite et facilement, aux intrigues et à la trame bien construites pour vous offrir un tout bon moment de lecture ! Mon deuxième roman de cet auteur (un compatriote) qui ne sera pas le dernier. J’en ai une dizaine à ma disposition et j’ai choisi celui-ci au hasard : bonne pioche ! Armel Job nous raconte une histoire impossible à lâcher, celle d’une adolescente orpheline depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, atteinte d’une légère déficience mentale suite à une violente commotion subie lors d’un bombardement. Son ingénuité post-traumatique est compensée par son courage, sa gentillesse, son sourire et sa reconnaissance envers les boulangers de Marfort qui l’ont engagée comme apprentie, la logent et la nourrissent. « Quel beau geste ! » Me direz-vous. Que nenni, voyez-vous, il se fait qu’on leur a un peu forcé la main à ces braves gens qui ne demandaient rien de plus que de poursuivre leur train-train : « La vie nous offre toujours l’occasion de faire le bien et parfois aussi de réparer le mal qui a été commis, n’est-ce pas monsieur Borj ? » C’est par ces mots que l’auteur nous emmène dans ce village de la Famenne luxembourgeoise, à quelques dizaines de kilomètres de Liège, en 1958. Je suis rentrée dans l’histoire comme dans du beurre : l’écriture est addictive, l’humour qui égrène les pages écorche...
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  • aria292 29/05/2022
    On est en 1958 du côté de Liège, où on fait la connaissance de la famille Borj. Le père, Ruben, boulanger, son épouse Gilda et les enfants Astrid et Rémi, cette famille, en apparence heureuse, va se retrouver bouleversée pas l'arrivée de Josée, une jeune orpheline envoyée en apprentissage à la boulangerie Borj. Une jeune fille un peu simplette et épileptique avec une voix d'ange, qui va remuer le passé de certains habitants. Doutes, jalousies, mensonges, désirs réprimés; une histoire bien pensée qui se dévoile petit à petit, un roman captivant dont on ne peut que tourner les pages rapidement pour découvrir le fin mot de l'histoire. Une chouette découverte qu'est ce roman agréable et fluide.
  • krzysvanco 30/11/2021
    Et voici le troisième roman d’Armel Job que je lis avec plaisir ; il est décidément doué pour nous raconter une histoire. Celle-ci se déroule en 1958, dans un petit village de province en Belgique, village replié sur lui-même, où tout le monde se connaît, où les rumeurs vont bon train. Ruben et Gilda Borj y tiennent une boulangerie-pâtisserie. Leur vie sera bousculée lorsqu’on leur proposera l’engagement d’une apprentie, Josée, jeune fille orpheline simplette, candide et douée d’un véritable talent de chanteuse. Sa venue va susciter de la jalousie, du désir, et la résurgence de secrets de famille. Armel Job excelle dans sa relation toute en finesse et toujours teintée d’humour du village et l’éclatement de ce cocon familial. Il m’a fait passer un bon moment de lecture.
  • daniel_dz 24/02/2021
    Fin des années cinquante, un boulanger et sa femme acceptent de recueillir Josée, une orpheline de guerre. Sans le vouloir, elle va semer le trouble dans la maisonnée en provoquant des jalousies et en faisant remonter de vieux souvenirs à la surface. Comme d’habitude, je me suis régalé de la finesse avec laquelle Armel Job modèle ses personnages. Mais mon plaisir a été quelque peu atténué par un sentiment de déjà lu et une langue qui m’a semblé un tantinet vieillotte. Ruben et Gilda tiennent une boulangerie dans un village imaginaire, quelque part en Ardenne. Une dame débarque chez eux un beau jour de 1958, pour leur proposer d’accueillir Josée, une orpheline de guerre qu’ils pourront employer comme apprentie; à la fin du roman, on apprendra qu’ils n’ont pas été choisis par hasard… Un peu à contre-coeur, ils acceptent. Josée apprend vite à servir les habitués de la boulangerie, mais elle reste effacée au sein de la famille. Un soir, Astrid, la fille des boulangers, tente de convaincre ses parents de la laisser sortir dans une discothèque qui vient de s’ouvrir près du village. Pour vaincre leurs réticences, elle leur propose se faire accompagner par Josée. Et c’est en voyant s’y produire un chanteur à la mode que Josée se découvre une passion pour la chanson. D’autre part, en voyant Josée, Gilda revit ses propres débuts à la boulangerie, qui était alors tenue par le père de Ruben. Ces souvenirs ne sont pas très agréables… Voilà les ingrédients qui vont semer un trouble assez important dans la famille. Je vous laisse découvrir la suite de l’intrigue. J’ai retrouvé dans ce roman tout ce que j’aime chez Armel Job, c’est-à-dire la grande finesse avec laquelle il campe ses personnages ainsi que leurs interrelations. On vit de l’intérieur les montées de passion, les doutes, les jalousies, les désirs réprimés. On sent comme si l’on y était l’ambiance d’un village où tout le monde se connaît et où les ragots peuvent vite glorifier ou casser une personne. Et je n’oublierai bien sûr pas l’humour dont l’auteur fait preuve, au travers de ses formules incisives pour caricaturer l’un ou l’autre défaut de ses personnages. Un régal, même si la langue m’a cette fois semblé plus vieillotte que ce l’on pourrait attendre d’un texte paru en 2019. Néanmoins, malgré toutes ces qualités qui me poussent à continuer d’explorer la production d’Armel Job, je dirais que mon enthousiasme est tempéré par une sorte de sentiment de déjà lu. L’intrigue est bien différente de celle de ses autres romans, mais j’y ai retrouvé des ingrédients que je commence à bien connaître: une jeune fille « marginale » au centre de l’histoire, un village et ses rumeurs, des secrets de famille liés à la guerre. Il s’agit peut-être d’un effet indésirable de l’ordre aléatoire dans lequel j’ai lu les romans d’Armel Job. Il me tarde de retrouver la variété de styles et de thèmes que j’avais appréciée précédemment. Globalement, je vous recommanderai de découvrir Armel Job, un de nos excellents auteurs belges qui, malgré les bémols que j’ai épinglés ici, reste en bonne place sur ma pile de lectures futures !Fin des années cinquante, un boulanger et sa femme acceptent de recueillir Josée, une orpheline de guerre. Sans le vouloir, elle va semer le trouble dans la maisonnée en provoquant des jalousies et en faisant remonter de vieux souvenirs à la surface. Comme d’habitude, je me suis régalé de la finesse avec laquelle Armel Job modèle ses personnages. Mais mon plaisir a été quelque peu atténué par un sentiment de déjà lu et une langue qui m’a semblé un tantinet vieillotte. Ruben et Gilda tiennent une boulangerie dans un village imaginaire, quelque part en Ardenne. Une dame débarque chez eux un beau jour de 1958, pour leur proposer d’accueillir Josée, une orpheline de guerre qu’ils pourront employer comme apprentie; à la fin du roman, on apprendra qu’ils n’ont pas été choisis par hasard… Un peu à contre-coeur, ils acceptent. Josée apprend vite à servir les habitués de la boulangerie, mais elle reste effacée au sein de la famille. Un soir, Astrid, la fille des boulangers, tente de convaincre ses parents de la laisser sortir dans une discothèque qui vient de s’ouvrir près du village. Pour vaincre leurs réticences, elle leur propose se faire accompagner par Josée. Et c’est en voyant s’y...
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