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Vesper
Date de parution : 23/01/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Vesper

Date de parution : 23/01/2020

Une femme et un homme, un soir, au Café Beaubourg. À les observer, on pourrait hâtivement conclure à une rupture amoureuse. Comme des amants, Vesper et Victor se fréquentent clandestinement...

Une femme et un homme, un soir, au Café Beaubourg. À les observer, on pourrait hâtivement conclure à une rupture amoureuse. Comme des amants, Vesper et Victor se fréquentent clandestinement depuis vingt-cinq ans. Elle dirigera dans quelques heures le service secret extérieur de la France, la DGSE. Il a longtemps...

Une femme et un homme, un soir, au Café Beaubourg. À les observer, on pourrait hâtivement conclure à une rupture amoureuse. Comme des amants, Vesper et Victor se fréquentent clandestinement depuis vingt-cinq ans. Elle dirigera dans quelques heures le service secret extérieur de la France, la DGSE. Il a longtemps été son meilleur agent sur les théâtres d’opérations en Afrique. Ce n’est plus le cas.
Ce soir d’automne, c’est leur dernière rencontre, le moment des adieux. Vesper doit annoncer à Victor qu’elle l’abandonne. Comment se séparer ainsi, quand on a parfois, ensemble, modifié le cours de l’histoire ? La passion d’un homme pour celle qui le manipule depuis toujours peut-elle être supérieure à la raison d’État ? Et si, entre eux, pesait un tout autre secret ?
Des rivages trompeurs du Mozambique à Berlin réunifié, un grand roman d’amour et d’aventures sur fond d’espionnage.

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EAN : 9782221247648
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221247648
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Garoupe 03/07/2020
    Vesper que tout va pour le mieux Il y a un peu plus de 2 ans, je découvrais « Retex » de Vincent Crouzet. Pure fiction, pur roman d’espionnage, Vincent Crouzet y puisait toutefois dans son expérience personnelle en tant qu’ancien de la maison DGSE de quoi faire vivre ses personnages et dynamiser son histoire. « Vesper » reprend les mêmes ingrédients mais en fait une recette bien différente. Tout d’abord, et ce n’est pas moi qui le dit, ce récit est plus personnel et plus intime que le précédent. Cela reste toutefois une fiction mais avec un rapport beaucoup plus émotionnel aux personnages et aux événements. C’est d’ailleurs avant tout un roman d’amour d’un agent avec son contact de la « maison mère », contact qui gravit les échelons hiérarchiques et est à l’aube de prendre les rênes de la DGSE. « Vesper » est le récit de leur dernière rencontre, de leur dernière danse de dupes, de leur dernier baroud d’honneur ou de déshonneur. Vesper, le nom de code du contact de Victor, nom de code de l’espion qui l’aimait, accuse son agent d’avoir fournit des rapports vides de tout sens, voir, crime de lèse-majesté et de haute trahison contre son propre pays, d’avoir fournit des rapports faux et mensongers. Le livre se construit, assez classiquement, à partir de chapitres qui se répondent, alternativement basés dans le présent de la rencontre nocturne entre Vesper et Victor dans un café parisien, sorte de crépuscule à la fois de chacun des personnages et de leurs histoires personnelles, et basés dans le passé de Victor et de ses missions, essentiellement situées en Afrique. Victor a sillonné le continent africain (principalement l’Afrique noire) et a croisé la route de tout ce que cette région (Angola, Mozambique, Congo, Zaïre, Afrique du Sud…) a compté de guérillas, de héros, de tortionnaires, de bouchers, de guerres, de trafics… Victor se retrouve plongé dans la realpolitik africaine à la française pendant plus de 30 ans. Le livre relate ainsi une forme de crépuscule pour Victor et Vesper dans la mesure où leur terrain d’action a fait son temps : leur perte de vitesse est accélérée par le transfert des zones de crises et de tensions vers la sphère islamiste et d’autres terres à enjeu. Victor va être dépassé, fini, mis au rebut. Vesper va accéder à la direction de la DGSE et quitter tout fonction opérationnelle. Un monde s’achève, un nouvel ordre mondial va émerger avec des équilibres différents. Victor sera oublié comme l’Afrique, aujourd’hui, n’est plus considérée par la France comme centrale à ses intérêts politico-économiques. Victor retrace pour nous sa carrière mouvementée, nous dévoile sa relation d’amour et de haine avec Vesper, et jette dans cette dernière rencontre ses dernières forces pour tenter d’exister encore, malgré ses errements, malgré le poids de ses actes passés, malgré les agissements de sa cheffe. Vincent Crouzet rend compte dans son récit de toute l’ambiguïté qu’il pouvait y avoir dans son travail et dans les amitiés qu’il a liées avec ses contacts peu recommandables mais dont il voyait aussi un aspect de leur part d’humain (et non pas d’humanité). Il y a dans le récit de Vincent Crouzet toute l’empathie qu’il pouvait avoir pour des lieux, pour des personnes, pour des rencontres… il y a une forme de poésie dans le rapport qu’il avait avec les esprits africains qu’il a côtoyés tout au long de sa carrière mouvementée. Vincent Crouzet, à travers Victor, ne s’est pas contenté d’agir, il a aussi ressenti de l’amour, de l’amitié, de la compassion, de la passion, bref, il a mis dans son métier une part personnelle qui le rend humain malgré tout. Il assume ses actes et ses amitiés mais ne cherche pas à nous attendrir ou à toucher notre corde sensible si ce n’est dans l’amour d’une terre à la fois noble et brutale qu’il a pu ressentir. Je ne sais pas si Vincent Crouzet a choisi à dessein le vrai prénom de Vesper, Lorraine, mais j’ai envie d’y voir une référence à Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine qui, hasard des lectures, apparaît dans « Ténèbre » de Paul Kawczak que j’ai lu juste après et qui se situe au Congo. Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine a « participé » au découpage du Congo. Si c’est une pure coïncidence, elle est assez exceptionnelle… « Vesper » est un roman d’espionnage, un roman d’amour, un roman de haine. « Vesper » est un vrai beau moment de lecture à ne pas rater. Vesper que tout va pour le mieux Il y a un peu plus de 2 ans, je découvrais « Retex » de Vincent Crouzet. Pure fiction, pur roman d’espionnage, Vincent Crouzet y puisait toutefois dans son expérience personnelle en tant qu’ancien de la maison DGSE de quoi faire vivre ses personnages et dynamiser son histoire. « Vesper » reprend les mêmes ingrédients mais en fait une recette bien différente. Tout d’abord, et ce n’est pas moi qui le dit, ce récit est plus personnel et plus intime que le précédent. Cela reste toutefois une fiction mais avec un rapport beaucoup plus émotionnel aux personnages et aux événements. C’est d’ailleurs avant tout un roman d’amour d’un agent avec son contact de la « maison mère », contact qui gravit les échelons hiérarchiques et est à l’aube de prendre les rênes de la DGSE. « Vesper » est le récit de leur dernière rencontre, de leur dernière danse de dupes, de leur dernier baroud d’honneur ou de déshonneur. Vesper, le nom de code du contact de Victor, nom de code de l’espion qui l’aimait, accuse son agent d’avoir fournit des rapports vides de tout sens, voir, crime de lèse-majesté et de haute trahison contre son...
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  • magalibertrand 18/02/2020
    « Le facteur humain », c’est un peu le problème lorsqu’on écrit un roman : on ne sait jamais à qui l’on s’adresse. Par la voix de Victor, agent de la DGSE en fin course répondant à l’ultime convocation d’une supérieure adulée, Vesper, Vincent Crouzet convoque les amateurs du genre, dans une ambiance aussi codifiée que les messages de ses héros. Ici, les hommes passent du treillis au costume trois pièce avec la même aisance qu’ils bondissent de la brousse africaine aux rouges fauteuils d’une salle de concert, pillant sans vergogne les objets rituels africains mais pleurant sans retenue sur Wagner ou Brahms dirigé par les plus grands maestros d’Europe, se saoulant fraternellement sous les étoiles des sublimes ciels d’Afrique ou d’ailleurs mais encodant ses messages de Graham Greene . Ici les femmes sont rousses, sublimes, exotiques dominatrices ou soumises, volontiers qualifiées de « garce », « chienne » ou « splendeur », tacticiennes rouées mais dénuées de culture générale, objets de désir, de plaisir, de fantasmes mais incapables de sentiments. Peu portée sur les détails des relations politiques entre états africains, la fibre féministe frémissante à chaque nouvelle considération aux connotations ouvertement misogynes, il m’est apparu assez rapidement que je n’étais pas la lectrice idéale. N’aurait été la mission qui était la mienne et que j’avais acceptée de bon cœur (rédiger une chronique en échange d’un exemplaire du roman offert par Babelio), j’aurais pu renoncer vingt fois à poursuivre ma lecture, égarée que j’ai été entre les phrases touffues de l’auteur, les nombreux allers-retours du récit comme du héros et la géopolitique foisonnante et confuse du vaste continent dont je ne maîtrise ni les contours ni l’histoire. J’aurais sans doute eu tort. Car j’aurais raté un final en apothéose sur fond de Mahler et d’accent suédois et, surtout, j’aurais manqué ces lumineux passages jalonnant le roman, où Vincent Crouzet, en amoureux de l’Afrique, semble soudain se dépouiller des artifices de l’auteur-espion-bourlingueur pour s’effacer derrière la beauté à couper le souffle de cette terre douloureuse et sublime dont il a partagé la troublante intimité durant de longues années.« Le facteur humain », c’est un peu le problème lorsqu’on écrit un roman : on ne sait jamais à qui l’on s’adresse. Par la voix de Victor, agent de la DGSE en fin course répondant à l’ultime convocation d’une supérieure adulée, Vesper, Vincent Crouzet convoque les amateurs du genre, dans une ambiance aussi codifiée que les messages de ses héros. Ici, les hommes passent du treillis au costume trois pièce avec la même aisance qu’ils bondissent de la brousse africaine aux rouges fauteuils d’une salle de concert, pillant sans vergogne les objets rituels africains mais pleurant sans retenue sur Wagner ou Brahms dirigé par les plus grands maestros d’Europe, se saoulant fraternellement sous les étoiles des sublimes ciels d’Afrique ou d’ailleurs mais encodant ses messages de Graham Greene . Ici les femmes sont rousses, sublimes, exotiques dominatrices ou soumises, volontiers qualifiées de « garce », « chienne » ou « splendeur », tacticiennes rouées mais dénuées de culture générale, objets de désir, de plaisir, de fantasmes mais incapables de sentiments. Peu portée sur les détails des relations politiques entre états africains, la fibre féministe frémissante à chaque nouvelle considération aux connotations ouvertement misogynes, il m’est apparu assez rapidement...
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  • Domterrier 10/02/2020
    Vesper, officier traitant et future directrice de la DGSE, rencontre pour la dernière fois son meilleur agent, Victor, qui sillonne le monde, l'Afrique en particulier, fidèle à sa mission depuis vingt-cinq ans. Le caractère définitif de cette ultime rencontre devrait favoriser la sincérité des deux personnages mais, étrangement, la conversation est maigre, sibylline, parfois agressive. le mystère s'épaissit au fil des pages. Dès les premières pages la question est posée : qui est le chat, qui est la souris ? Victor, tout en scrutant cette femme qu'il adore mais dont il se méfie, livre ses confidences au lecteur comme un fil rouge, déroulé presque en aparté. Cette multitude de souvenirs, composée de retours en arrière non chronologiques, finit par former un ensemble cohérent qui trouve son apogée lors d'un final que n'aurait pas renié le maître Alfred Hitchcock. Vesper est un roman d'espionnage rédigé comme un recueil de mémoires. C'est un récit qui sent le vécu, la sueur et le sang, qui évite les morceaux de bravoure et les gadgets souvent très abondants dans ce style de littérature. La violence est omniprésente dans Vesper mais Vincent Crouzet a le tact et le talent pour toujours l'évoquer hors-champ, soucieux de ne pas transformer son lecteur en simple voyeur. Semblables à des poupées russes, les petites histoires de Victor s'imbriquent les unes dans les autres pour construire la grande histoire de l'Afrique contemporaine. Mais Vesper est avant tout un roman, je rassure le futur lecteur, mais un roman dont la construction se rapproche davantage du Tunnel aux Pigeons, l'autobiographie de John le Carré, que de Casino Royale, même si son titre renvoie à Vesper Lynd, l'adorable espionne de Ian Fleming dont James Bond tombe amoureux fou. La France a des yeux partout. On l'oublie souvent. Comme toutes les grandes puissances elle scrute sans cesse le continent africain, souvent pauvre en surface mais riche de son sous-sol. La France se glisse dans les cicatrices encore fraiches de la décolonisation pour continuer d'exister, d'une manière ou d'une autre, dans des pays en éternelle reconstruction où les gouvernements se font et se défont à une vitesse foudroyante, au gré des aides militaires et commerciales accordées par les puissances alliées. Les agents du renseignement, sous couverture, projetés par la DGSE sur des terrains souvent mouvants, forment cette étrange armée des ombres « Où l'on ne dupe que des volontaires » comme le dit si bien Vesper, la maitresse-espionne. « Pas de remerciements, les règles de l'armée des ombres magnifient l'ingratitude et la frustration » rajoute Victor, agent ultra méritant qui ira jusqu'au bout de ses convictions. Un beau livre, riche et foisonnant, qui sort des sentiers battus du roman d'espionnage classique grâce à ce cachet d'authenticité que Vincent Crouzet imprime sur chaque page. Vesper, officier traitant et future directrice de la DGSE, rencontre pour la dernière fois son meilleur agent, Victor, qui sillonne le monde, l'Afrique en particulier, fidèle à sa mission depuis vingt-cinq ans. Le caractère définitif de cette ultime rencontre devrait favoriser la sincérité des deux personnages mais, étrangement, la conversation est maigre, sibylline, parfois agressive. le mystère s'épaissit au fil des pages. Dès les premières pages la question est posée : qui est le chat, qui est la souris ? Victor, tout en scrutant cette femme qu'il adore mais dont il se méfie, livre ses confidences au lecteur comme un fil rouge, déroulé presque en aparté. Cette multitude de souvenirs, composée de retours en arrière non chronologiques, finit par former un ensemble cohérent qui trouve son apogée lors d'un final que n'aurait pas renié le maître Alfred Hitchcock. Vesper est un roman d'espionnage rédigé comme un recueil de mémoires. C'est un récit qui sent le vécu, la sueur et le sang, qui évite les morceaux de bravoure et les gadgets souvent très abondants dans ce style de littérature. La violence est omniprésente dans Vesper mais Vincent Crouzet a le tact et le talent pour toujours l'évoquer hors-champ, soucieux de ne...
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