Sorcières

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• hashtag_lectrice 29/03/2024

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  Ce soir je viens vous partager mon avis sur une lecture récente : "Sorcières, la puissance invaincue des femmes". Je l'avais acheté pour en apprendre plus sur le féminisme/l'histoire des femmes, et je n'ai pas été déçue ! Ce livre est bourré d'informations, de données d'études, de références et de constats qui permettent d'avoir une vision globale de la place qu'occupe la femme dans la société à travers les époques et de comprendre les différents rôles qu'elle joue en son sein. On s'aperçoit très vite que la "sorcière" est seulement une femme qui fait peur, de part sa liberté de penser et d'agir, son indépendance, sa force ou encore son caractère. Lorsqu'on est une femme, une multitude de règles, de stéréotypes, de pensées patriarcales, flottent au dessus de nos têtes et nous suivent toute notre vie pour nous faire croire des choses et nous empêcher d'en faire d'autres. Cet essai féministe met en lumière ce qu'on ne voit pas et je suis contente d'avoir pris conscience de tout cela. C'est le premier essai que je lisais, je dois dire que c'était parfois difficile pour moi de suivre et de me souvenir ce que j'avais lu la veille puisqu'il comporte un tas de données cependant je l'ai beaucoup aimé. Il m'a énormément appris et c'est un livre que je ressortirais avec plaisir pour me remémorer ma lecture. Ce soir je viens vous partager mon avis sur une lecture récente : "Sorcières, la puissance invaincue des femmes". Je l'avais acheté pour en apprendre plus sur le féminisme/l'histoire des femmes, et je n'ai pas été déçue ! Ce livre est bourré d'informations, de données d'études, de références et de constats qui permettent d'avoir une vision globale de la place qu'occupe la femme dans la société à travers les époques et de comprendre les différents rôles qu'elle joue en son sein. On s'aperçoit très vite que la "sorcière" est seulement une femme qui fait peur, de part sa liberté de penser et d'agir, son indépendance, sa force ou encore son caractère. Lorsqu'on est une femme, une multitude de règles, de stéréotypes, de pensées patriarcales, flottent au dessus de nos têtes et nous suivent toute notre vie pour nous faire croire des choses et nous empêcher d'en faire d'autres. Cet essai féministe met en lumière ce qu'on ne voit pas et je suis contente d'avoir pris conscience de tout cela. C'est le premier essai que je lisais, je dois dire que c'était parfois difficile pour moi de suivre et de me souvenir ce que j'avais lu la veille puisqu'il comporte un...

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• Bagheera01 25/03/2024

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  Dès l'introduction, l'autrice captive l'attention du lecteur en évoquant la notion de sorcière comme symbole de résistance et d'émancipation féminine. Les premiers chapitres offrent des analyses perspicaces sur le rôle des femmes dans la société patriarcale, ainsi que sur les perceptions et les représentations historiques de la sorcellerie. Cependant, au fur et à mesure que l'on avance dans le livre, on se retrouve submergé par une multitude de références littéraires, historiques et culturelles. Ces références, bien que pertinentes dans de nombreux cas, finissent par prendre le pas sur la pensée de l'autrice, noyant parfois le fil conducteur du propos. De plus, un aspect décevant est la tendance du livre à s'éloigner rapidement du thème central des sorcières. Bien que l'on s'attende à une analyse approfondie de cette figure emblématique, l'ouvrage se perd par moments dans des discussions tangentes sur d'autres sujets, ce qui peut frustrer les lecteurs qui recherchent une exploration plus concentrée. Personnellement, je n'ai pas pu terminer le livre en raison de cette surabondance de références et de digressions qui, à mon sens, éclipsaient trop souvent la thèse principale de l'ouvrage. Malgré une introduction intrigante et des idées stimulantes, la lecture est devenue laborieuse à mesure que j'avançais, me détournant progressivement de l'intérêt initial pour le sujet des sorcières.Dès l'introduction, l'autrice captive l'attention du lecteur en évoquant la notion de sorcière comme symbole de résistance et d'émancipation féminine. Les premiers chapitres offrent des analyses perspicaces sur le rôle des femmes dans la société patriarcale, ainsi que sur les perceptions et les représentations historiques de la sorcellerie. Cependant, au fur et à mesure que l'on avance dans le livre, on se retrouve submergé par une multitude de références littéraires, historiques et culturelles. Ces références, bien que pertinentes dans de nombreux cas, finissent par prendre le pas sur la pensée de l'autrice, noyant parfois le fil conducteur du propos. De plus, un aspect décevant est la tendance du livre à s'éloigner rapidement du thème central des sorcières. Bien que l'on s'attende à une analyse approfondie de cette figure emblématique, l'ouvrage se perd par moments dans des discussions tangentes sur d'autres sujets, ce qui peut frustrer les lecteurs qui recherchent une exploration plus concentrée. Personnellement, je n'ai pas pu terminer le livre en raison de cette surabondance de références et de digressions qui, à mon sens, éclipsaient trop souvent la thèse principale de l'ouvrage. Malgré une introduction intrigante et des idées stimulantes, la lecture est devenue laborieuse à mesure que j'avançais, me détournant progressivement...

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• AngelineG 18/03/2024

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  Dans ce livre, Mona Chollet fait un parallèle intéressant entre les chasses aux sorcières débutées au XVème siècle et la vision que la société porte sur les femmes, encore aujourd'hui. Elle aborde dans cet ouvrage, trois thèmes principaux à savoir l'injonction de la société à être en couple, l'injonction à être mère et l'injonction à rester jeune. Il reste encore du chemin pour que les femmes puissent être libres, libres de vivre comme elles l'entendent sans qu'on leur rappelle qu'elles ne rentrent pas dans les clous.
• Floriane__ 16/03/2024

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  Sorcières : La puissance invaincue des femmes n'est pas un essai sur la chasse aux sorcières à travers l'histoire. Ce n'est pas non plus un ouvrage sur la réappropriation de l'archétype de la sorcière à notre époque. Ces deux éléments sont toutefois le terreau de la réflexion féministe de Mona Chollet. S'appuyant sur des faits historiques, des anecdotes, des témoignages et des références à la pop culture, l'auteure s'applique à faire un parallèle entre les femmes accusées de sorcellerie pendant la Renaissance et l'Époque moderne, et le vécu des femmes dans la société d'aujourd'hui. Dès lors, l'auteure s'attache à montrer que les chasses aux sorcières ont été l'un des instruments de domination et d'asservissement des femmes et que les accusations qui leur étaient faites subsistent encore de nos jours dans les discours misogynes. Parmi les reproches émis envers ces sorcières historiques et modernes, Mona Chollet développe, dans son essai, leur désir d'indépendance, leur inappétence pour la maternité, leur vieillissement en tant qu'obsolescence et crainte du corps féminin, ou encore le savoir féminin qu'il convient de mépriser et de dénigrer (notamment leur connexion à la nature, le savoir médical, mais aussi la dévalorisation de leurs aptitudes cognitives). Si, aujourd'hui et dans la plupart des pays, les femmes ne sont plus accusées de sorcellerie, torturées et condamnées à mort parce qu'elles sont seules, sans enfant, vieillissantes, ou parce qu'elles sont dotées de capacités de réflexion (comme tout être humain, par ailleurs), elles sont néanmoins susceptibles d'être la proie de remarques ou de comportements misogynes, à la fois virulents et ordinaires, pour ces seuls faits. D'un point de vue féministe, c'est un essai intéressant et très puissant, qui montre l'ancrage des attitudes misogynes dans les mentalités. Je me suis retrouvée dans plusieurs axes de réflexion émis par Mona Chollet, mais aussi d'autres auteurs qu'elle cite tout au long de son ouvrage. D'un point de vue historique, le constat est plutôt réducteur : si les chasses aux sorcières ont eu un retentissement sur la condition féminine, elles ne reposaient pas sur la seule volonté d'asservissement des femmes. Comme l'évoque l'historienne Catherine Kikuchi, dans un débat avec Mona Chollet autour de son ouvrage Sorcières, les chasses aux sorcières comportaient aussi des enjeux religieux, sociaux, politiques, mais aussi des enjeux de peur collective dans des contextes d'instabilités entre territoires. On peut également se tourner vers la note de lecture rédigée par Yann Kindo et Christophe Darmangeat au sujet de l'ouvrage Caliban et la Sorcière de Silvia Federici, ouvrage que Mona Chollet cite à de nombreuses reprises, mais qui comporte toutefois des inexactitudes. Quant à la puissance invaincue des femmes, elle semble s'articuler autour de la figure de la sorcière en tant qu'icône féministe et symbole militant. Là encore, je pense qu'il y aurait eu matière à étoffer, que ce soit sur la réappropriation de cette figure ou quant à ce qui fait la puissance du féminin. Au final, une bonne lecture féministe, qu'il convient néanmoins de traiter avec un oeil critique. J'ai, en outre, apprécié la plume de l'auteure, non dénuée d'humour quant à sa propre expérience. Pour aller plus loin sur le discours misogyne tout au long de l'histoire, je conseille l'excellent ouvrage Histoire de la misogynie : de l'Antiquité à nos jours d'Adeline Gargam et Bertrand Lançon.Sorcières : La puissance invaincue des femmes n'est pas un essai sur la chasse aux sorcières à travers l'histoire. Ce n'est pas non plus un ouvrage sur la réappropriation de l'archétype de la sorcière à notre époque. Ces deux éléments sont toutefois le terreau de la réflexion féministe de Mona Chollet. S'appuyant sur des faits historiques, des anecdotes, des témoignages et des références à la pop culture, l'auteure s'applique à faire un parallèle entre les femmes accusées de sorcellerie pendant la Renaissance et l'Époque moderne, et le vécu des femmes dans la société d'aujourd'hui. Dès lors, l'auteure s'attache à montrer que les chasses aux sorcières ont été l'un des instruments de domination et d'asservissement des femmes et que les accusations qui leur étaient faites subsistent encore de nos jours dans les discours misogynes. Parmi les reproches émis envers ces sorcières historiques et modernes, Mona Chollet développe, dans son essai, leur désir d'indépendance, leur inappétence pour la maternité, leur vieillissement en tant qu'obsolescence et crainte du corps féminin, ou encore le savoir féminin qu'il convient de mépriser et de dénigrer (notamment leur connexion à la nature, le savoir médical, mais aussi la dévalorisation de leurs aptitudes cognitives). Si, aujourd'hui et dans la...

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• LilithdeBretagne 21/02/2024

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  Un essai sociologique facile à lire sans perdre la "profondeur" de l'analyse ni la variété des sources convoquées. Une très bonne "mise à l'étrier" pour celles et ceux qui démarrent leurs lectures sur la condition des femmes. Une entrée plus thématique qu'historique autour de la femme indépendante, celle sans enfant et celle qui a vieilli.