Lisez! icon: Search engine
Affinités
Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 17/08/2006
Éditeurs :
10/18

Affinités

Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 17/08/2006

1874. La prison de Millbank et ses voleuses, criminelles et faussaires, ses avorteuses et mères maquerelles.
C'est dans l'inquiétant climat de l'une des geôles les plus lugubres de l'ère victorienne que...

1874. La prison de Millbank et ses voleuses, criminelles et faussaires, ses avorteuses et mères maquerelles.
C'est dans l'inquiétant climat de l'une des geôles les plus lugubres de l'ère victorienne que Margaret Prior, dame patronnesse, rencontre la charismatique médium spirite Selina Dawes qui, bien qu'incarcérée, ne cesse de clamer son innocence....

1874. La prison de Millbank et ses voleuses, criminelles et faussaires, ses avorteuses et mères maquerelles.
C'est dans l'inquiétant climat de l'une des geôles les plus lugubres de l'ère victorienne que Margaret Prior, dame patronnesse, rencontre la charismatique médium spirite Selina Dawes qui, bien qu'incarcérée, ne cesse de clamer son innocence. Au fil des visites, Selina dévoile son étrange histoire, et Margaret est irrésistiblement entraînée dans un monde crépusculaire de séances de spiritisme et d'apparitions, d'esprits insoumis et de passions incontrôlables...

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264043627
Code sériel : 3935
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264043627
Code sériel : 3935
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Dans ce roman par lettres, sorte de thriller historico-gothique, Sarah Waters aura réussi un triple pari : tenir en haleine, sur plus de 500 pages, un public qui rit plutôt des histoires d'esprit, n'est pas forcément un habitué des rayons gay and lesbian, et se méfie plutôt des romans historiques. »
Florence Noiville, Le Monde des livres

« Affinités est un grand livre qui, quoique volumineux, ne nous laisse pas une minute de répit avant de l'avoir dévoré. Un nouveau tour de force de Sarah Waters. »
J.-C. P., Livres Hebdo

« Experte en pistes croisées, substitutions d'identités et trahisons fracassantes, la Britannique Sarah Waters a pour habitude de tisser au début de ses romans une toile dont le motif apparent n'est qu'un leurre. Et chaque fois, le résultat est époustouflant. »
Marie-Caroline Aubert, Marie-Claire

« Sarah Waters excelle dans la description de l’enfermement carcéral et humain, nous entraînant au sein d’une époque et de ses accrocs, créant un amour étrange aux accents de paranormal, ménageant un suspens implacable. Deux styles se côtoient, reflets de deux destinées. Les envolées lyriques de Margaret et de son amour naissant, les descriptions des séances de spiritisme de Selina, abreuvent le roman d’une aura éthérée et nous emmènent vers un dénouement des plus surprenants. »
Alexandra Morardet, Arte-TV

« Sous les apparences d’un roman épistolaire, Sarah Waters renouvelle le genre du roman historique pour lui donner une discrète modernité. »
France Culture

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • malecturotheque 31/08/2023
    Mlle Margaret Prior devient dame patronnesse au sein de la prison de Millbank, au grand dam de sa mère. Sa mission est d’inspirer les prisonnières, qu’elles prennent exemple sur une femme de bonne famille afin que, à leur sortie, elles ne récidivent pas et deviennent meilleures aux yeux de la société. Lors de sa première visite à la prison, Mlle Prior est subjuguée et intriguée par une détenue, Mlle Selina Dawes ; son jeune visage est baigné de la douce lumière du soleil, dont les rayons se faufilent péniblement entre les épais murs du bâtiment, et une violette apporte une touche de couleur dans ce sinistre lieu. Ce n’est pas mon roman préféré de Sarah Waters (je lui préfère Caresser le velours) car je lui ai trouvé un moment de longueur, lors de préparatifs quelques peu euphoriques. En ce qui me concerne, c’est le seul point négatif de ce roman, et il a toutefois son importance dans les événements. Le reste est parfaitement maîtrisé : l’ambiance, la narration, les personnages… Margaret Prior est une jeune femme de bonne famille qui semble avoir du mal à faire le deuil de son père, qui s’accompagne également du deuil d’une certaine liberté. En effet, elle approche de la trentaine et sa mère souhaite la marier – il est grand temps ! Elle l’incite donc à être présente en société, à prendre le thé avec des amis de la famille… Elle ne voit chez sa fille qu’une lubie passagère et plutôt malsaine que d’être dame patronnesse. Pourtant, quand Margaret réalise que, si elle n’avait pas été d’une bonne famille, elle aurait pu terminer comme temps d’autres à Millbank, sa vision sur la prison et ses occupantes va changer. Selina Dawes va également lui faire forte impression ; cette jeune femme a une certaine aura qui ne s’explique pas que par sa beauté. Elle a une bonne éducation et sort donc du lot des détenues mais, surtout, elle est médium, elle permet aux esprits de s’exprimer. Si l’on nous dit dès le début pourquoi elle est emprisonnée, l’affaire semble toutefois très opaque (par exemple, qui est Peter Quick ?). Quoiqu’il en soit, Mlle Prior va en quelque sorte s’enticher de la spirite qui, au sein de la prison, est presque une bouffée d’air frais parmi toutes les autres réclusionnaires. Notons au passage que la couverture n’a rien à voir avec ce qui est narré dans le roman. S’il peut y avoir une part de désir, ça s’arrête là. On n’est pas dans la série télévisée Orange is the New Black dans laquelle les détenues et certains de leurs geôliers ont des rapports charnels plus ou moins consenties. Affinités est une récit subtil et foisonnant, dans lequel les liens se tissent entre rapports de force, amitiés et espoirs. Vous ai-je dit que l’histoire prend place durant l’époque victorienne ? C’est une signature, pour Sarah Waters (tout du moins, les trois livres de cette écrivaine que j’ai lu se passent tous durant cette période de l’histoire anglaise). Ce contexte a son importance puisque, outre nous signifier que Margaret devrait déjà être mariée, les conditions de détentions ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui : l’emprisonnement est total et silencieux et, en dehors des promenades (qui n’ont pas lieu tous les jours), il se fait dans la plus grande des solitudes. Ainsi la venue d’une dame patronnesse est l’occasion de parler, de casser la morne routine. S’il arrive que le récit prenne place au sein de la demeure des Prior, tous les passages à Millbank s’avèrent donc étouffants ; le résumé parle d’atmosphères étouffées, moi, j’ai vécu des atmosphères étouffantes, au sein de la prison comme en dehors les relations entre les femmes Prior ne sont pas des plus chaleureuses ; beaucoup d’incompréhensions semblent les lier. De même, le passé de Selina paraît bien mystérieux, il semble y avoir quelque chose qui cloche – mérite-t-elle vraiment d’être enfermée à Millbank ? Affinités est un roman qui joue beaucoup sur l’ambiance et les relations. Il y a peu d’action, comme vous pouvez vous en douter puisque l’un des personnages principaux est cloîtré dans sa cellule. Toutefois, la narration (qui est tout du long à la première personne) alterne entre le présent de Margaret et le passé de Selina. Le récit nous apporte alors quelques éléments sur les événements qui ont conduit la médium en prison, étoffant au passage le personnage. Au cours de notre lecture, alors que nous étouffons malgré les quelques bribes d’air frais que veut bien nous accorder l’autrice, arrive une lueur – pas forcément d’espoir, mais quelque chose qui nous permettrait en tout cas de respirer librement. Alors, quand arrive la fin, quelle surprise j’ai eu ! Je ne vous en dis pas plus mais je tiens à souligner le talent d’écrivaine de Sarah Waters ; savoir surprendre ses lecteurs et lectrices, les surprendre en bien, c’est toujours une bonne chose, pas vrai ? Affinités est un récit oppressant qui nous offre le plaisir de voir une relation entre une détenue et une femme de la bonne société se construire. Le roman en profite pour nous dépeindre les condition de vie et de mort en prison à cette époque, nous offrant des tranches de vie souvent dramatiques ; c’est que l’on s’y attache, à ces réclusionnaires ! Si Affinités ne vous tente pas plus que ça, parce qu’il est vrai qu’un roman carcéral, ce n’est pas ce qu’il y a de plus joyeux à lire, je vous invite grandement à découvrir l’œuvre de Sarah Waters ; il serait vraiment dommage de passer à côté. Bonne lecture à vous.Mlle Margaret Prior devient dame patronnesse au sein de la prison de Millbank, au grand dam de sa mère. Sa mission est d’inspirer les prisonnières, qu’elles prennent exemple sur une femme de bonne famille afin que, à leur sortie, elles ne récidivent pas et deviennent meilleures aux yeux de la société. Lors de sa première visite à la prison, Mlle Prior est subjuguée et intriguée par une détenue, Mlle Selina Dawes ; son jeune visage est baigné de la douce lumière du soleil, dont les rayons se faufilent péniblement entre les épais murs du bâtiment, et une violette apporte une touche de couleur dans ce sinistre lieu. Ce n’est pas mon roman préféré de Sarah Waters (je lui préfère Caresser le velours) car je lui ai trouvé un moment de longueur, lors de préparatifs quelques peu euphoriques. En ce qui me concerne, c’est le seul point négatif de ce roman, et il a toutefois son importance dans les événements. Le reste est parfaitement maîtrisé : l’ambiance, la narration, les personnages… Margaret Prior est une jeune femme de bonne famille qui semble avoir du mal à faire le deuil de son père, qui s’accompagne également du deuil d’une certaine liberté. En effet,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • amparo82 23/05/2023
    Après avoir dévoré "Du bout des doigts" et "Ronde de nuit", je me suis lancée dans la lecture de ce roman puissant et troublant qui m'a captivée de la première à la dernière page. Si vous êtes prêt à plonger dans un récit sombre et émotionnellement intense, je vous recommande vivement ce livre.
  • Eric76 09/11/2022
    Londres en 1875. Margaret Prior est une vieille fille de bonne famille. La sœur ainée qui n’a jamais trouvé mari. À cause de l’amour qu’elle portait à son père, trop tôt disparu ; à cause de son refus obstiné à se plier aux convenances du monde corseté qui est le sien ; à cause de passions troubles, souterraines, qui deviendraient sacrilèges si on les mettait au grand jour. Pour combler ses journées trop vides et fuir une famille qui la méprise, peut-être aussi pour voir des femmes encore plus malheureuses qu’elle, Margaret devient dame patronnesse à la prison de Millbank. C’est une gigantesque et sinistre bâtisse où l’on enferme la lie de la société victorienne : avorteuses, mères maquerelles, infanticides, tueuses de maris, fausses monnayeuses, voleuses à la tire… Et puis il y a Sélina. Sélina : un médium à l’aura particulière, une tête d’ange martyrisée, une séductrice éthérée qui fascine. Margaret sait qu’il faut se méfier comme de la peste des spirits, cette bande d’escrocs à la petite semaine, de rusés compères et d’escamoteurs… Mais pas Sélina ! Elle a le don, elle a le fluide. C’est une passeuse qui entretient des relations particulières avec le monde des morts. Comment la fragile et naïve Margaret, pourrait-elle résister à l’incroyable force d’attraction de Sélina, à ne pas être prise dans les filets de cette envoûteuse ? Commence alors, entre le monde des vivants et des morts, une passion échevelée, irrationnelle entre Sélina, ce papillon crépusculaire, et Margaret qui ne demande qu’à croire. L’adoration de Margaret pour son ange enfermé entre quatre murs, pour sa « moitié éternelle », sa ferveur amoureuse qui la dévore, la rend totalement aveugle aux menées hypocrites et aux leurres. Avec Sarah Waters, on sait à quoi s’attendre. Le canevas est le même : la société Victorienne avec ses mensonges et ses raideurs, un amour qui n’ose pas dire son nom entre deux femmes, et Londres, bien sûr, avec ses misères, ses flamboyances, et cette brume épaisse qui fige les os. Malgré cela, on est toujours surpris à chacun de ses récits, et on finit par s’égarer dans les méandres des passions humaines. Du grand art. Des trois romans que j’ai lus d’elle, « Affinités » est probablement le plus sombre, le plus désespéré, car il s’achève sur un triomphe sournois, atroce, et particulièrement cruel. Londres en 1875. Margaret Prior est une vieille fille de bonne famille. La sœur ainée qui n’a jamais trouvé mari. À cause de l’amour qu’elle portait à son père, trop tôt disparu ; à cause de son refus obstiné à se plier aux convenances du monde corseté qui est le sien ; à cause de passions troubles, souterraines, qui deviendraient sacrilèges si on les mettait au grand jour. Pour combler ses journées trop vides et fuir une famille qui la méprise, peut-être aussi pour voir des femmes encore plus malheureuses qu’elle, Margaret devient dame patronnesse à la prison de Millbank. C’est une gigantesque et sinistre bâtisse où l’on enferme la lie de la société victorienne : avorteuses, mères maquerelles, infanticides, tueuses de maris, fausses monnayeuses, voleuses à la tire… Et puis il y a Sélina. Sélina : un médium à l’aura particulière, une tête d’ange martyrisée, une séductrice éthérée qui fascine. Margaret sait qu’il faut se méfier comme de la peste des spirits, cette bande d’escrocs à la petite semaine, de rusés compères et d’escamoteurs… Mais pas Sélina ! Elle a le don, elle a le fluide. C’est une passeuse qui entretient des relations particulières avec le monde des morts....
    Lire la suite
    En lire moins
  • alexandra1967 08/10/2022
    (1999 - Prix Stonewall Book) L'histoire se déroule dans une prison de femmes à Londres à l'époque victorienne. D'amours en trahisons, entre corruption et spiritisme dans une ambiance machiavélique et un suspense intenable. On est tenu en haleine jusqu'au dénouement.
  • cleopuricelli 20/07/2022
    Assez surprise par ce roman, moi qui ne suis pas fan des histoires de médium, je me suis laissée entraîner par ce qui a trait aux prisons. Très vite, j'ai été happée par ce roman et ces histoires féminines, féministes, emplies de secrets et de violences. Certaines scènes m'ont vraiment troublée, notamment l'arrivée des femmes à la prison. J'aime beaucoup les romans historiques, celui-ci ne fait pas exception, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…