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Ce que nous confions au vent
Marianne Faurobert (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
10/18

Ce que nous confions au vent

Marianne Faurobert (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Takeshi, père célibataire, et Yui, qui a tout perdu dans le tsunami de 2011, se retrouvent autour du « téléphone du vent » : une cabine téléphonique sur les pentes du mont Kujira-yama réputée pour transmettre des messages aux disparus…
Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le... Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
En perdant sa mère et sa fille, emportées...
Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d'un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus.
En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C'est pour leur exprimer sa peine qu'elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi, qui élève seul sa petite fille.
Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots...
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EAN : 9782264082497
Code sériel : 05826
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264082497
Code sériel : 05826
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • myhappinesstherapies 03/02/2024
    J'ai immédiatement été emportée dans ce roman ; comme une belle rencontre, j'ai senti qu'il était juste pour moi au moment où je le lisais, la thématique du deuil étant malheureusement présente dans ma vie actuellement. Même si le sujet est triste, ce roman n'est que douceur, poésie et étonnamment Optimiste. C'est une histoire qui parle de la mort, du deuil, et pourtant il parle simplement et ardemment de la vie. C'est un récit sur la résilience, la douloureuse reconstruction de soi, de sa vie, après la perte d'un être cher. À travers toutes les personnes que Yui croisera sur ce chemin (qui pourraient être moi, qui pourraient être vous), l'autrice nous montre qu'il n'y a pas une seule façon de faire son deuil : il y en autant qu'il y en a de personnalités. Il n'y a pas de chemin exemplaire à suivre, le meilleur est celui qui est propre à soi. Au-delà de l'histoire qui m'a touchée et de cette cabine téléphonique à haute valeur spirituelle, j'ai apprécié la plume poétique de l'autrice (j'ai d'ailleurs surligné de nombreux passages) et les chapitres "hors sujet" qui ponctuaient le récit, un peu à la manière de l'Encyclopédie relative et absolue dans les Fourmis de Werber, qui parlent de musique, de bonheur d'enfant, de listes de courses, de la vie tout simplement. J'ai donc infiniment aimé cette histoire même s'il lui manquait un petit "quelque chose en plus" pour en faire un coup de cœur. Peut-être est-ce le fait que je ne me suis par contre pas attachée aux personnages, la narration à la troisième personne mettant directement une certaine distance ? En tout cas, je vous recommande vivement ce livre qui, loin de vous plomber le moral, vous offrira une petite parenthèse de douceur et d'espoir. J'ai immédiatement été emportée dans ce roman ; comme une belle rencontre, j'ai senti qu'il était juste pour moi au moment où je le lisais, la thématique du deuil étant malheureusement présente dans ma vie actuellement. Même si le sujet est triste, ce roman n'est que douceur, poésie et étonnamment Optimiste. C'est une histoire qui parle de la mort, du deuil, et pourtant il parle simplement et ardemment de la vie. C'est un récit sur la résilience, la douloureuse reconstruction de soi, de sa vie, après la perte d'un être cher. À travers toutes les personnes que Yui croisera sur ce chemin (qui pourraient être moi, qui pourraient être vous), l'autrice nous montre qu'il n'y a pas une seule façon de faire son deuil : il y en autant qu'il y en a de personnalités. Il n'y a pas de chemin exemplaire à suivre, le meilleur est celui qui est propre à soi. Au-delà de l'histoire qui m'a touchée et de cette cabine téléphonique à haute valeur spirituelle, j'ai apprécié la plume poétique de l'autrice (j'ai d'ailleurs surligné de nombreux passages) et les chapitres "hors sujet" qui ponctuaient le récit, un peu à la manière de l'Encyclopédie relative et absolue dans...
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  • audrey85520_1692082506152 30/01/2024
    Une très belle histoire, nous suivons la rencontre entre Youi et Takeshi dans ce très beau jardin où vit le téléphone du vent. L’histoire parle beaucoup des vivants qui ont survécu à des traumatismes. Et les liens qu’ils arrivent ou pas à tisser avec leurs morts, grâce à ce téléphone. Une histoire qui marque les vivants. Dans ce lieu magique qui existe réellement.
  • danslabibliothequedanne 28/01/2024
    Tous les pays du monde ont de belles histoires à offrir aux autres, mais il est vrai qu'on s'inspire beaucoup, en Occident, du Japon, des Japonais, et de l'originalité de leur façon de vivre. Je n'avais jamais entendu parler de ce livre jusqu'à ce que mon amie Caro, grande fan du Japon au point de commencer à apprendre cette langue, échange avec moi ses envies livresques du moment. Et hop direction la Médiathèque, mon nouveau lieu de vie ! #x1f609#x1f600 Il y a quelque part au Japon, une cabine téléphonique sans câbles, uniquement "reliée" au vent, dans laquelle vous pouvez saisir le combiné, composer le numéro de votre choix, et appeler "vos" morts, leur parler, commencer ou continuer votre deuil. Je trouve cela très beau ! L'histoire : Pour une fois je vais commencer en vous révélant les toutes dernières lignes de ce livre : "Au lendemain du désastre du Tôhoku, le monde entier s'est focalisé sur l'accident nucléaire de Fukushima et sur ses conséquences politiques et environnementales. Ce livre s'abstient volontairement d'y faire référence ; il est dédié aux victimes du tsunami du 11 mars 2011." Le décor est posé. Yui, jeune femme qu'on imagine à la trentaine, y a perdu sa jeune fille de 3 ans et sa mère, et la seule consolation qu'elle a, c'est qu'elles sont mortes ensemble, enlacées dans les bras l'une de l'autre, un sauveteur a pris une photo au moment de la découverte de leurs corps. L'héroïne est journaliste radio, et un jour un interlocuteur parle de cette cabine téléphonique d'un autre genre, le "Téléphone du Vent de Bell Gardia", ce qui donne envie à Yui d'aller vérifier sur place si c'est vrai. Elle y fera connaissance de nombreuses personnes, de tous les âges et de tous les coins de l'archipel, et très rapidement elle rencontrera M.Suzuki, gardien du lieu et Takeshi, un homme de son âge, ayant perdu sa jeune épouse, et papa d'une petite fille. Ils deviendront amis dans la peine. C'est évidemment un livre du deuil, qui m'a fait verser quelques larmes. Qu'on ait à portée de main ce genre de cabine téléphonique ou pas, le livre insiste sur le fait qu'il faut continuer à parler à nos morts. De la même façon, vous avez remarqué comme on a du mal à parler avec nos amis et de nos proches des gens qui sont décédés dans l'entourage, de peur de leur faire de la peine ? Le livre démarre sur un typhon, et Yui, qui s'est attachée à cette cabine, même si elle n'ose pas encore y entrer, fera tout pour la protéger des vents violents ! Au risque d'y perdre la vie... qui sort un jour de vent aussi violent ?! Il y a dans ce roman deux parties assez différentes, et j'ai préféré la première plus ancrée dans le souvenir et où on fait connaissance avec les différents personnages, vivants ou décédés, que la seconde, qui donne davantage la part belle aux sentiments, et à la réalité. #x1f609 J'ai passé un très doux moment à lire ce livre, mais je pense que c'est pour la seconde partie que je ne met pas de coup de cœur. Sur la forme : Entre chaque chapitre, l'autrice met des petites notes que j'ai beaucoup aimées, comme des listes de musique, des informations sur les morts, des recherches sur Google, des cadeaux offerts aux autres etc, en rapport avec les situations du bouquin. Et un NB plus léger : il est fait mention page 182 (du livre broché) d'une pratique vraisemblablement courante au Japon : à la caisse de la librairie, on vous propose de recouvrir votre livre, si vous ne voulez pas que les autres jugent de vos centres d'intérêt ! C'est tellement japonais !! #x1f970Tous les pays du monde ont de belles histoires à offrir aux autres, mais il est vrai qu'on s'inspire beaucoup, en Occident, du Japon, des Japonais, et de l'originalité de leur façon de vivre. Je n'avais jamais entendu parler de ce livre jusqu'à ce que mon amie Caro, grande fan du Japon au point de commencer à apprendre cette langue, échange avec moi ses envies livresques du moment. Et hop direction la Médiathèque, mon nouveau lieu de vie ! #x1f609#x1f600 Il y a quelque part au Japon, une cabine téléphonique sans câbles, uniquement "reliée" au vent, dans laquelle vous pouvez saisir le combiné, composer le numéro de votre choix, et appeler "vos" morts, leur parler, commencer ou continuer votre deuil. Je trouve cela très beau ! L'histoire : Pour une fois je vais commencer en vous révélant les toutes dernières lignes de ce livre : "Au lendemain du désastre du Tôhoku, le monde entier s'est focalisé sur l'accident nucléaire de Fukushima et sur ses conséquences politiques et environnementales. Ce livre s'abstient volontairement d'y faire référence ; il est dédié aux victimes du tsunami du 11 mars 2011." Le décor est posé. Yui, jeune femme qu'on imagine à la trentaine, y a perdu sa jeune fille de 3...
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  • Mademoiselle_Philo 28/01/2024
    C’est un roman qui « témoigne » indirectement de l’histoire du séisme qui a frappé le Japon en 2011 et qui créa un tsunami monstrueux. De nombreuses familles ont perdu leurs proches et ont vu leurs vies changer en un instant. C’est à travers une cabine téléphonique bleue, en haut du Mont Kujira-Yama que ces rescapés viennent s’y recueillir pour décrocher le vieux combiné noir et parler aux proches disparus. Un roman d’une immense tristesse, poignant et délicat qui nous livre peu à peu la difficile reconstruction des vivants à travers quelques destins liés à ce lieu de résidence. Ces bribes de mots que l’on aurait voulu dire, ces aveux murmurés, cet amour qui s’envole vers les sommets. Ce roman est un coup de cœur qui m’a tenue la larme à l’œil du début jusqu’à la fin.
  • Encompagniedesmots 20/01/2024
    Coup de cœur Chaque année, des milliers de personnes font escale dans une petite cabine téléphonique, installée sur le mont Kujira-yama au Japon, pour confier au creux du combiné d’un téléphone, débranché, des messages à leurs proches disparus que le vent recueille pour les leur transmettre. C’est dans ce lieu où Yui, une jeune animatrice de radio, accablée par la disparition de sa mère et de sa fille lors du tsunami de 2011, décide de se rendre. Elle y fait la rencontre de Takeshi, un veuf qui élève seul sa petite fille aphone depuis le décès de sa mère. Un roman tout en délicatesse et poésie à lire pour comprendre le deuil et à garder près de soi, tel un talisman, quand survient le traumatisme de la perte. Je n’ai, à ce jour, rien lu de si juste et de si beau sur ce sujet. Il raconte la douleur, le manque, les souvenirs, les cauchemars et la culpabilité qui hantent ceux que la vie a amputé d’un être vital. Leur besoin de consolation trouve refuge dans les mots, ces messagers qui, malgré la mort, les lient à leurs défunts. C’est aussi un récit sur la résilience et son pouvoir salvateur, celui qui permet aux âmes blessées de sortir du fracas du passé pour renouer avec la vie, l’amour et le bonheur tout en murmurant à l’oreille de leurs proches défunts.  Coup de cœur Chaque année, des milliers de personnes font escale dans une petite cabine téléphonique, installée sur le mont Kujira-yama au Japon, pour confier au creux du combiné d’un téléphone, débranché, des messages à leurs proches disparus que le vent recueille pour les leur transmettre. C’est dans ce lieu où Yui, une jeune animatrice de radio, accablée par la disparition de sa mère et de sa fille lors du tsunami de 2011, décide de se rendre. Elle y fait la rencontre de Takeshi, un veuf qui élève seul sa petite fille aphone depuis le décès de sa mère. Un roman tout en délicatesse et poésie à lire pour comprendre le deuil et à garder près de soi, tel un talisman, quand survient le traumatisme de la perte. Je n’ai, à ce jour, rien lu de si juste et de si beau sur ce sujet. Il raconte la douleur, le manque, les souvenirs, les cauchemars et la culpabilité qui hantent ceux que la vie a amputé d’un être vital. Leur besoin de consolation trouve refuge dans les mots, ces messagers qui, malgré la mort, les lient à leurs défunts. C’est aussi un récit sur la résilience et son pouvoir salvateur, celui qui permet aux...
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