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Commun
Essai sur la révolution au XXIe siècle
Date de parution : 20/08/2015
Éditeurs :
La Découverte

Commun

Essai sur la révolution au XXIe siècle

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Date de parution : 20/08/2015
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes... Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi...
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Mais, selon les auteurs, le commun ne tient ni de l’essence des hommes ni de la nature des choses, mais de l’activité des hommes eux-mêmes : seule une pratique de mise en commun peut décider de ce qui est « commun », réserver certaines choses à l’usage commun, produire les règles capables d’obliger les hommes. En ce sens, le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution ?
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EAN : 9782707186737
Code sériel : 431
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 12,5 x 19 mm
EAN : 9782707186737
Code sériel : 431
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 12,5 x 19 mm

Ils en parlent

« Avis aux non-communistes : tout est commun, même Dieu. » Le bon mot de Charles Baudelaire cité en exergue de ce volumineux pavé (600 pages) résume bien le propos de Pierre Dardot et Christian Laval. Respectivement philosophe et sociologue, ces deux spécialistes de Marx se sont lancés dans une folle aventure intellectuelle et politique : réhabiliter l’idée du « commun », c’est-à-dire du « vivre ensemble » par tous et pour tous. Plutôt optimiste en ces temps de « désolation » du collectif… Mais Dardot et Laval n’en sont pas à leur coup d’essai : ils avaient déjà publié en 2007 un Sauver Marx qui redonnait toute sa modernité à la pensée du prophète barbu. Leur « commun » s’écrit lui aussi sans « isme », et il n’est pas plus comptable que ce bon vieux Karl du désastre du « socialisme réel » au XXe siècle. Exit le procès en paléo-marxisme-léninisme. Envers et contre « l’hypothèque communiste », les auteurs ambitionnent de reconstruire une hypothèse du commun, pour paraphraser Alain Badiou. Alors que l’idéologie du marché s’impose partout, ils revendiquent le droit d’imaginer « un au-delà du capitalisme ». Car ce système tournant sur lui-même, au profit d’une infime minorité et au détriment de tous, est encore plus mortifère qu’il ne l’était au temps de Marx : l’exploitation n’est plus une fin, le turbo-capitalisme du XXIe siècle « est en train de détruire les conditions de vie sur la planète et conduit à la destruction de l’homme par l’homme », assènent Dardot et Laval. Accroissement des inégalités, appropriation des ressources naturelles, des espaces publics, du savoir et des réseaux de communication au profit « d’une petite oligarchie » … Rien ne semble pouvoir arrêter « l’implacable logique » du néolibéralisme triomphant. [...] Au final, ce travail théorique impressionnant débouche sur une rhétorique néomarxiste que l’on jugera éculée ou d’une brûlante actualité. C’est selon. Reste cette interrogation : la force du verbe peut-elle encore faire chavirer ce monde comme elle renversa l’ancien ?
Jean-Christophe Féraud / Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ASAI 01/04/2020
    Commun est un ouvrage de réflexion, philosophique, politique, très dense, copieusement documenté, qui s'appuie sur les "classiques" (depuis l'Antiquité jusqu'au XXème siècle) et embrasse les mouvements du début du XXIème siècle (les printemps, ou les "mouvements des places"). Très inspiré, il exige du lecteur une belle concentration, ainsi qu'une motivation non feinte. Il démontre comment une petite oligarchie, partout dans le monde, a accaparé les espaces et les services publics, les réseaux de connaissance et de communication, les ressources naturelles. Il montre pourquoi le principe du Commun s'impose aujourd'hui comme le terme de l'alternative politique et de la lutte contre le capitalisme et pour l'écologie démocratique. Il désigne des formes nouvelles de pratiques démocratiques pour prendre la relève des partis monopolisant la représentation. Il désigne des formes nouvelles de gouvernement des ressources naturelles, qui soient celles d'un autogouvernement collectif pour édifier une société nouvelle. Ouvrage utopique ? Non, car la réflexion et l'analyse sont construites minutieusement et rigoureusement argumentées. Non, parce que je vois, j'entends surtout en ce 1er avril 2020, le désastre de ce monde. Le livre est construit en trois parties, - L'émergence du commun, - Droit et institution du commun, - Propositions politiques. Cette dernière partie est donc composée de neuf propositions. Si la lecture complète de l'ouvrage paraît à certain(e)s fastidieuse voire rébarbative, ils - elles peuvent passer directement aux propositions qui constituent des pistes encourageantes et enthousiasmantes pour un avenir tout proche.Commun est un ouvrage de réflexion, philosophique, politique, très dense, copieusement documenté, qui s'appuie sur les "classiques" (depuis l'Antiquité jusqu'au XXème siècle) et embrasse les mouvements du début du XXIème siècle (les printemps, ou les "mouvements des places"). Très inspiré, il exige du lecteur une belle concentration, ainsi qu'une motivation non feinte. Il démontre comment une petite oligarchie, partout dans le monde, a accaparé les espaces et les services publics, les réseaux de connaissance et de communication, les ressources naturelles. Il montre pourquoi le principe du Commun s'impose aujourd'hui comme le terme de l'alternative politique et de la lutte contre le capitalisme et pour l'écologie démocratique. Il désigne des formes nouvelles de pratiques démocratiques pour prendre la relève des partis monopolisant la représentation. Il désigne des formes nouvelles de gouvernement des ressources naturelles, qui soient celles d'un autogouvernement collectif pour édifier une société nouvelle. Ouvrage utopique ? Non, car la réflexion et l'analyse sont construites minutieusement et rigoureusement argumentées. Non, parce que je vois, j'entends surtout en ce 1er avril 2020, le désastre de ce monde. Le livre est construit en trois parties, - L'émergence du commun, - Droit et institution du commun, - Propositions politiques. Cette dernière partie est donc composée de...
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