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D'entre les pierres
Date de parution : 06/10/2016
Éditeurs :
Pocket

D'entre les pierres

Date de parution : 06/10/2016
Buenos Aires, Argentine, au 38 de la Calle del Primer Día.
Elle est là immobile, sans bouche, sans oreilles, sans yeux. Les engins carnassiers vont bientôt la dévorer. Alors, inquiète de...
Buenos Aires, Argentine, au 38 de la Calle del Primer Día.
Elle est là immobile, sans bouche, sans oreilles, sans yeux. Les engins carnassiers vont bientôt la dévorer. Alors, inquiète de devoir abandonner les souvenirs qu’elle protège depuis si longtemps, la maison décide de parler et déploie en coulisses du décor...
Buenos Aires, Argentine, au 38 de la Calle del Primer Día.
Elle est là immobile, sans bouche, sans oreilles, sans yeux. Les engins carnassiers vont bientôt la dévorer. Alors, inquiète de devoir abandonner les souvenirs qu’elle protège depuis si longtemps, la maison décide de parler et déploie en coulisses du décor une autre réalité, transparente et secrète. Elle qui abrite l’histoire de sa ville, depuis les premiers matins jusqu’aux heures noires de la dictature. La tragédie de Soledad Salvador, sa propriétaire, aussi. Parce que l’histoire ne s’écrit pas dans les livres, elle se respire. Et pour que jaillisse enfin la vérité.

« Un livre formidable ! » Michel Drucker – « Vivement dimanche »

« Vous allez être happé par le destin de Soledad Salvador. » Biba

Cet ouvrage a reçu le prix Folire et le prix Hisler-Even

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
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EAN : 9782266258821
Code sériel : 16346
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266258821
Code sériel : 16346
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un ouvrage passionnant ! » France Dimanche
« Vous allez être happé par le destin de Soledad Salvador. » Biba
« Un roman envoûtant, délicat et foisonnant, qui nous entraîne avec fougue entre rêve et réalité. » Modes & Travaux
« Un roman audacieux, merveilleusement réussi. » Télé 7 Jours
« Une fable brillante sur la mémoire des pierres. » Voici
« Une fresque extrêmement colorée écrite sur un mode intimiste. De quoi passer quelques bonnes soirées. » Point de Vue
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Deslivresetmoi51 03/09/2023
    On dit souvent que si les murs pouvaient parler ils auraient beaucoup de choses à raconter. Voilà ce qu'ils font donc dans ce roman, ils racontent... J'avoue que j'ai eu du mal à entrer dans ce roman historique mais je me suis laissée entraîner en Argentine, à suivre l'histoire du secret que protègent ces pierres, l'histoire de Soledad SALVADOR, d'Elena mais aussi celle de ce pays des conquistadors à Eva PERON. L'écriture de l'auteur aide à se laisser emporter dans cette aventure au sujet original et au suspens bien mené.
  • aa67 29/03/2023
    Quelle poésie pour raconter une maison. Quel talent pour transcrire ce que nous faisons bien trop souvent subir aux objets. C'est eux qui donnent densité à nos vies et nous n'y pensons que rarement. Dans "Je suis la maman du bourreau", David Lelait-Helo m'avait fasciné par sa capacité à mettre en mots ce que des humains un peu hors normes éprouvaient. Et de fait je suis entrain de lire plusieurs de ses oeuvres aux thèmes très différents. Tous nous font entrer dans un monde que l'on croit un peu onirique en début de livre, mais qui très vite dévoilent la face obscure des êtres. Dans celui-ci, si on ne lit pas la 4ème de couv., on est persuadé que c'est un être humain qui s'exprime. Puis on réalise que ces perceptions sont celles d'une maison qui va être démolie. Au lieu de gémir, elle dit simplement avoir besoin de dire ce qui s'y est joué, de dévoiler le drame de son passé. Ses souffrances, sa vie sont comme un conte, conte à double face. Ses confidences sont touchantes à tel point que, sans la connaitre, j'en ai été quasi culpabilisée moi-même. Culpabilisée de la savoir maltraitée, négligée, sous-estimée et blessée. Pourtant elle ne nous blâme pas ; elle a tant aimé sa ville Buenos Aires, son pays l'Argentine, sa langue l'espagnol. Son chemin de vie l'a grandie. Ses souvenirs remontent à la surface d'une "ville assommée de tourments", comme dit l'auteur. "Soledad Salvador, au 38 de la Colle Del Primer Dias, était reine en son château". Cette maison rugit littéralement à la vie. Depuis la "mode" de l'écologie à l'échelle planétaire, bien des auteurs devraient lire cette ode à la vie, cette leçon que l'on se prend en pleine figure de la part d'un objet. David Lelait-Helo a écrit des contes, des biographies, des récits, ce qui explique certainement qu'il écrive aussi, et si merveilleusement, des romans. Juste une citation pour mettre l'eau à la bouche : "Vous avez des yeux, j'ai des fenêtres. Vous avez des paupières, j'ai des persiennes. Vous avez des rides, j'ai des fissures. Vous avez de l'âme, j'ai des miroirs. Vous avez des secrets, j'ai des caves enfouies. Vous avez des larmes, j'ai des la pluie. Vous avez le sang, j'ai l'eau. Vous avez la fièvre, j'ai la flamme. Vous respirez, je m'aère. Vous naissez, je m'élève. Vous mourrez, je tombe. Vous êtes un cadavre, je suis une ruine. Vous avez des chagrins, j'ai les vôtres."Quelle poésie pour raconter une maison. Quel talent pour transcrire ce que nous faisons bien trop souvent subir aux objets. C'est eux qui donnent densité à nos vies et nous n'y pensons que rarement. Dans "Je suis la maman du bourreau", David Lelait-Helo m'avait fasciné par sa capacité à mettre en mots ce que des humains un peu hors normes éprouvaient. Et de fait je suis entrain de lire plusieurs de ses oeuvres aux thèmes très différents. Tous nous font entrer dans un monde que l'on croit un peu onirique en début de livre, mais qui très vite dévoilent la face obscure des êtres. Dans celui-ci, si on ne lit pas la 4ème de couv., on est persuadé que c'est un être humain qui s'exprime. Puis on réalise que ces perceptions sont celles d'une maison qui va être démolie. Au lieu de gémir, elle dit simplement avoir besoin de dire ce qui s'y est joué, de dévoiler le drame de son passé. Ses souffrances, sa vie sont comme un conte, conte à double face. Ses confidences sont touchantes à tel point que, sans la connaitre, j'en ai été quasi culpabilisée moi-même. Culpabilisée de la savoir maltraitée, négligée, sous-estimée et blessée. Pourtant...
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  • philippedester 26/03/2023
    Ce livre est la preuve qu'il ne faut pas abandonner trop vite une lecture. J'ai eu du mal à y entrer et j'ai finalement beaucoup aimé. J'ai été un peu perturbé par la façon qu'a choisi David Lelait pour raconter son histoire. La narratrice est, en effet, une maison, un procédé que j'ai déjà rencontré et qui ne me plait pas beaucoup. Finalement, je trouve qu'il a bien choisi d'écrire cette histoire comme ça : la maison est le témoin muet de tout ce qui s'y passe. Elle raconte les faits comme ils se sont passés sans intervenir. J'ajouterai que j'adore l'écriture de cet auteur, une écriture tout en délicatesse, je dirais. David Lelait nous raconte l'histoire de l'Argentine vue par les yeux de la maison (oui, les maisons ont des yeux, n'ont-elles pas des fenêtres ouvertes sur le monde?) et à travers l'histoire d'une femme, Soledad Salvador, sa propriétaire. Soledad a tout quitté lorsque son "copain" l'a quittée parce qu'elle était enceinte pour se rendre à Buenos Aires. Avec l'argent qu'il lui a donné pour faire passer le gosse et disparaitre, elle se rend à Buenos Aires où elle achète cette fameuse maison. Sa seule raison de vivre sera sa fille qu'elle vénère et puis les locataires des chambres qu'elle loue. Elle ne le sait pas, mais un jour elle fait rentrer le diable dans sa maison... Quelques chapitres emmènent le lecteur au XVIe siècle lorsque les Espagnols ont débarqué en Argentine, mais la plupart se passe dans la seconde moitié du XXè siècle où on croise Juan Peron et sa femme, Evita. Dans les années 70, des jeunes disparaissent, des enfants sont enlevés et confiés aux bourreaux de leurs parents. C'est là que nous emmène l'auteur pour que jaillisse la vérité...Ce livre est la preuve qu'il ne faut pas abandonner trop vite une lecture. J'ai eu du mal à y entrer et j'ai finalement beaucoup aimé. J'ai été un peu perturbé par la façon qu'a choisi David Lelait pour raconter son histoire. La narratrice est, en effet, une maison, un procédé que j'ai déjà rencontré et qui ne me plait pas beaucoup. Finalement, je trouve qu'il a bien choisi d'écrire cette histoire comme ça : la maison est le témoin muet de tout ce qui s'y passe. Elle raconte les faits comme ils se sont passés sans intervenir. J'ajouterai que j'adore l'écriture de cet auteur, une écriture tout en délicatesse, je dirais. David Lelait nous raconte l'histoire de l'Argentine vue par les yeux de la maison (oui, les maisons ont des yeux, n'ont-elles pas des fenêtres ouvertes sur le monde?) et à travers l'histoire d'une femme, Soledad Salvador, sa propriétaire. Soledad a tout quitté lorsque son "copain" l'a quittée parce qu'elle était enceinte pour se rendre à Buenos Aires. Avec l'argent qu'il lui a donné pour faire passer le gosse et disparaitre, elle se rend à Buenos Aires où elle achète cette fameuse maison. Sa seule raison de vivre sera...
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  • CeciBonDeLire 16/09/2022
    Cher Vous, Et si c’était une barraque, une vraie belle demeure qui te raconte les heures noires de la dictature d’Argentine ? L’idée peut paraître folle, au contraire, cela donne une touche de poésie dans ce monde de brut. Bien sûr il y a une autre histoire dans la grande Histoire, une petite fresque familiale qui va te piquer les yeux. La vie de Soledad, qui n’a pas toujours été rose, loin de là, mais elle s’est efforcée d’effacer le sombre, de l’éclaircir. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut, et ta destinée c’est la tragédie, tu as beau y mettre la meilleure volonté du monde, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Tu ne peux être qu’happé, ému, par cette femme, ou alors, c’est que tu n’as pas de cœur. Et bien sûr qu’il faut que tu le lises… Stanislas Petrosky
  • breba 26/05/2019
    Un BIJOU J'ai acheté ce livre au salon du livre de Quiberon en échangeant avec l'auteur sur son livre sur Barbara , grâce à une lectrice -admiratrice qui en avait parlé avec enthousiasme. LISEZ-LE c'est un roman magnifique , original ( les vieilles pierres peuvent parler ) , historique ( on y apprend l'histoire de Buenos Aires ) , tragique ( les heures noires de la dictature argentine), sensuel ( on respire, on frémit, on sent ) , bouleversant ( le destin de son héroïne vous happera ) . Oui j'ai Aimé ce livre, , le parfum des rues de Buenos Aires ( je connais c'est vrai) j'ai refermé les pages de ce roman les yeux humides . Merci à cette lectrice croisée et un grand merci à David Lelait-Helo comme son roman l'homme m'a touché.
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