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Du bout des doigts
Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 20/01/2005
Éditeurs :
10/18

Du bout des doigts

Erika Abrams (traduit par)
Date de parution : 20/01/2005
Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l’Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l’attendrait.
Londres, 1862. À la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche... Londres, 1862. À la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre... Londres, 1862. À la veille de ses dix-huit ans, Sue Trinder, l'orpheline de Lant Street, le quartier des voleurs, se voit proposer par un élégant, surnommé Gentleman, d'escroquer une riche héritière. Orpheline elle aussi, cette dernière est élevée dans un lugubre manoir par son oncle, collectionneur de livres d'un genre tout particulier. Dans cette atmosphère saturée de mystère et de passions souterraines, Sue devra déjouer les complots les plus délicieusement cruels, afin de devenir, avec le concours de la belle demoiselle de Briar, une légende parmi les cercles interlopes de la bibliophilie érotique.

Héritière moderne de Dickens, mais aussi de Sapho et des Libertins, Sarah Waters nous offre une vision clandestine de l'Angleterre victorienne, un envers du décor où les héroïnes, de mariages secrets en amours interdites, ne se conduisent jamais comme on l'attendrait. Un roman décadent et virtuose.
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EAN : 9782264041074
Code sériel : 3766
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 752
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264041074
Code sériel : 3766
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 752
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Retrouvant le parler cockney de la pègre londonienne, réinventant les décors crapoteux des bas quartiers, l'humidité glaciale des grandes demeures campagnardes, analysant le sadisme lamentable des responsables d'asiles de fous, Sarah Waters navigue avec habileté entre mélodrame historique, énigme et amours interdites. »
M.-C. A., Marie-Claire

« La très talentueuse Galloise Sarah Waters [...] connaît en experte sa grande littérature populaire, et ne peut s'empêcher de jongler avec ses ingrédients les plus extravagants. Avec un art sorcier, délicieusement audacieux, aussi. »
Christine Ferniot, Télérama

« Par des chemins détournés, en passant par l'amour entre deux femmes qui avaient tout pour se haïr, la romancière nous conduit par le bout du nez jusqu'où elle veut aller. Et, pour dire la vérité, on est heureux de s'être laissé mené ainsi. »
Pierre Maury, Le Soir

« Ce formidable récit se déroule dans une Angleterre victorienne et puritaine à souhait. Vous y trouverez les références que vous voudrez : Charles Dickens pour l'humidité froide de ses ambiances, Robert Louis Stevenson pour la noirceur des sentiments. En tout cas, et ce n'est pas lui faire injure que de l'affirmer, on ne dirait jamais que Sarah Waters, 37 ans, vit à notre époque. »
Caroline Andrieu, Le Parisien

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cannobia 06/04/2024
    Je suis totalement séduite par ce livre, je l'ai dévoré ! Les 750 pages qui m'ont semblé trop avant de commencer ma lecture auraient pu être plus nombreuses sans me lasser. Du début à la fin, c'est un tourbillon de rebondissements. J'ai fait un merveilleux voyage. J'y ai trouvé plusieurs mots et expressions que je ne connaissais pas, par exemple, 'Des yeux bordés de jambon', 'Fourline', 'Surette'. Jusqu'à la fin, je ne savais pas comment l'histoire allait s'achever. Nous avons tous des goûts différents mais je le recommande vivement.
  • LettyCia 24/08/2023
    J'ai eu du mal à commencer le livre, il m'a fallu quelques pages pour accrocher mais une fois prise dans cette histoire machiavélique avec un brin d'érotisme, impossible de s'arrêter. J'ai beaucoup aimé les points de vue multiples offerts par l'auteure et la surprise du dénouement qui m'a laissée sans voix.
  • Jodyane 12/08/2023
    1 partie Londres1862. Sue orpheline est recrutée par Gentleman pour escroquer une jeune héritière Maud Lilly qui vit dans un manoir avec son oncle. Sue va devenir la servante de Maud. Et Maud va être courtisée par Gentleman... 2 partie.Retour en arrière. Maud vit dans un orphelinat depuis sa naissance, elle est envoyée chez son oncle qui est très étrange. Il lui apprend à écrire d'une certaine façon, il lui apprend à reconnaître les origines du cuir, si c'est du veau par exemple et de quel pays, il lui apprend aussi les différentes sortes d'encre, la taille des plumes, les différents caractères, la médecine antique et égyptienne. Il n'hésite pas à la frapper si elle bouge de son tabouret... 3 partie. On retrouve Sue qui a été internée dans un asile... Elle nous raconte son calvaire. 4 partie. Maud nous raconte son histoire et ce qui était convenu avec Mr Rivers. et Pourquoi Sue est dans un asile. J'ai adoré l'histoire, l'ambiance du 19 siècle, le style anglais. Excellente lecture.
  • SouadB 30/03/2023
    La subtilité des rapports humains comme toujours chez Sarah Waters, accompagnée cette fois d'une plongée dans une atmosphère un peu glauque et canaille. Pour ne pas déflorer le sujet, disons que c'est toujours merveilleux de lire du Sarah Waters, que les deux personnages féminins sont passionnants et que l'on halète jusqu'à la fin.
  • collectifpolar 22/01/2023
    "Du bout des doigts" est vu comme un roman policier déguisé, il a tout aussi du roman gothique. En ce sens Sarah Waters est aussi l’héritière de  Charlotte Smith cette auteure anglaise de 18e siècle qui publie des romans très populaire où  le thème de la persécution féminine est déjà présent. De plus Sarah Waters emprunte aussi au procédé narratif du roman gothique en insérant un récit dans le récit. De plus ici les décors en aussi leur importance, asile psychiatrique, manoir lugubre… Oui, pas de doute Sarah Waters rend ici hommage à ces illustres prédécesseurs que sont  Ann Radcliffe et Mary Shelley mais aussi aux nombreuses autres femmes auteures dont le nom a été oublié. Sarah Waters prend le parti de construire son histoire en trois parties. La narration est d'abord prise en charge par Susan Trinder. C’est par elle que tout va arriver. Ensuite Maud Lilly va rejouer sous nos yeux la partition. C’est de son point de vue que l’on va revivre toute cette aventure. Et c’est là que tout s’accélère. La première partie pourrait se suffire à elle-même. Sarah Waters nous raconte une histoire, elle se déroule tranquillement sous nos yeux, elle a un début puis une fin. Mais non, C’est là que c’est inventif car tout repart avec la 2e partie. Et on plus l’auteure, pour ne pas faire les choses à moitié, nous propose à nouveau une troisième partie, forme de conclusion qui nous cueille pour de bon, si ce n’était déjà fait. Ici tout est manipulation ! La manipulation est au cœur de cette histoire. C’en est même le ressors. Les protagonistes de cette histoire sont tous manipulés, manipulables et manipulateurs. Mais attention cher lecteur, toi aussi tu risques de ne plus avoir ton libre arbitre durant la lecture de ce roman. L’auteur aussi nous manipule à son gré. Les amours lesbiennes tiennent une grande place dans les romans de Sarah Waters. D’ailleurs du Bout des doigts a reçu  le Prix Lambda Literary de la meilleure fiction lesbienne.  Sarah Waters qualifie elle-même ses romans de lesbiens. Voilà ce qu’elle répondait en avril 2015 à Thomas Stélandre journaliste de Libé qui lui posait cette question : "Vous dites «romans lesbiens» ? Je crois que ça leur convient bien. On me demande souvent ce que je pense du label d’«auteure lesbienne». La vérité, c’est que ça ne me dérange pas. J’emploie moi-même ce terme, parce que j’ai un intérêt tellement fort pour les histoires de lesbiennes, les imaginer, les raconter. C’est là, c’est dans mes livres. Mais il semble que mes histoires de lesbiennes touchent un public qui n’est pas seulement lesbien car, fondamentalement, elles parlent d’amour, de désir, de trahison, tout le monde doit pouvoir s’y retrouver  La littérature gay existe encore ? Oui, je crois. Et c’est une part de mon histoire. J’ai commencé à écrire dans les années 90, à une époque où cette littérature était très politisée. Je faisais partie d’une communauté, avec ses livres, j’avais le sentiment de participer à un mouvement. Depuis, bien sûr, les choses ont évolué, le mariage, l’adoption… Pour les jeunes, ça semble peut-être dépassé. Mais pour quelqu’un de ma génération, c’est autre chose. Je ne peux pas abandonner ce combat-là. Après, je m’envisage en tant qu’écrivain avant de m’envisager en tant qu’auteure lesbienne." Sarah Waters c’est du romanesque à l’état pur. Sarah Waters c’est la promesse d’une lecture prenante et troublante, que du bonheur. Chaque fois que je lis Sarah Waters je suis impressionnée par sa prose. Son talent de conteuse. Sa maitrise parfaire des intrigues. Chaque fois je me fais avoir même lorsque je connais déjà le nom du ou des coupables. Elle a cet art du retournement qui vous cueille à tous les coups. Perso, j’en reste KO."Du bout des doigts" est vu comme un roman policier déguisé, il a tout aussi du roman gothique. En ce sens Sarah Waters est aussi l’héritière de  Charlotte Smith cette auteure anglaise de 18e siècle qui publie des romans très populaire où  le thème de la persécution féminine est déjà présent. De plus Sarah Waters emprunte aussi au procédé narratif du roman gothique en insérant un récit dans le récit. De plus ici les décors en aussi leur importance, asile psychiatrique, manoir lugubre… Oui, pas de doute Sarah Waters rend ici hommage à ces illustres prédécesseurs que sont  Ann Radcliffe et Mary Shelley mais aussi aux nombreuses autres femmes auteures dont le nom a été oublié. Sarah Waters prend le parti de construire son histoire en trois parties. La narration est d'abord prise en charge par Susan Trinder. C’est par elle que tout va arriver. Ensuite Maud Lilly va rejouer sous nos yeux la partition. C’est de son point de vue que l’on va revivre toute cette aventure. Et c’est là que tout s’accélère. La première partie pourrait se suffire à elle-même. Sarah Waters nous raconte une histoire, elle se déroule tranquillement sous nos yeux, elle a un début puis une fin. Mais non, C’est...
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