Impact

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• jipih86 12/04/2024

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  "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", ainsi s'adressait un vieux philosophe... ah ben non, c'était Jacques Chirac, en 2002 en ouverture de son discours lors d'un sommet de la Terre. Depuis Greta Thunberg a parcouru, la terre pour remuer les consciences et... nous regardons encore ailleurs, les rapports du GIEC nous informent régulièrement des avancées en matière d'accélération de la lutte contre les dérèglements climatiques, les résumés sont rapides : il n'y en a pas et toujours,... nous regardons ailleurs, il ne restera bientôt plus grand chose de notre maison, mais nous continuons à regarder ailleurs! En 2019, Fred Vargas publiait un essai "L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, toute !", dans lequel elle poussait un cri d'alarme supplémentaire pour alerter l'opinion publique, On lui reprocha d'être maladroite et ennuyeuse dans son rapport trop chiffré! Olivier Norek, fait ce qu'il sait le mieux faire : il écrit un roman et sous la forme d'un thriller, et à l'aide de faits bien documentés, il tente de nous prévenir de l'état de notre planète. Dans son roman, Impact, Virgil Solal à la tête de son groupe d'activistes "Greenwar", passe par l'action radicale et enlève le PDG de Total, exige une caution de vingt milliards de dollars qu'il rendra si l'entreprise arrête son business de pollution et investit dans la transition écologique! Et ainsi, ce personnage accusé d'écoterrorisme, va s'en prendre aux têtes des principales sociétés bancaires qui financent la destruction des ressources de notre planète et causent les millions de morts parmi les populations les plus fragiles. Norek, avec son roman, a été accusé d'en faire trop, de tomber dans le mélo, de manipuler son lectorat! Eh oui, c'est comme Zola, qui dans son article "J'accuse", se servait de son journal pour dénoncer l'antisémitisme, ou bien de Victor Hugo qui abusait de son statut d'écrivain pour dénoncer la peine capitale, je ne parlerai même pas des idéaux humanistes de Camus tant il était excessif. Non mais de qui se moque-t-on? Allez demander aux populations touchées par les sécheresses extrêmes et voir si on en fait pas un peu trop, aux victimes en Ouganda des exactions de Total, spécialiste en greenwashing, qui exproprie des communautés entières afin de développer leur mégaprojet pétrolier. Alors oui, ce n'est pas un petit polar pépère comme on a l'habitude d'en lire avec cet auteur, et pour celles et ceux qui préfèrent "regarder ailleurs", je comprends qu'ils ou elles n'aient pas aimé son bouquin! Ce n'est pas son meilleur, certes, mais un des plus percutants ne serait-ce que sur l'Impact!"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", ainsi s'adressait un vieux philosophe... ah ben non, c'était Jacques Chirac, en 2002 en ouverture de son discours lors d'un sommet de la Terre. Depuis Greta Thunberg a parcouru, la terre pour remuer les consciences et... nous regardons encore ailleurs, les rapports du GIEC nous informent régulièrement des avancées en matière d'accélération de la lutte contre les dérèglements climatiques, les résumés sont rapides : il n'y en a pas et toujours,... nous regardons ailleurs, il ne restera bientôt plus grand chose de notre maison, mais nous continuons à regarder ailleurs! En 2019, Fred Vargas publiait un essai "L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, toute !", dans lequel elle poussait un cri d'alarme supplémentaire pour alerter l'opinion publique, On lui reprocha d'être maladroite et ennuyeuse dans son rapport trop chiffré! Olivier Norek, fait ce qu'il sait le mieux faire : il écrit un roman et sous la forme d'un thriller, et à l'aide de faits bien documentés, il tente de nous prévenir de l'état de notre planète. Dans son roman, Impact, Virgil Solal à la tête de son groupe d'activistes "Greenwar", passe par l'action radicale et enlève le PDG de Total, exige une caution de...

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• HenriPouget 07/04/2024

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  Des écrivains comme J.-C. Rufin, C. Lemaitre, s'essoufflent au fil du temps, probablement sous la pression de produire un livre l'an. Au contraire si on compare Code 93 (son premier livre) à Impact, Olivier Norek progresse : histoire plus ambitieuse, personnages bien campés, caractères féminins et masculins plus équilibrés, style qui s'affirme ... Comme de coutume il tient de belle manière ses lecteurs en haleine. Un bémol dans le dernier tiers du roman, brûlot contre l'industrie pétrolière et le secteur bancaire. Il est convaincant mais on perd le découpage en courts chapitres alternant les points de vue pour relancer l'intrigue. La conclusion est hors-sol, sans personnages contradicteurs incarnés ou éléments narratifs contrebalançant le camp des vertueux. Elle aurait mérité un développement plus complexe. On a le sentiment que l'auteur, à trop vouloir être pédagogue, a sacrifié le suspense et la subtilité de l'intrigue. Mais le capital sympathie pour Olivier Norek reste entier, à suivre ...
• MarionLucille 22/03/2024

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  Absolument terrifiant de vérité... Où est Virgil Solal ? ... Où est cette personne qui viendra nous réveiller ? Nous secouer avant qu'il ne soit trop tard ? ... Parce que, ce roman était déjà d'actualité quand il est sorti en 2020/2021 mais là en 2024, je le trouve encore plus frappant, encore plus percutant et terrifiant dans les vérités déclarées. Et si on le faisait lire à tous nos grands hommes politiques ? Peut-être agiraient-ils enfin dans le bon sens ? ... Les actions du gouvernement, les décisions des magistrats, tout est écoeurant et époustouflant. Vraiment j'ai adoré mais je retire une demi-étoile car les "Nouvelles du monde" qui viennent couper l'histoire principale m'ont un peu déroutées et dérangées dans ma lecture. C'était mon premier Olivier Norek, j'adorerai en livre d'autres, j'attends vos conseils en commentaires, merci ! :)
• Auroredupin 15/03/2024

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  Un livre que j’ai acheté par hasard. Il me fallait quelque chose de relativement court pour pouvoir passer le temps, et comme je n’avais jamais lu Olivier Norek… il m’est tombé entre les mains ! L’enquête policière n’est pas le plus important ici, ce qui compte surtout est le message qui est fait passé ; la planète se meurt, ou plutôt… elle se débarrasse de nous, humains, pour renaître. Un roman politique, économique, écologique, qui fait réfléchir à la situation et qui ne laisse pas indifférent. Une lecture que j’ai apprécié, l’écriture est fluide, intense… je lirai certainement d’autres livres de cet auteur !
• leguenneclaetitia 13/03/2024

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  Je viens de le finir et je suis encore en réflexion. Alors oui ce livre ne ressemble pas aux autres romans d'Olivier Norek mais j'ai trouvé l'histoire intéressante. Je ne suis pas une écologiste dans l'âme mais je suis consciente que sans rien faire les choses ne changeront pas. J'ai fini ce livre en me demandant ce que l'on pourrait changer ou faire mieux pour éviter l'inévitable. Je le recommande mais pour ceux qui veulent un vrai polar passez votre chemin.