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La Colère
Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 11/01/2024
Éditeurs :
Pocket

La Colère

Pierre Szczeciner (traduit par)
Date de parution : 11/01/2024
La vengeance de deux pères unanimement acclamée par la presse américaine. Un état des lieux sans concession de l’Amérique des marges dans un thriller sous pression
Ike Randolph est noir. Buddy Lee Jenkins est blanc. En Virginie-Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Ils ont pourtant été tous les deux pareillement lamentables en dénigrant... Ike Randolph est noir. Buddy Lee Jenkins est blanc. En Virginie-Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Ils ont pourtant été tous les deux pareillement lamentables en dénigrant avec la même violence l’homosexualité de leurs fils, maintenant mariés l’un à l’autre. Alors, quand Isiah et Derek sont assassinés,... Ike Randolph est noir. Buddy Lee Jenkins est blanc. En Virginie-Occidentale, cela revient à dire que tout les oppose. Ils ont pourtant été tous les deux pareillement lamentables en dénigrant avec la même violence l’homosexualité de leurs fils, maintenant mariés l’un à l’autre. Alors, quand Isiah et Derek sont assassinés, la douleur a un goût de culpabilité. Qui a tôt fait de se transformer en colère, une colère viscérale, qui réclame un exutoire.
 
« Un grand livre. » Rolling Stone
 
« Un polar de haute volée, avec le talent d’un écorché. » L’Obs
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EAN : 9782266337946
Code sériel : 19185
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266337946
Code sériel : 19185
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

La Colère est un formidable thriller, dont la brutalité évoque souvent
les romans de Joe R. Lansdale. C’est aussi, à travers le combat
poignant de ces deux hommes blessés, une charge frontale
comme le racisme, l’homophobie et les relents politiques peu ragoûtants d’une certaine Amérique. Grand livre.
Rolling Stone
Un polar de haute volée, avec le talent d’un écorché.
L'Obs
Un chef-d’oeuvredrôle et grave à la fois.
Biba

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Yaena 09/04/2024
    Avouons-le Buddy Lee et Ike sont loin de mériter l’oscar du père de l’année, ni celui de citoyen de l’année d’ailleurs. Leur passé est plutôt trouble et parsemé de petits séjours forcés à l’ombre et leur comportement est loin d’être irréprochable. D’ailleurs pas question d’avoir un fils qui vit avec un homme, ça c’est exclu. Buddy Lee passe son temps à manier l’humour, son arme préférée, pour blesser son fils Dereck, et Ike préfère se réfugier dans le déni et rentrer dans une colère noire si son fils Isiah essaie de lui parler de son homosexualité. Deux imbéciles qui malgré l’amour qu’ils portent à leurs fils respectifs n’arrivent pas à passer outre leurs préjugés et leur image du mâle puissant et viril. Jusqu’à ce que Dereck et Isiah soient assassinés. C’est une bombe émotionnelle qui explose alors dans le cœur de ces deux pères meurtris par la culpabilité et le vide laissé par cette disparition. L’absurdité de leur comportement leur saute alors aux yeux, mais trop tard le mal est fait… Ce terreau de colère, de remords et de regrets va faire éclore une haine viscérale et un désir de vengeance qu’aucun des deux hommes ne peut contrôler. Quelqu’un doit payer parce qu’une telle colère il faut lui trouver une ennemi, sinon c’est vous qu’elle détruit. Leur deuil devient dette de sang. C’est violent, les coups pleuvent, les mots vibrent d’une colère à peine contenue qui ne demande qu’à exploser et le carnage n’est jamais loin. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une simple histoire de vengeance, ce livre est aussi un plaidoyer pour la différence. Il y a de beaux moments de tendresse et on s’attache vraiment à ces deux imbéciles. Si Buddy Lee et Ike ont de quoi s’auto flageller l’auteur n’oublie pas de rappeler que l’ignorance et la peur de la différence sont souvent à l’origine des discriminations, bien plus que de profondes convictions. La maladresse et la volonté d’être dans la norme font le reste. Une faiblesse que ces deux hommes regrettent. Finalement sur le chemin de la colère il y a aussi beaucoup d’amour, de tristesse, de remise en question, et à la clef une autre vision du monde pour Ike et Buddy Lee et pourquoi pas une forme de rédemption. Un roman noir corsé, ou la pitié n’a pas sa place. Le tout servi par une plume impeccable et passionnée. Avouons-le Buddy Lee et Ike sont loin de mériter l’oscar du père de l’année, ni celui de citoyen de l’année d’ailleurs. Leur passé est plutôt trouble et parsemé de petits séjours forcés à l’ombre et leur comportement est loin d’être irréprochable. D’ailleurs pas question d’avoir un fils qui vit avec un homme, ça c’est exclu. Buddy Lee passe son temps à manier l’humour, son arme préférée, pour blesser son fils Dereck, et Ike préfère se réfugier dans le déni et rentrer dans une colère noire si son fils Isiah essaie de lui parler de son homosexualité. Deux imbéciles qui malgré l’amour qu’ils portent à leurs fils respectifs n’arrivent pas à passer outre leurs préjugés et leur image du mâle puissant et viril. Jusqu’à ce que Dereck et Isiah soient assassinés. C’est une bombe émotionnelle qui explose alors dans le cœur de ces deux pères meurtris par la culpabilité et le vide laissé par cette disparition. L’absurdité de leur comportement leur saute alors aux yeux, mais trop tard le mal est fait… Ce terreau de colère, de remords et de regrets va faire éclore une haine viscérale et un désir de vengeance qu’aucun des deux hommes ne peut contrôler. Quelqu’un doit...
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  • rezkilarras 08/04/2024
    Deux ex taulards, en colère, décident de venger l’assassinat de leurs fils. L’un est noir, l’autre est blanc. Leurs fils étaient gays, vivaient ensemble et avaient une fille. L’histoire est avant tout une histoire d’incompréhension père-fils, de chagrin, de remords. Nos justiciers avaient une relation compliquée avec leurs fils parce qu’ils n’arrivaient pas à accepter leur homosexualité. Une fois morts et qu’ils ne peuvent plus réparer les choses, ils veulent régler leur compte aux gens qui les ont assassinés. Une manière de se racheter, une rédemption. A travers ces deux pères, c’est toute l’intolérance de la société vis-à-vis de la communauté LGBTQ qui est mise à nu. L’histoire est rythmée, pleine de sang mais pleine de cœur aussi. On finit par s’attacher à nos 2 personnages homophobes, imparfaits mais animés d’une réelle volonté de devenir meilleurs, de comprendre et accepter les autres, de devenir de bons grands-pères après avoir échoué en tant que pères. Avec ce roman, S.A COSBY a marqué des points. Je le lirai à l’avenir.
  • Simoneenroute 26/03/2024
    Pouet pouet pouet... le ballon se dégonfle. Après Les Routes oubliées (adoré), je survole La Colère qui pour moi perd en caractère de personnages avec un scénario un peu trop attendu. Le message social est bien assumé, présent constamment sous toutes les déclinaisons possibles dans le champs LGBT, et la trempe des gros durs colle à toutes les pages. Ca c'est cool quand c'est ce qu'on vient chercher. Deux pères de même génération se retrouvent pour venger leur fils respectif retrouvés assassinés. C'est donc une histoire de duo qui fonctionne, mais je regrette que le binôme soit cimenté par de gros piliers difficilement plus adhésifs : un noir un blanc, deux passés de gros bras, deux homophobes repentis, une prose de rue, des bikers sons of anarchy.... trop facile en matière pour moi : avec tout ça on va de portes ouvertes en portes ouvertes. Le Sang des innocents : je vais l'ouvrir avec beaucoup d'attente ;-)
  • vendee 25/03/2024
    Ike est noir , Buddy Lee est blanc en Virginie cela revient a dire que tout les oppose . Pourtant une chose les rapproche , leur comportement lamentable devant l homosexualité de leurs fils mariés l'un a l autre Alors quand leurs enfants se font assassiner la culpabilité va se transformer en colère viscérale . Ils n auront de cesse de trouver qui est l assassin de leurs fils Époustouflant , pas un seul moment de repis, un polar de haute voltige un immense livre A découvrir de toute urgence
  • perucasevecchje 24/03/2024
    Quand ne reste que la colère… Un début mélo : nous sommes en Virginie, deux pères, un noir et un blanc, pleurent le meurtre brutal de leurs enfants mariés contre les volontés paternelles. Un petit air de Roméo et Juliette. Alors, crime raciste ? Sauf que les enfants en question sont deux hommes. Deux Roméo. Alors, crime homophobe ? Ni l'un, ni l'autre, il ne s'agit pas de crimes de haine. Si racisme et homophobie constituent bien la toile de fond qui accompagne le récit, il s'agit avant tout d'une histoire de double vengeance aux accents colériques ultra violents. Les deux pères en question, eux-mêmes racistes et homophobes, mais se reprochant d'avoir rejeté leurs fils à cause de leur sexualité, décident de s'allier pour comprendre et venger. Un couple de… justiciers impitoyables. Ce faisant, ils nous ouvrent les portes d'un vrai polar d'action : le rythme est soutenu, les coups pleuvent, le sang coule, les bombes explosent, la plupart des personnages sont vindicatifs et cruels, les répliques s'enchaînent, les jeux de mots fusent… Et les deux pères forcenés restent attachants malgré leur colère dévastatrice. On peut reprocher à S.A COSBY le recours à certains stéréotypes, aux bons sentiments, au « grand spectacle »… Mais le style est là, tonique et vrombissant comme une Harley. Dans « le sang des innocents », S.A COSBY gagne en profondeur et rend compte avec beaucoup plus de finesse et de crédibilité de la complexité des situations sous emprise raciste. Avec « La colère », nous avons un solide roman de détente qui comporte tous les ingrédients du film d'action tonitruant avec deux papis tout en haut de l'affiche. Quand ne reste que la colère… Un début mélo : nous sommes en Virginie, deux pères, un noir et un blanc, pleurent le meurtre brutal de leurs enfants mariés contre les volontés paternelles. Un petit air de Roméo et Juliette. Alors, crime raciste ? Sauf que les enfants en question sont deux hommes. Deux Roméo. Alors, crime homophobe ? Ni l'un, ni l'autre, il ne s'agit pas de crimes de haine. Si racisme et homophobie constituent bien la toile de fond qui accompagne le récit, il s'agit avant tout d'une histoire de double vengeance aux accents colériques ultra violents. Les deux pères en question, eux-mêmes racistes et homophobes, mais se reprochant d'avoir rejeté leurs fils à cause de leur sexualité, décident de s'allier pour comprendre et venger. Un couple de… justiciers impitoyables. Ce faisant, ils nous ouvrent les portes d'un vrai polar d'action : le rythme est soutenu, les coups pleuvent, le sang coule, les bombes explosent, la plupart des personnages sont vindicatifs et cruels, les répliques s'enchaînent, les jeux de mots fusent… Et les deux pères forcenés restent attachants malgré leur colère dévastatrice. On peut reprocher à S.A COSBY le recours à certains stéréotypes, aux bons sentiments, au « grand spectacle »…...
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