Chroniques de Tahiti - tome 1 L'arbre à pain : Le livre de Célestine Hitiura Vaite

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Vivez le quotidien d'une famille tahitienne drôle, attachante et haute en couleurs.

Chronique d'une famille polynésienne des quartiers populaires de Tahiti, L'Arbre à pain nous plonge dans le quotidien de Materena, mère de trois enfants et femme de ménage professionnelle, au franc-parler " local " et aux rêves simples. Dans ce premier volet de la trilogie, la succession des récits, authentiques et tendrement drôles, est cousue de fil blanc... celui de la robe de mariée de Materena qui rêve d'une bague au doigt et d'un certificat de mariage encadré au mur. Son tane, Pito, en mâle primaire, entre bière et copains, ne veut rien entendre et résiste. Au risque de se voir réclamer à tout moment de rentrer chez sa mère... Un roman truculent, délicieux de vérité et d'émotion, qui décrit l'art de vivre au fenua et l'amour à la tahitienne dans un style vif et plein d'humour.

De (auteur) : Célestine Hitiura Vaite
Traduit par : Henri Thereau

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Expérience de lecture

Avis Babelio

annechantaldenis

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Pour moi, ce roman est un bijou. Le parler est aussi savoureux que les personnages sont attachants. La dynamique locale a, l'air de rien, souvent résonance universelle au niveau de la complexité des relations humaines. On sent que l'autrice a écrit ce roman avec son cœur et son ventre. Elle est "dans son jus" fruité à souhait. Je suis impatiente de retrouver cette communauté vivante dans les deux prochains tomes.

Norlane

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Rien d'incroyablement palpitant et romanesque, pas non plus de paysages idylliques, dans ces 432 pages mais petit à petit, ces chroniques du quotidien d'une femme tahitienne, en couple, 3 enfants, une mère, une belle-mère, beaucoup de cousins et cousines, peu d'argent, charment et intriguent. Le fil est ténu mais l'héroïne est touchante dans ses interrogations, ses émotions, les liens qu'elle entretient, et quelque chose de tendre se construit au fil des petites histoires qui s'ajoutent les unes aux autres. Et puis, on n'a pas tous les jours l'occasion d'être invitée dans une communauté tahitienne... Je suis curieuse de la suite (2 tomes).

emmablume

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Nous suivons le quotidien d'une mama tahitienne, femme de ménage au fort caractère et au grand coeur, aussi grand que sa famille composée de nombreux cousins et cousines, qui racontent leurs histoires et anecdotes dans un parler local parsemé d'expressions imagées. Des histoires attendrissantes ou loufoques, des situations cocasses qui donnent à voir une franchise générale, une générosité coutumière pour ce peuple insulaire où le soleil est dans le ciel autant que dans les coeurs, pour ce peuple débrouillard et roublard qui, à défaut de richesse financière, possède une richesse morale qui fait plaisir à lire. Matarina est drôle et attendrissante, énergique, et au fond, on attend que ça avec elle, que son tâne balourd mais au fond pas méchant lui passe enfin la bague au doigt.

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Lutopie

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 ans

Oui l'arbre à pain ça existe. Imaginez-vous un arbre. et dessinez-le. Avec un tronc, des branches, des feuilles. Avec des baguettes et des flûtes dedans, au bout des branches. Okay, l'arbre à pain c'est pas ça. Mais Loana raconte à sa fille Materena et à Moana son petit-fils, l'histoire de la noix de coco. Alors laissez-moi vous raconter à ma façon l'histoire de l'arbre à pain. L'arbre à pain, donc, de Lauriana, il est comme j'ai dit, avec des baguettes et des flûtes. Ce qui fait que Lauriana, elle n'a pas besoin de prendre le truck pour aller acheter son pain à la boulangerie. Elle n'a qu'à tendre la main dans son jardin. Et si elle veut, allez disons, un hot-dog, pas besoin d'aller au snack, il suffit de tendre la main vers l'arbre à saucisse, le saucissier, dit aussi : salcissianus canis. Et si elle veut une flûte pour souffler dedans, et des baguettes pour jouer de la batterie, elle peut aussi, grâce à l'arbre à pain. Non vraiment, c'est très pratique quand on trouve ce qu'on aime dans son jardin, des hibiscus pour mettre dans les cheveux, des papillons aussi ( comestibles paraît-il). du manioc aussi beaucoup, des papayes vertes ... Pardon, je m'égare là, je ne suis plus à Tahiti je crois bien ni même dans ma tête mais je suis en Nouvelle-Calédonie. Des fois, j'oublie où je suis puis je me rappelle. Mais c'est facile de se perdre et de se confondre car il y a beaucoup de polynésiens et de wallisiens en Nouvelle-Calédonie, alors on a l'impression de déjà les connaître un peu... Et puis, il faut dire que Lauriana, elle a déjà rencontré des femmes comme Loana et Materena même si elle n'est pas encore allée à Tahiti. En plus, en tribu, la vie quotidienne, c'est la même que dans ce livre en fait ... Tout pareil, les mamans sont femmes de ménage professionnelles, assez souvent, et les hommes sont souvent à la station-essence en train de boire de la bière, de la Hinano des fois, ou de la bière locale, la Manta. Ou ils travaillent dur, jusqu'à la paye et après ils retournent boire de la bière. Et les femmes adorent les chansons d'amour, et les hommes adorent le reggae. Moi je suis une femme qui adore le reggaee, mais les clichés dans ce livre ne m'ont pas dérangée. Et puis, je dois bien reconnaître même si je fais ma dure des fois, qu'il m'arrive d'écouter sur un malentendu des chansons d'amour ou de tomber par inadvertance pour la dixième fois sur des films d'amour, comme Dirty Dancing par exemple. Sans faire exprès, bien évidemment, même si c'est moi qui lance le film dans l'espoir qu'un jour, mon Pito à moi regarde le film avec moi. Mais il s'endort à chaque fois. GROUMPH ! Il croit que je mets le film pour moi mais c'est pour lui que je le mets en fait ... Mais beaucoup pour moi aussi. Okay. Par contre, il m'arrive jamais de lire de la chick-litt. Ce livre-là, je me disais que ça n'allait peut-être pas me plaire du coup mais je dois bien reconnaître qu'il n'est pas mal du tout, que ce n'est pas une romance à la sauce commerciale, qu'il est amusant, très dépaysant (même d'ici), très local, très sympa. le glossaire à la fin il est top d'ailleurs, ça permet d'avoir pas mal d'expressions typiquement tahitiennes, à ressortir à l'occaz' ! Même dans un dîner parisien, ça peut le faire ( sisi). Bref, laissez-vous séduire par Materena, même si vous ne comptez pas vous marier avec elle ( moi je vais me marier avec elle je crois bien, en tout cas repartir sur un deuxième tome un de ces jours). Car Materena porte à merveille son prénom. Car elle est l'alma mater, la mère nourricière, qui saura vous sustenter de l''uru, le fruit de l'arbre à pain, dès que vous tendrez la main vers ce livre.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264079237
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    408
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Célestine Hitiura Vaite

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9,20 € Poche 408 pages