Le Dieu Oiseau : Le livre de Aurélie Wellenstein

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Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du " banquet " : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent disposer de leurs adversaires. Il y a dix ans, Faolan, fils d'un chef du clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses. Enfin la nouvelle compétition est sur le point de commencer. L'occasion tant attendue par Faolan pour prendre sa revanche. Aura-t-elle le goût du sang ?

De (auteur) : Aurélie Wellenstein

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Aurélie Wellenstein signe un nouveau roman dans lequel on retrouve une fois encore tous les éléments qui font sa marque de fabrique : un rythme enlevé, une ambiance sombre et emprunte de désespoir, des personnages forcés de se questionner sur leurs valeurs... et bien sûr l'omniprésence des animaux. Un roman prenant et divertissant. "
Babelio
" Violence et crudité sèment leurs pierres tout au long du roman, par ailleurs écrit de façon quasiment envoûtante. Aurélie Wellenstein entoure son lecteur d'un récit dense, très descriptif à la fois des situations, du contexte, et des sentiments intimes du héros. De fait, nous sommes autant happés qu'effrayés par cette histoire de mort et de peur. A peine entrevoit-on la solidarité naissante entre Faolan et deux jeunes femmes candidates au trône. Pourtant, la fin en deux temps réserve une belle surprise, projet de société pacifiée bâti sur un modèle religieux nouveau... Les hommes en leur folie n'écoutaient pas le message profond du Dieu-Oiseau : n'y a-t-il pas là matière à réflexion très réaliste ? "
Babelio
" Les protagonistes sont d'ailleurs le gros point fort du livre, principalement dans le travail psychologique de Faolan, dans la façon dont il s'est construit et il a évolué, qui ne laisse pas indifférent et questionne. Un héros, d'une certaine façon touchant, humain, mais qui surprend et que pour autant, dans une certaine mesure, on comprend. La relation " Amour/Haine " avec Torok est aussi très intéressante et complexe. "
Blog-O-Livre
" Prenez votre souffle... Aurélie Wellenstein va vous tenir en apnée pendant plus de 300 pages ! "
Babelio

Avis Babelio

MlleDineBouquine

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

« Depuis, il s’était battu sans relâche pour survivre jusqu’à ce jour et exercer son droit. Son seul droit dans sa vie d’esclave : participer aux épreuves de sélection des hommes-oiseaux. » Tous les dix ans, une féroce compétition a lieu sur l’île sacrée de Mahoké qui consiste à rapporter l’œuf d’or du dieu-oiseau. Celui qui réussit à le récupérer fait prospérer son clan et devient le chef de l’île pour les dix prochaines années. À l’issue de cette victoire, une soirée est consacrée au clan vainqueur où se noie violence, débauche et massacre. Faolan est un des fils d’un chef de clan déchu. Il a vu périr sa famille dans d’atroces souffrances et depuis, il est l’esclave du fils du chef de clan actuel, Torok. Sa vie repose entre les mains de son maître, qui ne cesse de le tourmenter. Mais les cartes seront peut être redistribuées ? Puisque la compétition permet à toute personne présente sur l’île de se présenter et de défier l’actuel chef. Faolen, l’esprit vengeur, ne rêve que de ça, et de ce moment où il pourra enfin se penser libre. Cette lecture avait tout pour me plaire quand j’ai découvert la quatrième de couverture ! Hélas, elle ne m’a pas vraiment convaincue sur plusieurs aspects. Déjà j’ai trouvé les personnages un peu caricaturaux : on a l’esclave soumis qui tente quand même de se rebeller (mais vu la violence des coups portés et son petit corps chétif dû à la malnutrition, on se demande bien comment il tient encore debout !), et puis on a son maître (qui pense que c’est par les sévices que l’on assoie sa souveraineté). Ensuite, j’ai trouvé que certains passages étaient un peu trop redondants, et très facilement axé sur la sauvagerie malsaine totalement omniprésente qui m’a fortement dérangée (à vomir quand il mange le cœur humain de leur ennemi qu’ils ont au préalable arrachés de leur corps, beurk !). Globalement, malgré la noirceur qui s’échappe de ce roman, je l’ai trouvé en-deçà de ce que j’attendais vraiment. Il aurait été judicieux de conserver cette ambiance oppressante, tout en travaillant la plume avec plus de relief et moins de lourdeur, n’en déplaise aux amateurs du genre, qui y trouveront sans nul doute, un roman ambitieux empli d’une énergie fantastique. « Dans le silence de la nuit, les promesses n’avaient aucune valeur, les stratégies étaient dessinées dans le sable. Demain, dans le vacarme et le danger de l’arène, il déciderait. »

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lelivrariumdemymy

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un roman brutal, viscéral et envoûtant. Le Dieu Oiseau nous plonge dans un univers impitoyable où seule la loi du plus fort règne, et où la survie se joue dans un bain de sang. Dès les premières pages, l’histoire nous happe dans une atmosphère oppressante, rythmée par la peur et la violence. L’intrigue suit Faolan, un jeune esclave brisé par des années de soumission, qui assiste enfin au tournoi du Dieu Oiseau, une tradition sanguinaire où chaque clan envoie son champion. Le vainqueur obtient la gloire et un pouvoir absolu sur les autres. Aurélie Wellenstein dépeint une société où la cruauté et la domination dictent les règles. L’île, marquée par des traditions barbares, devient un cadre oppressant, renforcé par des descriptions saisissantes et une tension permanente qui immergent le lecteur dans la souffrance des personnages. Le style de l’autrice est d’une efficacité redoutable. Pas de fioritures inutiles : chaque phrase coupe comme une lame, nous entraînant dans l’horreur et la noirceur de cet univers. La narration, brute et immersive, nous confronte aux pires aspects de l’humanité. Certaines scènes sont dures, presque insoutenables, mais toujours au service du propos. Faolan est un personnage marqué par la souffrance et l’humiliation. Son évolution est l’un des aspects les plus captivants du livre : d’abord écrasé par son passé d’esclave, il se reconstruit, animé par un désir de vengeance et de liberté. Mais cette quête ne risque-t-elle pas de faire de lui ce qu’il redoute le plus ? Ce dilemme moral rend son parcours haletant et poignant. Le Dieu Oiseau soulève des questions profondes sur la nature humaine. La violence engendre-t-elle forcément la violence ? Peut-on se libérer d’un système oppressif sans devenir bourreau ? À travers Faolan et les autres personnages, l’autrice explore avec justesse les mécanismes de domination, les rapports de force et la manière dont la souffrance façonne un individu. Certaines scènes sont particulièrement violentes, tant physiquement que psychologiquement. Mais si vous aimez les récits sombres et les univers impitoyables ce roman ne vous laissera pas indifférent.

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eliselalectrice

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

J’avais entendu beaucoup de bien sur cette fantasy, et c’est vrai que c’est une lecture qui marque. Petit avertissement avant d’aller plus loin : c’est très violent, et gore. À éviter si on a le cœur sensible. L’univers est assez original mais il ne manque pas d’être très sombre et brutal. Un des seuls petits bémols de cette lecture c’est qu’il faut un peu de temps pour comprendre comment les épreuves, ou le world building fonctionnent, surtout au début où c’est assez flou, mais ça s’éclaire progressivement. Une fois la seconde moitié passée, l’ambiance devient vraiment prenante, avec cette île très humide pleine de dangers (qui m’a d’ailleurs fait pensé à hunger games 2). L’intrigue en soi est simple : un esclave qui veut gagner un tournoi (très) sanglant pour espérer obtenir sa liberté. Ce n’est pas l’histoire la plus originale du monde, mais elle est bien menée, avec un bon rythme et quelques scènes marquantes. Mais selon moi, l’intrigue n’est pas ce qu’il y a de plus important dans le roman. Ce qui compte vraiment c’est la psychologie du protagoniste. On voit Faolan se transformer, perdre ses repères, se laisser ronger par la violence et la haine. Ce qui m’a un peu refroidi c’était le fait qu’il était vraiment imprévisible, pour nous, les lecteurs, mais pour lui aussi. surtout au dernier quart du livre, alors l’autrice l’a évidemment fait exprès, pour nous montrer la décadence du prota, (je ne lui en tient pas rigueur) mais c’était particulier. Bref, tout est centré sur les dégâts que la violence (subie ou infligée) peut faire à l’esprit, alors soyez prêt. Les personnages secondaires sont aussi très réussis : dont Izel, très attachante, et Torok, glaçant à chaque apparition. La tension entre le protagoniste et lui renforce clairement la charge émotionnelle du récit. La plume est soignée, un peu soutenue mais pas lourde. Elle colle parfaitement à l’ambiance du livre. L’autrice n’a aucun mal à écrire du gore, et elle le fait sans exagérer, ou forcer le truc. Je lirai à coup sûr, d’autres livres d’elle.

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bookaddickted

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Le Dieu Oiseau d' @aureliewellenstein publié chez @scrineo #10084;#65039; Coup de coeur #10084;#65039; Parlons franchement, c'est violent, sanglant et barbare, bref j'ai adoré. Entre une couverture qui déchire et un résumé qui attire je savais que j'allais me régaler. Mais quelle claque, une intensité permanente, une atmosphère psychologiquement pesante. On pénètre dans un monde où la loi du plus fort règne. Chaque génération prépare dix champions prêt à s'entre tuer pour régner sur les autres clans. Il n'y aura qu'un vainqueur. Je ne vais pas vous refaire le résumé vous le trouverez dans le slide suivant mais Faolan notre protagoniste est un jeune homme écorché par la vie, battu physiquement et torturé psychologiquement par son maître Torok, ne souhaite qu'une chose : se venger. Depuis dix ans il encaisse des violences ignobles et injustes et lorsque l'occasion se présente il décide de prendre sa revanche ( âmes sensibles s'abstenir). Il ne se passe pas un chapitre où il n'est pas question de perversion et de torture, je pense que je suis immunisée contre la violence #128521;. Certaines situations m'ont interpellé, je ne m'attendais pas à ces retournements de situation. Ce roman se lit à toute vitesse , je me suis demandée jusqu'où peut on aller pour se venger? Ce roman peur déranger les âmes sensibles pour ma part il m'a captivé. Faites vous votre propre avis.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Fantastique & Fantasy
  • EAN
    9782266297684
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Fantasy
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    352
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Aurélie Wellenstein

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9,00 € Poche 352 pages