Le Dieu Oiseau : Le livre de Aurélie Wellenstein

#x26a0 Pour public averti Une île. Dix clans. Une compétition sanglante qui déterminera quel clan régnera sur les autres pour la décennie à venir... Le clan vainqueur pourra alors commettre les pires sévices durant la célébration du banquet. Meurtre, esclavagisme, vi*l, cannibalisme... Tout est permis. Faolan, aujourd'hui jeune adulte, a survécu au dernier banquet ayant décimé sa famille, 10 ans plus tôt. Tourné en esclavage par Torok, le jeune fils du vainqueur, il a passé les 10 dernières années à planifier sa vengeance et ériger des barrières mentales pour se protéger. Pendant 10 ans, il n'a côtoyé que son tortionnaire et n'a connu que sa violence. Alors, sa vengeance aura-t-elle le goût du sang et de la folie ? Et cette voix dans sa tête, cette hallucination qui suit chacun de ses gestes, est-elle là pour le mener à sa perte ? Un page-turner sombrement addictif et dérangeant dans son approche réaliste et crédible de la nature humaine au plus noire... Et de ce à quoi l'humain est capable de se rattacher pour un sentiment de survie et de sécurité. Des scènes vraiment immersives et dérangeantes qui m'ont soulevé le cœur ou coupé le souffle tant j'étais stressée. Je suis passée par milles émotions en écho à celle de Faolan ; de la frustration, un sentiment d'injustice, de la peur, parfois viscérale quand on le sent dans une détresse sans issue... Encore une fois, Aurélie Wellenstein manie la construction de son récit et le développement de ses personnages à la perfection. Et encore une fois, des morts bruts et sans fioritures, on ne s'y attarde pas une éternité, aussi insoutenables soient-elles et ça renforce le côté obscur et à la morale discutable de cette île où l'on vénère le Dieu-oiseau. J'ai adoré les derniers chapitres. L'étau de l'emprise du traumatisme et de la folie se resserre, j'ai retenu mon souffle en découvrant le labyrinthe complexe de la psyché de Faolan. Mon cœur a saigné (sans jeu de mot) pour lui et on a qu'une envie, lui faire un câlin en lui promettant que tout ira bien, que tout est fini... Aussi tordu et questionnable puisse-t-il être. On est sur une vraie dark fantasy, avec des personnages imparfaits, aux choix dérangeants, profondément atteints par les éléments qu'ils ont subits. Il ne faut pas s'attendre à anti hero qui devient un hero attendrissant. Faolan n'est pas cela, Faolan est terriblement, humainement bien écrit. Un développement du récit et des personnages qui m'a rappelé L'épée, la famine et la peste. L'autrice apporte une grande place au traumatisme, comment il peut gangrener la vie d'un homme, ainsi que l'importance de la santé mentale. Chapeau #x1f44f

Une île, 10 clans, une compétitions tous les 10 ans pour choisir lequel régnera sur les 10 ans à venir. Le clan gagnant fêtera sa victoire lors du Banquet pendant lequel il pourra tuer, violer ou même manger les perdants. Faolan a fait partie d'un clan perdant, il y a 10 ans et a vu toute sa famille tuée. Il ne doit son salut qu'au caprice du fils du chef victorieux qui l'a pris comme esclave. Las de subir les travers les plus pervers de son maître, Faolan voit dans la nouvelle compétitions à venir une chance de se venger. Est-il prêt à affronter ce qui l'attend ? J'ai adoré cette lecture ! Évidemment, une compétition réalisée à date fixe où les participants s'entre-tuent pour gagner... ça fait penser à une autre saga mais la ressemblance s'arrête là ! Déjà, on peut tout à fait gagner ici sans être le dernier survivant, ensuite, de la victoire ou de la défaite des participants dépend l'entièreté des clans. Tous les 10 ans, les cartes sont rebattues. Ce roman est pour un public averti : cannibalisme, violences, meurtres, tout y passe et même si ce n'est pas toujours décrit dans le menu détail, c'est présenté de façon assez explicite pour que notre imagination fasse le reste. C'est un point que j'ai particulièrement aimé dans ce roman : une violence crue et malsaine qui ne laisse aucune place à l'humanité. Le deuxième point qui m'a totalement happée est l'évolution de Faolan. On est dans sa tête, on subit, on espère et on redoute avec lui. La psychologie des personnages est très importante dans ce roman et le développement de celle de Faolan est particulièrement bien réussie. En bref, c'était une lecture géniale, l'autrice m'a encore une fois totalement embarquée dans les méandres de l'être humain et de ses côtés les plus sombres. Je n'ai qu'une envie après cette lecture : découvrir encore plus de romans de l'autrice !

#x1f628 Captivant En trois mots : compétition - violence - vengeance « Faolan n’était pas mort le jour du banquet, mais c’était tout comme… » #x27a1 Attention, ce livre est dérangeant, brutal et cruel. Bizarrement je m’attendais à encore pire au vu des retours mais le niveau est quand même élevé #x26a0. #x27a1 J’ai apprécié le personnage nuancé de Faolan, un vrai anti-héros aux nombreux traumatismes. Il est difficile de réellement s’attacher à lui mais on ne peut qu’être révolté par sa situation. Peut-on se sortir de la violence et surtout à quel prix ? La vengeance est-elle plus forte ? #x27a1 Ce livre se lit presque en apnée, le rythme est là, le suspense aussi, on peut s’attendre à tout. Quelques surprises ponctuent ce récit et la fin le conclut très bien à mes yeux malgré un choix un peu particulier. Il ne plaira clairement pas à tout le monde mais j’ai passé un très bon moment avec Le Dieu Oiseau.

Je considère ce livre comme de la dark fantasy. Ce livre parle de Faolan, un garçon qui n'a vraiment pas eu de chance dans sa vie car il va voir à dix ans toute sa famille se faire massacrer, agresser et dévorer dans un joyeux et fantastique banquet. Tous les 10 ans il y a une cérémonie avec une dizaine de clans qui participent à des jeux qui ont pour but d'élire le clan qui dominera les autres. La domination se fait par le cannibalisme qui est pratiqué. Les anciens dirigeants se font bouffés par la nouvelle famille, la famille de Torok. Torok est le jeune homme qui va prendre en esclavage Faolan. et qui va la martyrisé toute sa vie. on va donc suivre cette histoire et les prochains jeux auxquels Torok va participer. Il promet joyeusement à Faolan qu'il va le dévorer s'il gagne, c'est son but. Faolan n'a pas forcément envie de finir au four, personne n'a envie de ça et il va se décider à participer car il est un peu obligé d'une certaine manière mais surtout à essayer de gagner des épreuves diverses et variées. Tout va être bouleversé quand Faolan va aller plus loin qu'il ne le pensait ... C'est un livre qui est sans concession c'est à dire que vous allez je pense être surpris à plusieurs moments dans le roman par la violence de la réaction de certains personnages. Même si on sent qu'on est porté par des adolescents etc, personne ne se fait de cadeau. Les combats sont violents, sanglants mais c'est ce qui m'a réjouit aussi car j'avais envie de lire un truc un peu sombre et qui assume de l'être. Il y a des personnages qui sont confrontés à ces problèmes et qui ont conscience que c'est quand même problématique de se dévorer les uns les autres, il y a une véritable peur, il y a tous ces clans qui se battent non pas pour régner mais parce qu'ils n'ont pas envie d’être bouffés en réalité et pourquoi ? L'origine de ce cannibalisme qui va être expliqué notamment au niveau religieux. Il y a toute une construction qui est faite. Faolan est un personnage très intéressant je trouve car au début on est face à un gamin qui se fait maltraiter et on voit vraiment une profondeur dans le texte et le texte questionne beaucoup la question de la violence à mon sens. Jusqu’où est-on prêt à aller pour survire ? C'est un peu ça aussi qui sort du texte. Les questions religieuses, écologiques ou civilisationnelles que l'ont peu en tirés ) la fin de la lecture sont très bien traitées. C'est un livre qui m'a surpris par ses plots twists. L'autrice va au contraire de la young adult en faisant des choix et en hésitant pas à tuer des personnages mêmùe important dans le texte. C'est brutal, c'est réaliste et non du genre "Oh mon dieu on va tomber amoureux dans une société ou on va tous se dévorer" non on est sur quelque chose qui tient plus de la survie et de la chose un peu moralement blâmable. Un texte qui n'est pas à mettre dans toutes les mains. J'ai été très satisfait d'avoir un livre de fantasy française qui offrait un univers de dark fantasy à mon sens. C'est quand même assez drôle que j'ai trouvé plus de dark fantasy dans ce texte que dans un Michel Robert qui est vendu et piché comme étant de la fantasy adulte. J'ai aimé cela se lit super bien, je n'aurais pas dit non à 300 pages de plus.