L'usage du monde (Grand format) : Le livre de Nicolas Bouvier, Thierry Vernet

Poche

La Découverte

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Édition grand format du chef-d'œuvre de Nicolas Bouvier, que La Découverte avait republié dans sa collection de poche en 2014.

À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille calviniste, quitte Genève et son université à bord de sa Fiat Topolino. Nicolas Bouvier a déjà effectué de courts voyages ou des séjours plus longs à travers l'Europe. Cette fois, il vise plus loin : la Turquie, l'Iran, Kaboul puis la frontière avec l'Inde. Il est accompagné de son ami Thierry Vernet, qui documentera l'expédition en dessins et croquis.
Ces six mois de voyage à travers les Balkans, l'Anatolie, l'Iran puis l'Afghanistan donneront naissance à l'un des grands chefs-d'œuvre de la littérature dite " de voyage ", L'Usage du monde, qui ne sera publié que dix ans plus tard, avant de devenir un classique.
Par son écriture économe de ses effets, et qui ne joue pas à la " littérature ", Nicolas Bouvier a réussi à atteindre ce à quoi peu sont parvenus : un pur récit de voyage, dans la grande tradition de la découverte et de l'émerveillement, doublé d'une réflexion sur une manière d'être au monde parmi ses contemporains, sous toutes les latitudes.

De (auteur) : Nicolas Bouvier
Illustré par : Thierry Vernet

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Expérience de lecture

Avis des libraires

À l'été 1953, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille, quitte Genève et son université où il suit des cours de droit pour rallier l'Inde via la Turquie, l'Iran et l'Afghanistan, à bord de sa fiat Topolino. Un voyage initiatique " qui vous fait ou vous défait... " selon l'expression consacrée. On ne racontera pas ici le chef d'oeuvre de Nicolas Bouvier, bible de tous les globe-trotteurs francophones depuis un demi-siècle, mais on soulignera sa réédition à petit prix aux éditions La Découverte accompagnée des poétiques dessins de on compagnon de route Thierry Vernet. Un voyage qui n'a pas pris une ride.|Fabrice Drouzy
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On a déjà tout dit de L'Usage du monde, célébrissime relation de ce long périple. Qu'il est peut-être le plus beau livre de voyage jamais écrit. Ou encore qu'il ne s'agit pas en réalité d'un livre de voyage, mais plus profondément d'une méditation bouleversante sur l'existence et, écrivait Bouvier, sur " ce vide qu'on porte en soi, [...] cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre... " Au journal de Bouvier, cette édition soignée et fidèle à l'original joint les dessins à l'encre du talentueux Vernet –; " mon frère jumeau ", disait l'écrivain.|Nathalie Crom
Télérama

Avis Babelio

Sociosensei

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 jours

Je me suis enfin attaquée à ce classique du récit de voyage qu'est L'usage du monde. Avec son comparse Thierry Vernet, qui signe les très beaux dessins accompagnant le récit, Nicolas Bouvier entame en 1953 un long périple partant de Belgrade avec pour objectif d'atteindre l'Inde en passant par la Turquie, l'Iran ou encore l'Afghanistan. J'ai beaucoup aimé la sensibilité avec laquelle Nicolas Bouvier restitue les différentes étapes de ce long voyage. Il y a des fulgurances magnifiques dans l'écriture, des passages savoureux (sur les mouches cest iconique) et des phrases majestueuses qui résonneront longtemps ("Moi, par-dessus tout, c'est la gaieté qui m'en impose"). Il est attentif aux banalités, nous révélant leur beauté simple : les couleurs (les lignes dédiées au bleu #x2764), la météo et les paysages, l'atmosphère qui se dégage des villes, les petits rien qui caractérisent les individus croisés. Même les expériences désagréables (et il y en a un sacré lot) deviennent une joyeuse aventure, ajoutant du piquant au récit et sources d'enseignements. Même si je n'ai pas également apprécié toutes les parties du livre car il y a des passages moins intéressants que d'autres, cela demeure une très belle lecture dans laquelle je me replongerai très sûrement. Ce livre donne envie de voyager, de s'émerveiller de l'inconnu mais aussi de porter un regard neuf sur ce qui nous entoure.

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flocongolu

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 jours

En 1953, a 24 ans, Nicolas Bouvier prend la route à Geneve au volant d'une Fiat Topolino, direction Belgrade où l'attend Thierry Vernet, son ami peintre. Et c'est parti pour un an et demi : Belgrade, Istanbul, Tabriz, Ispahan, Kandahar...jusqu'à la frontière au Nord de Kaboul. "Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas a prouver s'il se suffit a lui-même. On croit qu'on va faire un voyage mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, où vous defait". Nicolas Bouvier n'est pas un ecrivain- voyageur, expression à la mode et parfois galvaudée (sauf peut-être pour FH Deserable !), il est un écrivain : de paysages somptueux en rencontres merveilleuses , il trouve un usage au monde. Magnifique !

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Bouvier-Muller

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Deuxième lecture de l’Usage du monde , et émerveillement renouvelé voire accentué. J’ai appris des (petits) passages par cœur, et la précision du choix des mots, leurs originalité, la finesse, la causticité de la pensée font que l’exercice est plus difficile qu’il n’y paraît et s’apparente tout à fait à mémoriser de la poésie. Bien sûr, tout n’est pas égal dans le récit, mais en voulant corner les pages dont je voulais retrouver des extraits - c’est une exception, je ne fais jamais ça - je me suis aperçu qu’il y en avait trop et qu’il fallait mieux procéder à une troisième lecture…

jcqsplltr

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Périple de deux jeunes européens en route vers l'Inde en 1954. Si on ne fait plus de voyages comme celui-ci, c'est que ce n'est plus possible; la politique a chamboulé les relations. Cependant, le récit de Nicolas Bouvier dépeint des indigènes épanouis par des centaines d'années de civilisation sophistiquée. Quand on lit les aventures en Serbie, on pense à la guerre en Yougoslavie durant les années 1990. En Iran, on pense à 1979 et à ses suites.. En Afghanistan, on pense encore à la guerre russe et à la guerre de l'OTAN. Si on avait bien lu Bouvier, on n'aurait su que cela ne valait pas la peine d'aller perdre ces guerres. J'ai lu ce récit avec envie et admiration. le hasard de la route est semé de serviabilité, et de haine camouflées. Jack Kerouac a écrit Sur la route à la même époque. Intéressant à comparer.

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22,00 € Poche 384 pages