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Ma mère
Collection : Domaine Français
Date de parution : 21/09/2012
Éditeurs :
10/18

Ma mère

Collection : Domaine Français
Date de parution : 21/09/2012

À la mort de son père, Pierre tombe sous la griffe d’une femme terrifiante et sulfureuse, à l’adoration dévoratrice : sa mère. Initié par elle à l’orgie et la débauche, l’adolescent...

À la mort de son père, Pierre tombe sous la griffe d’une femme terrifiante et sulfureuse, à l’adoration dévoratrice : sa mère. Initié par elle à l’orgie et la débauche, l’adolescent découvre une vie de perdition où se mêlent honte, jouissance, dégoût et respect. Face à un monde en dérive, perverti,...

À la mort de son père, Pierre tombe sous la griffe d’une femme terrifiante et sulfureuse, à l’adoration dévoratrice : sa mère. Initié par elle à l’orgie et la débauche, l’adolescent découvre une vie de perdition où se mêlent honte, jouissance, dégoût et respect. Face à un monde en dérive, perverti, comment aimer encore et apprendre à grandir ?

Roman posthume, Ma mère est l’un des textes les plus scandaleusement beaux de Georges Bataille, qui disait de lui-même : « Je ne suis pas un philosophe, mais peut-être un saint, peut-être un fou. »

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EAN : 9782264059901
Code sériel : 739
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264059901
Code sériel : 739
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 128
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cegeglyx 02/11/2023
    Ouvrage érotique où, comme à son habitude Georges Bataille mêle sexe et mort. C'est moins explicite que certains autres livres du même auteur, comme l'histoire de l'œil, toutes les perversions restant suggérées et l'inceste en tant que tel n'ayant jamais lieu. L'ouvrage est inachevé, mais on comprend où Georges veut en venir. On sent une grande souffrance émaner de ce roman, ce n'est pas du tout ces petits romans érotiques un peu légers et libertins qu'on a pu connaître chez d'autres auteurs.
  • Manyoth 27/12/2022
    ~ Souillure transgression ~ Certains aiment Sade, d'autres préfèrent Louÿs, moi, quand il est question de littérature transgressive, mon préféré c'est Bataille ! Voilà c'est dit ! Roman inachevé publié posthume, Ma Mère raconte l'histoire complexe d'une mère perverse dépravée, mais pas que, Madame entraîne dans sa chute son fils, Pierre, fruit d'un viol. La folie, l'alcool, l'enfermement, sexe solitude s'emparent de cette œuvre torturée qui traite notamment de relations incestueuses. Il ne s’agit pas d’une œuvre pornographique. Il n’y nullement de descriptions crues des débauches auxquelles s’adonnent les personnages. Tout est suggéré, aucunement détaillé, leur plaisir est intrinsèquement lié à un sentiment de souffrance, sans lequel il ne peut exister ! Bataille n'épargne personne, encore moins le divin, ne rend pas la lecture aisée. J'assiste, impuissante, à la soumission progressive constante de ce jeune garçon aux désirs les plus fous de sa mère. Brillant dans les idées qu'il véhicule dans la manière qu'il a d'exposer les tréfonds les plus sombres de l'âme humaine, il ne s'agit là que du brouillon sur lequel l'écrivain n'a cessé de travailler de son vivant, ce dernier n'aurait certainement pas publié ce roman en l'état, ainsi, on obtient un roman à l'ambiance étrange, ivre pesante ! Bataille à une vision bien déchirée de l'érotisme de l'amour, pour lui ce qui fonde le désir, c'est avant tout la transgression d'interdits non le besoin d'assouvir les pulsions sexuelles. Il n’a eu de cesse de dynamiter la philosophie, de mettre en miettes le bien, le juste, la mesure. Passé de l’autre côté du miroir, il est le penseur du mal, de l’excès, du négatif, de l’érotisme qu’il considère comme autant d’expériences intérieures, Il en fait de ce dernier, le lit d'une extase mortuaire du plaisir un sacerdoce de la faiblesse humaine ! Déjà adapté au cinéma par Christophe Honoré, avec Isabelle Huppert Louis Garrel ! ~ Souillure transgression ~ Certains aiment Sade, d'autres préfèrent Louÿs, moi, quand il est question de littérature transgressive, mon préféré c'est Bataille ! Voilà c'est dit ! Roman inachevé publié posthume, Ma Mère raconte l'histoire complexe d'une mère perverse dépravée, mais pas que, Madame entraîne dans sa chute son fils, Pierre, fruit d'un viol. La folie, l'alcool, l'enfermement, sexe solitude s'emparent de cette œuvre torturée qui traite notamment de relations incestueuses. Il ne s’agit pas d’une œuvre pornographique. Il n’y nullement de descriptions crues des débauches auxquelles s’adonnent les personnages. Tout est suggéré, aucunement détaillé, leur plaisir est intrinsèquement lié à un sentiment de souffrance, sans lequel il ne peut exister ! Bataille n'épargne personne, encore moins le divin, ne rend pas la lecture aisée. J'assiste, impuissante, à la soumission progressive constante de ce jeune garçon aux désirs les plus fous de sa mère. Brillant dans les idées qu'il véhicule dans la manière qu'il a d'exposer les tréfonds les plus sombres de l'âme humaine, il ne s'agit là que du brouillon sur lequel l'écrivain n'a cessé de travailler de son vivant, ce dernier n'aurait certainement pas publié ce roman en l'état, ainsi, on obtient un roman...
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  • HORUSFONCK 14/08/2022
    Jouir jusqu'au bout. Absolument. À mort. C'est le leitmotiv de ce live hallucinant que Georges Bataille a laissé inachevé. L'auteur a poussé loin, et même au-delà, l'esprit du tabou et de la transgression. Il vous décortique la lumière noire de la débauche, portée par une écriture serrée, élégante et fiévreuse... Et ce que d'aucun qualifieront de ténèbres, éclairent le lecteur curieux et débarrassé un instant de ses préjugés. L'amour-plaisir, à l'encontre d'une morale étranglée par l' église, laisse entrevoir le portrait du Dieu terrible et primitif d'avant les religions. L'amour issu, pour cette mère friponne et atypique, d'un grenier et des bois. Le fruit de ce plaisir, c'est le fils Pierre. L'œuvre doit être achevée, par l'initiation à la perversion la plus débridée... Mais le fils ne peut-être copie de la mère. Ce récit va encore longtemps tourner dans ma tête. Un livre, Ma mère, non essentiel mais fort indispensable.
  • Lord987 19/11/2021
    L'ecriture y est tres puissante,le plaisir y est immédiatement,un recit emouvant,désespéré ou Bataille traite de la psychologie de son personnage embarque dans de perverses manipulations de sa mère, on pourra evidement penser a Sade.une expérience a tenter...
  • NANA29 06/12/2017
    Une ancienne amie particulièrement névrosée et fan de George Bataille m'a conseillé de lire "Ma Mère" il y a quelques années, en me garantissant qu'il s'agissait d'un très bon livre. Elle avait bien raison. Je me rappelle avoir été très séduite par l'écriture subtile de cet auteur controversé, et assez perturbée par l'histoire d'une relation mère-fils totalement contre-nature. Ne connaissant pas du tout Bataille, je ne savais pas trop à quoi je me frottais. Ce court roman est choquant, cruel, mais raffiné dans son style. Bataille y dépeint une mère qui n'a rien d'une mère, un personnage totalement dépourvue d'instinct maternel ou protecteur envers son fils qui lui est aliéné. Profitant de cette passion filiale qu'il ressent pour elle, cet ersatz de mère va tout faire pour le détruire en l'entraînant sur le terrain de sa propre déchéance.
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