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Nulle part sur la terre
Pierre Demarty (traduit par)
Date de parution : 16/08/2018
Éditeurs :
10/18

Nulle part sur la terre

Pierre Demarty (traduit par)
Date de parution : 16/08/2018
Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où... Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe. Russel a lui... Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe. Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent depuis des années. Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil.

« Michael Farris Smith est comparé à Cormac McCarthy, mais si les deux défrichent les routes ténébreuses, Smith est un cueilleur de lumière. »
Sud-Ouest

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre Demarty
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EAN : 9782264073037
Code sériel : 5374
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264073037
Code sériel : 5374
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LetCo 15/02/2024
    Si je vous dis pick up, bière, jean râpé et bottines, cela vous fait penser à ... ? Si j'ajoute longues routes droites et musique country ou rock sudiste... Vous y êtes ? 'Mississippi welcomes you' dit la pancarte à l'entrée de cet Etat. C'est là que se situe le roman d'un auteur américain découvert grâce à @LeblogUSAdeDom que je remercie pour cette belle lecture, car je me suis régalée, rien que ça ! L'auteur nous fait sillonner les routes du comté de Pike et toutes celles alentours, très souvent à bord du pick up de Russell qui, tout en conduisant, écluse les bières comme de l'eau à la fontaine, sans doute pour se rafraîchir car c'est la saison chaude mais sûrement parce que cette boisson, additionnée d'un alcool fort, anesthésie son cerveau, jette un voile sur ses souvenirs et l'aide à affronter la vie qui reprend plutôt mal que bien après avoir purgé onze années d'incarcération pour des faits que vous découvrirez dans l'ouvrage. Ces routes et celles des États voisins, Maben aussi les parcourt, mais à pied et depuis longtemps, sans jamais réussir à se poser, sans domicile ni emploi fixe, sans nulle part où aller... Elle traîne avec elle un sac poubelle réunissant toutes ses affaires et celles de sa fille qui l'accompagne, sous une chaleur écrasante, depuis des kilomètres, des mois, des années, pour aller où ? Le sait-elle seulement, mais ses pas la dirigent vers la ville qu'elle a quittée il y a longtemps... Un chemin douloureux, accidenté et dangereux. L'auteur retrace le parcours de ces deux êtres tourmentés dont le chemin va se croiser, au moyen d'une narration surtout au présent mais aussi au passé qui concourt à cerner les personnages et leur histoire. L'écriture est directe, fluide et agréable à lire, l'auteur parvient autant à rendre les personnages vivants qu'à restituer une ambiance typiquement sud-américaine. Le dépaysement est garanti, d'autant plus que le récit est parfois saupoudré de petits passages nature writing très visuels, ainsi que des références musicales que j'ai adorées après avoir eu la curiosité de les écouter : Lynyrd Skynyrd, Hank junior et Merle Haggard. Avec ce fond sonore, le voyage aux confins de l'Amérique est d'autant plus saisissant sous la plume talentueuse de Michael Farris Smith qui m'a embarquée sans difficulté, portant une histoire rude mais humaine. J'ai aimé l'histoire, j'ai aimé les personnages, j'ai aimé l'atmosphère. A présent j'irais bien à McComb débriefer devant une bonne bière bien fraîche, accoudée au bar l'Armadillo, tout en écoutant les musicos lancés dans un récital de Lynyrd Skynyrd. Et vous, cela vous tente ?Si je vous dis pick up, bière, jean râpé et bottines, cela vous fait penser à ... ? Si j'ajoute longues routes droites et musique country ou rock sudiste... Vous y êtes ? 'Mississippi welcomes you' dit la pancarte à l'entrée de cet Etat. C'est là que se situe le roman d'un auteur américain découvert grâce à @LeblogUSAdeDom que je remercie pour cette belle lecture, car je me suis régalée, rien que ça ! L'auteur nous fait sillonner les routes du comté de Pike et toutes celles alentours, très souvent à bord du pick up de Russell qui, tout en conduisant, écluse les bières comme de l'eau à la fontaine, sans doute pour se rafraîchir car c'est la saison chaude mais sûrement parce que cette boisson, additionnée d'un alcool fort, anesthésie son cerveau, jette un voile sur ses souvenirs et l'aide à affronter la vie qui reprend plutôt mal que bien après avoir purgé onze années d'incarcération pour des faits que vous découvrirez dans l'ouvrage. Ces routes et celles des États voisins, Maben aussi les parcourt, mais à pied et depuis longtemps, sans jamais réussir à se poser, sans domicile ni emploi fixe, sans nulle part où aller... Elle traîne avec elle un sac poubelle réunissant toutes...
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  • Sypossible 12/01/2024
    Comment réagir lorsqu’avançant dans une vie ravagée et en territoire hostile, la divagation opiniâtre nous propulse vers l’ultime coup du sort ? C’est le thème qui constitue la trame de « Nulle part sur la terre » comme de « Le pays des oubliés », l’ultime coup du sort provoquant une rencontre – coïncidence ou synchronicité – qui vient clore une boucle existentielle avec, peut-être, l’occasion de lui donner sens . Usant d’une langue poétique au rythme lancinant qui plonge au plus poisseux d’un quotidien fait d’alcoolisation et de violence pour en sauver quelques lueurs sensorielles, d’infimes instants délivrés des fureurs, Michael Farris Smith nous entraîne avec ses personnages dans ces fuites en avant qui marchent sans répit vers l’obstacle pour y tenter encore… Magnifique.
  • BMR 18/03/2023
    Le gars sort tout juste de prison après avoir payé sa dette à la société. Visiblement pas toute la société, puisque à la descente du car qui le ramène chez lui, il se fait rosser par des rancuniers. La fille, elle, marche le long de la route avec un baluchon, tirant une petite fille par la main, fuyant on ne sait trop quoi non plus. Ce qui va lui arriver est encore pire que le tabassage du gars. Et quand les destins de ces deux-là se croisent au milieu de nulle part, Michaël Farris Smith est là avec ses pinceaux pour nous dresser le portrait de ces deux losers (et de quelques autres). C'est noir mais c'est beau. Pour celles et ceux qui aiment les coins perdus.
  • mcrouzev 31/01/2023
    Dès les premières pages, on est pris à la gorge par une angoisse rampante, celle de cette femme et de sa petite fille qui fuient, fuient on ne sait quoi, écrasées par la solitude, la pauvreté, l'épuisement extrême. Quelques chapitres plus loin, l'horizon ne s'éclaircit guère alors qu'on découvre Russell le jour de sa sortie de prison. Une ville du Mississippi, des horizons bouchés, des mauvais choix, des âmes perdues qui ajoutent à leur malheur en se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment. Si j'ai apprécié la lecture de ce livre, ce n'est pas un coup de coeur. J'ai souvent été gênée par le style, ces longues phrases d'actions successives sans ponctuations, type "il prit ça et il fit ça puis il pensa à ceci et il dit ça" - je crois que la ponctuation, c'est assez important pour moi lorsque je lis. J'ai aussi eu du mal à m'attacher aux personnages et à éprouver de la sympathie pour eux; jusqu'au bout leurs choix m'ont souvent semblé questionnables voire assez stupides. [masquer] Par exemple, Russell passe 11 ans en prison pour avoir conduit saoul et tué quelqu'un; il répète tout au long du récit qu'il ferait n'importe quoi pour ne jamais retourner en prison. Et pour autant, dès le premier soir de sa sortie il... boit en conduisant. [/masquer] La fin ne m'a pas transcendé non plus. Néanmoins, ce roman noir reste un moment de lecture agréable. La promesse d'un voyage sombre dans l'Amérique rurale des laissés pour compte, où l'espoir n'a pas souvent sa place.Dès les premières pages, on est pris à la gorge par une angoisse rampante, celle de cette femme et de sa petite fille qui fuient, fuient on ne sait quoi, écrasées par la solitude, la pauvreté, l'épuisement extrême. Quelques chapitres plus loin, l'horizon ne s'éclaircit guère alors qu'on découvre Russell le jour de sa sortie de prison. Une ville du Mississippi, des horizons bouchés, des mauvais choix, des âmes perdues qui ajoutent à leur malheur en se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment. Si j'ai apprécié la lecture de ce livre, ce n'est pas un coup de coeur. J'ai souvent été gênée par le style, ces longues phrases d'actions successives sans ponctuations, type "il prit ça et il fit ça puis il pensa à ceci et il dit ça" - je crois que la ponctuation, c'est assez important pour moi lorsque je lis. J'ai aussi eu du mal à m'attacher aux personnages et à éprouver de la sympathie pour eux; jusqu'au bout leurs choix m'ont souvent semblé questionnables voire assez stupides. [masquer] Par exemple, Russell passe 11 ans en prison pour avoir conduit saoul et tué quelqu'un; il répète tout au long du récit qu'il ferait n'importe quoi pour...
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  • ARQUILLIERE 29/11/2022
    Michael Farris Smith, écrivain des sans grade, de l’Amérique non triomphante. J'ai beaucoup aimé la part de lumière qui reste toujours dans ses récits. Le tout sans aucun jugement ni bons sentiments. Juste des Hommes et leurs choix sans juger, sans moraliser. Mais toujours une lumière après la tempête. Je le rapproche d'Harry Crews plutôt que de Mac Carthy. Sans nul doute une magnifique plume américaine dans la lignée des auteurs du Sud .
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