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Retour à Brooklyn
Daniel Mauroc (traduit par)
Date de parution : 24/09/2009
Éditeurs :
10/18

Retour à Brooklyn

Daniel Mauroc (traduit par)
Date de parution : 24/09/2009
Grandeur et décadence du rêve américain.
En attendant le super plan came qui les rendra riches, Harry, sa petite amie Marion et Tyron se défoncent. Accro à la télévision et aux amphétamines coupe-faim, Sara, la mère... En attendant le super plan came qui les rendra riches, Harry, sa petite amie Marion et Tyron se défoncent. Accro à la télévision et aux amphétamines coupe-faim, Sara, la mère d’Harry, fantasme de parader dans son émission fétiche. Aux prises avec ses illusions, lentement chacun s’enfonce dans un cauchemar où... En attendant le super plan came qui les rendra riches, Harry, sa petite amie Marion et Tyron se défoncent. Accro à la télévision et aux amphétamines coupe-faim, Sara, la mère d’Harry, fantasme de parader dans son émission fétiche. Aux prises avec ses illusions, lentement chacun s’enfonce dans un cauchemar où l’ivresse tutoie la solitude. Un trip infernal, avant la chute... Paru en 1978 et porté à l’écran par Darren Aronofsky (Requiem for a Dream), ce roman sous acide conte d’une écriture vertigineuse la tragédie du rêve américain. Noir, brutal, culte.
 
« Le héraut sublimement trash d'une Amérique en déglingue. » Libération 

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Daniel Mauroc


 
 
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EAN : 9782264051394
Code sériel : 1660
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264051394
Code sériel : 1660
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • francoiscolin 19/09/2023
    Après avoir vu la force de l'adaptation, il y a quelques années, j'attaque le livre de Hubert Selby, Jr., récit d'un dépérissement mélancolique de quatre personnages dépendants à la drogue et aux médicaments. On suit quatre infortunes dans le Bronx, quatre solitudes aux relations superficielles qui au départ seront motivés par leur projet personnel puis lentement par leur seule survie. A la manière d'un auteur comme Jose Saramago, Hubert Selby, Jr. s'exonère de la convention des règles typographiques pour les dialogues et les orthographie à la manière de la langue parlée ou de l'argot pour mieux créer une intimité avec le lecteur. L'histoire se concentre sur la spirale de consommation de drogues dures, dans laquelle s'abandonnent et se perdent les personnages. Je me suis mieux rendu compte de la dimension "manifeste anti toxicomanie" qui illustre les dégâts des substances qui entraine la perte de liberté, du corps, de l'esprit et de l'âme incarnée par les personnages. J'étais resté pour le film sur le seul prisme des liens familiaux. La mort du rêve c'est celle du projet personnel de chacun mais aussi celle de celui qui consiste à croire qu'on peut maitriser sa dépendance à la drogue et qu'on peut s'en libérer quand on veut. Terrible témoignage désespéré dans lequel la psychiatrie et la police sont juste présentées dans ce récit comme des moyens répressifs pour écarter les marginaux. Après avoir vu la force de l'adaptation, il y a quelques années, j'attaque le livre de Hubert Selby, Jr., récit d'un dépérissement mélancolique de quatre personnages dépendants à la drogue et aux médicaments. On suit quatre infortunes dans le Bronx, quatre solitudes aux relations superficielles qui au départ seront motivés par leur projet personnel puis lentement par leur seule survie. A la manière d'un auteur comme Jose Saramago, Hubert Selby, Jr. s'exonère de la convention des règles typographiques pour les dialogues et les orthographie à la manière de la langue parlée ou de l'argot pour mieux créer une intimité avec le lecteur. L'histoire se concentre sur la spirale de consommation de drogues dures, dans laquelle s'abandonnent et se perdent les personnages. Je me suis mieux rendu compte de la dimension "manifeste anti toxicomanie" qui illustre les dégâts des substances qui entraine la perte de liberté, du corps, de l'esprit et de l'âme incarnée par les personnages. J'étais resté pour le film sur le seul prisme des liens familiaux. La mort du rêve c'est celle du projet personnel de chacun mais aussi celle de celui qui consiste à croire qu'on peut maitriser sa dépendance à la drogue et qu'on peut s'en libérer...
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  • Menotte 01/09/2023
    Un coup de poing en pleine face ! Sans concession , SELBY JR décrit toute l'horreur générée par l'usage de la drogue, surtour la pire de toute, l'héroïne. La descente aux enfers n'en finit pas. L'insouciance des protagonistes, la certitude qu'ils sont plus forts que leur addiction, leur mal-être quasi inconscient, marqués stylistiquement par l'absence d'organisation des dialogues, une véritable polyphonie déstabilisante au départ, et puis, au fur et à mesure de leurs déconvenues, de leur déshumanisation, les dialogues s'estompent, chacun se renferme sur lui-même, prisonnier de sa peur et de son addiction. Un livre extraordinaire !!!
  • stoner 22/08/2022
    "L'horreur, l'horreur,... ". On croit entendre Kurtz en refermant le livre car c'est bien en enfer que Selby nous emmène à travers la déchéance de ses deux personnages. Tous les ingrédients classiques du thème sont bien présents (désintégration du noyau familial, délinquance, déchéance physique, prostitution,...) mais le tout est pourtant supérieur à la somme de ses parties. En quoi Selby fait-il la différence avec les autres livres traitant de la toxicomanie ? Si "Requiem for a dream" est une autopsie sans complaisance, il se garde bien pour autant d'être moralisateur et nous invite à nous regarder dans le miroir. Et nous qu'est-ce qui nous fait marcher ? L'argent ? Les réseaux sociaux ? La TV ? La lecture ? A chacun sa came. Loin de lui d'avoir voulu faire un pamphlet anti-drogues (les messages de prévention basés sur la peur ont d'ailleurs montré leur inefficacité) mais peut-être une catharsis de ses propres démons. le livre rebutera certainement certains mais l'oeuvre de Hubert Selby mérite qu'on y plonge une fois dans sa vie. Parce-qu'au fond du gouffre, elle contient aussi ses rêves brisés et sa part d'humanité. ..
  • Cricri08 22/04/2021
    Un roman atypique dans qui nous emmène à Brooklyn à la rencontre d'Harry, Tyrone, Marion et Alice. Jeunes gens de la classe populaire (on note notamment l'anglais haché de Tyrone), leurs rêves sont graduellement remplacés par le besoin vital de drogue. C'est une lente descente aux enfers dont l'issue sera forcément dramatique. Parallèlement, il y a Sara, la mère d'Harry, veuve, qui ne rêve que de télévision. Le jour où une chaine de télévision la contacte pour qu'elle participe à une émission, son quotidien vacille. Il lui faut perdre du poids pour mettre la belle robe rouge qu'elle portait à la Bar-mitzvah de son fils. C'est alors pour elle aussi, une plongée dans l'addiction, celle aux pilules coupe-faim et au valium pour se calmer. Un fuite en avant pour tous ces personnages, espérant tous réaliser leurs rêves et en même temps fuyant la réalité.
  • Richard_Maz 29/04/2020
    REQUIEM FOR A DREAM, le film réalisé par Darren Aronofsky, en 2001, a peut-être été l'expérience cinématographique la plus marquante de ma vie. Marquante dans le bon et le mauvais sens du terme. Une oeuvre coup de poing qui vous colle au siège. Immédiatement après avoir vu le film, je me suis renseigné sur l'auteur du livre dont il était inspiré: Hubert Selby Jr. Je me suis alors procuré le livre, intitulé RETOUR A BROOKLYN en français, que j'ai dévoré en quelques jours. La première chose qui m'a sauté aux yeux est le style d'écriture, si particulier. Selby fait parler ses personnages comme ils s'expriment. On a parfois l'impression d'être avec eux, directement témoins de leurs propos. Comme si Selby avait noter de manière brute les dialogues, tel un journaliste qui aurait recueilli leurs paroles, sans les arranger. Cela confère d'entrée de jeu un réalisme palpable au roman. En ne séparant pas vraiment les lignes de dialogues avec les phases descriptives de l'action du récit, on se trouve immergé dans ce dernier. Difficile de réellement juger le livre en lui-même, car je l'ai lu en ressentant l'affect que j'ai eu pour le film, mais ce que je peux dire c'est que si le film va moins loin dans l'horreur (sisi..), la forme du film, son montage, le retranscrivent parfaitement. Ce que le film a perdu en violence crue et visuelle, il le gagne dans sa forme au montage millimétrée et cauchemardesque. Le livre et le film se complètement parfaitement. L'ouvrage de Selby donne peut-être moins cette sensation étourdissante de spirale infernale mais constitue néanmoins un récit dont est content de sortir, fatigués. A ne pas mettre entre toutes les mains....REQUIEM FOR A DREAM, le film réalisé par Darren Aronofsky, en 2001, a peut-être été l'expérience cinématographique la plus marquante de ma vie. Marquante dans le bon et le mauvais sens du terme. Une oeuvre coup de poing qui vous colle au siège. Immédiatement après avoir vu le film, je me suis renseigné sur l'auteur du livre dont il était inspiré: Hubert Selby Jr. Je me suis alors procuré le livre, intitulé RETOUR A BROOKLYN en français, que j'ai dévoré en quelques jours. La première chose qui m'a sauté aux yeux est le style d'écriture, si particulier. Selby fait parler ses personnages comme ils s'expriment. On a parfois l'impression d'être avec eux, directement témoins de leurs propos. Comme si Selby avait noter de manière brute les dialogues, tel un journaliste qui aurait recueilli leurs paroles, sans les arranger. Cela confère d'entrée de jeu un réalisme palpable au roman. En ne séparant pas vraiment les lignes de dialogues avec les phases descriptives de l'action du récit, on se trouve immergé dans ce dernier. Difficile de réellement juger le livre en lui-même, car je l'ai lu en ressentant l'affect que j'ai eu pour le film, mais ce que je peux dire c'est que si le film...
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