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Ségou
Les Murailles de terre
Date de parution : 22/10/2002
Éditeurs :
Pocket

Ségou

Les Murailles de terre

Date de parution : 22/10/2002
À la fin du XVIIIe siècle, l’Afrique est un continent noble et sauvage. Entre Bamako et Tombouctou, Ségou est un royaume florissant ; les Bambaras, polythéistes et animistes, un peuple invincible.
Culte...
À la fin du XVIIIe siècle, l’Afrique est un continent noble et sauvage. Entre Bamako et Tombouctou, Ségou est un royaume florissant ; les Bambaras, polythéistes et animistes, un peuple invincible.
Culte des ancêtres, sacrifices rituels, chants des griots... Tout semble immuable. Pourtant, de grands bouleversements se préparent. L’esclavage fait rage. Les...
À la fin du XVIIIe siècle, l’Afrique est un continent noble et sauvage. Entre Bamako et Tombouctou, Ségou est un royaume florissant ; les Bambaras, polythéistes et animistes, un peuple invincible.
Culte des ancêtres, sacrifices rituels, chants des griots... Tout semble immuable. Pourtant, de grands bouleversements se préparent. L’esclavage fait rage. Les Européens se prennent pour de grands civilisateurs. L’islam, d’abord considéré comme une culture exotique apportée par les caravanes, gagne du terrain...
Le temps des malheurs commence. La famille de Dousika Traoé, noble bambara, sera la plus touchée. Quatre de ses fils seront jetés comme des fétus de paille dans la tourmente de l’Histoire et auront des destinées terribles...

Prix Nobel alternatif de Littérature
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EAN : 9782266128353
Code sériel : 4338
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266128353
Code sériel : 4338
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnirudhP 11/04/2024
    Ségou : Les murailles de terre est le premier tome de la série d’écrivaine Maryse Condé. L’histoire se déroule en Afrique de l’Ouest (actuel Mali) pendant le XVIIIème siècle, avant l’arrivée des religions organisées, y compris l’islam et le christianisme. Les personnages principaux sont ceux de famille de Dousika Traoré, un noble dans les cercles de pouvoirs chez les Bambaras de la ville de Ségou. C’est pendant cette période que la société et l’histoire de l’Afrique de l’Ouest va changer pour toujours, avec l’arrivé des européen.ne.s et le commerce triangulaire, de “vendre” des esclaves. L’intrigue commence avec l’introduction sur Dousika Traoré, un noble de la communauté des Bambaras, proche du Mansa (roi). Il a ses fils, Tiékoro, qui a adopté l’islam, Malobali qui a été vendu comme un esclave et l’histoire suis les prochaines générations et l’impact d’esclavage, de européen.ne.s et l’islam. L’histoire se déroule dans les familles européennes (avec des esclaves), le cour de rois actuels dans les royaumes d’Afrique, et ça remonte également les problèmes sociaux, comme les tensions interethniques, comme entres les peul.e.s et les bambaras. Il y avait aussi le problème que la majorité de la société était analphabète et la seule façon d’apprendre à lire était de rejoindre une des religions, soit le christianisme ou l’islam. Je n’ai jamais lu un roman historique qui se déroule à Sahel, et j’ai appris beaucoup de choses, y compris le fait que l’entrée des religions organisées est assez récente dans son histoire. L’autrice a bien montré la complicité des rois locaux qui ont participé dans le commerce triangulaire, et comment ça n’a même pas laissé les familles privilégiées (même s'ils.elles l'avaient évité, cela ne justifie pas la pratique, mais dans la plupart des maux sociaux, les privilégié.e.s échappent largement aux pires conséquences). Ce n’est pas un roman facile à commencer, vu qu’il y a beaucoup des personnages et j’ai dû regarder l’arbre généalogique donné par l’autrice afin que je puissent comprendre les personnages et ses relations familiales – ça m’a rappelé un autre lecture difficile que j’ai fait à l’époque à cause de la même raison – Cent Ans de Solitude de Gabriel García Márquez. La lecture n’est pas très facile non plus, parce qu’il y en a beaucoup des moments de violences (viols contre les femmes, exploitation), exécutions injuste, etc. J’ai trouvé que le personnage de Tiékoro était le plus intéressant mais parfois, c’était difficile à concentrer aux personnages puisque il y avait trop. Cependant, considérant le fait que c’est le premier tome, on a besoin autant d’informations autour de différents personnages et les lieux. Pour conclure, je vais dire que ce roman a commencé bien la série, et j’attribuerai une note de 3,5 sur 5. J’ai hâte de lire le prochain tome. Ségou : Les murailles de terre est le premier tome de la série d’écrivaine Maryse Condé. L’histoire se déroule en Afrique de l’Ouest (actuel Mali) pendant le XVIIIème siècle, avant l’arrivée des religions organisées, y compris l’islam et le christianisme. Les personnages principaux sont ceux de famille de Dousika Traoré, un noble dans les cercles de pouvoirs chez les Bambaras de la ville de Ségou. C’est pendant cette période que la société et l’histoire de l’Afrique de l’Ouest va changer pour toujours, avec l’arrivé des européen.ne.s et le commerce triangulaire, de “vendre” des esclaves. L’intrigue commence avec l’introduction sur Dousika Traoré, un noble de la communauté des Bambaras, proche du Mansa (roi). Il a ses fils, Tiékoro, qui a adopté l’islam, Malobali qui a été vendu comme un esclave et l’histoire suis les prochaines générations et l’impact d’esclavage, de européen.ne.s et l’islam. L’histoire se déroule dans les familles européennes (avec des esclaves), le cour de rois actuels dans les royaumes d’Afrique, et ça remonte également les problèmes sociaux, comme les tensions interethniques, comme entres les peul.e.s et les bambaras. Il y avait aussi le problème que la majorité de la société était analphabète et la seule façon d’apprendre à lire était...
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  • Baldrico 16/04/2023
    Vous aimez les grandes fresques historiques et les destinées familiales? Vous aimez la littérature caribéenne et africaine? Alors ce livre devrait vous plaire. Mais c'est aussi un livre de Maryse Condé (mon premier). Alors il ne se contente pas du plaisir de raconter, même si ce plaisir est grand. Il est traversé aussi par de grandes questions et il explore les racines des situations actuelles. Le personnage principal est une ville, Ségou, sur le fleuve Niger. Elle est peuplée en majorité de Bambaras, qui pratiquent les religions traditionnelles africaines. Mais ne vous imaginez que le lecteur y restera cloîtré tout au long du livre. Vous parcourrez toute l'Afrique de l'Ouest de Fès à Porto Novo ou Cape Coast, et même au Brésil, au gré des aventures de Dousika et de ses descendants. Et chemin faisant, l'on est pris dans l'expansion de l'islam, le développement des colonisations anglaise et française, la traite négrière, et toutes les réalités de la vie en Afrique de l'Ouest au 19e siècle. Maryse Condé n'élude pas toute l'implication des Africains dans le jeu de ces situations nouvelles et c'est ce qui est passionnant dans Ségou. On apprend un bon bout d'histoire et on a toujours envie d'en savoir plus. En même temps, les personnages ont une épaisseur, il sont faits de désirs, de chair et de sang, ils sont les héritiers de leurs ancêtres, qu'ils interrogent régulièrement pour faire face aux bouleversements. Et bien sûr le point de de vue des femmes n'est pas oublié. Les événements sont souvent perçus de leur point de vue. C'est un roman complet, prenant, riche, fascinant, qu'on ne lâche pas facilement. Avis aux amateurs!Vous aimez les grandes fresques historiques et les destinées familiales? Vous aimez la littérature caribéenne et africaine? Alors ce livre devrait vous plaire. Mais c'est aussi un livre de Maryse Condé (mon premier). Alors il ne se contente pas du plaisir de raconter, même si ce plaisir est grand. Il est traversé aussi par de grandes questions et il explore les racines des situations actuelles. Le personnage principal est une ville, Ségou, sur le fleuve Niger. Elle est peuplée en majorité de Bambaras, qui pratiquent les religions traditionnelles africaines. Mais ne vous imaginez que le lecteur y restera cloîtré tout au long du livre. Vous parcourrez toute l'Afrique de l'Ouest de Fès à Porto Novo ou Cape Coast, et même au Brésil, au gré des aventures de Dousika et de ses descendants. Et chemin faisant, l'on est pris dans l'expansion de l'islam, le développement des colonisations anglaise et française, la traite négrière, et toutes les réalités de la vie en Afrique de l'Ouest au 19e siècle. Maryse Condé n'élude pas toute l'implication des Africains dans le jeu de ces situations nouvelles et c'est ce qui est passionnant dans Ségou. On apprend un bon bout d'histoire et on a toujours envie...
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  • itculture 18/10/2021
    Je m’initie à l’écriture de Maryse Condé. Née à Pointe à Pitre en Guadeloupe, elle fait ses études à Paris, épouse un guinéen et part vivre en Afrique. Guinée, Ghana, Sénégal, et s’imprégnera de la culture africaine, celle de ses ancêtres victimes de l’esclavage. Patrick Chamoiseau, dont son Texaco et Simone Shwarz Bart ont déjà bonne place dans ma bibliothèque et donc de mon approche de la culture africaine-créole-française. Dans Ségou, je retrouve et approfondis ma connaissance de l’histoire du Mali (après Amadou Hampaté Ba) et ma visite dans le pays en 2005 avant que les cinglés d’AQMI n’aient mis le pays à feu et à cendre et presque interrompu le tourisme. Le premier volume de cette saga en deux tomes, développe quatre sujets qui s’interpénètrent à la même époque, soit sur 3 siècles du 17ème au 19ème dans la partie de l’Afrique noire. La progression de l’Islam « il n’y a de dieu que Dieu » et les guerres de pouvoir que cela va engendrer, dont El hadj Omar (1797-1864) sera le grand ordonnateur -avec les milliers de morts que l’on suppose- La traite des noirs par les Portugais envoyés au Brésil. Le début de la christianisation par les anglais et les français à partir des pays du golfe du Bénin, et du colonialisme qui allait suivre. A travers ses personnages, la communauté animiste Bambara de Ségou connaitra chacun de ces cataclysmes. C’est un livre dense, extrêmement bien documenté, plein de violence et de nostalgie des traditions qui sont abandonnées par l’extermination des hommes qui les pratiquent. Que retient-on de l’histoire… Je m’initie à l’écriture de Maryse Condé. Née à Pointe à Pitre en Guadeloupe, elle fait ses études à Paris, épouse un guinéen et part vivre en Afrique. Guinée, Ghana, Sénégal, et s’imprégnera de la culture africaine, celle de ses ancêtres victimes de l’esclavage. Patrick Chamoiseau, dont son Texaco et Simone Shwarz Bart ont déjà bonne place dans ma bibliothèque et donc de mon approche de la culture africaine-créole-française. Dans Ségou, je retrouve et approfondis ma connaissance de l’histoire du Mali (après Amadou Hampaté Ba) et ma visite dans le pays en 2005 avant que les cinglés d’AQMI n’aient mis le pays à feu et à cendre et presque interrompu le tourisme. Le premier volume de cette saga en deux tomes, développe quatre sujets qui s’interpénètrent à la même époque, soit sur 3 siècles du 17ème au 19ème dans la partie de l’Afrique noire. La progression de l’Islam « il n’y a de dieu que Dieu » et les guerres de pouvoir que cela va engendrer, dont El hadj Omar (1797-1864) sera le grand ordonnateur -avec les milliers de morts que l’on suppose- La traite des noirs par les Portugais envoyés au Brésil. Le début de la christianisation par les anglais et...
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  • Sachenka 19/08/2021
    Ségou est une immense fresque qui raconte l’Afrique de l’Ouest, essentiellement au XIXe siècle. Cette région du monde magnifique, aux cultures et aux traditions riches et millénaires est souvent négligées, tant dans la littérature que dans l’actualité. L’autrice Maryse Condé, bien qu’originaire de la Guadeloupe et ayant fait une partie de sa scolarité en France, voyage et travaille une dizaine d’année en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Ghana, au Sénégal. Même de retour en Occident, elle continue à s’intéresser à cette région du monde. Et c’est sans doute ce qui lui inspira Ségou. Le premier tome de cette saga s’intitule Les murailles de terre. Il raconte le déclin de l’empire des Bambaras, l’ordre ancien renversé par des dissensions internes (intrigues de palais) mais surtout la progression de l’islam et du christianisme ainsi que le colonialisme et l’esclavagisme (traite négrière et déportation outre-Atlantique). La famille Douskila est au cœur de cette grande saga, au cœur également des thèmes mentionnés plus haut. Le fils aîné Tiékoro Traoré se convertit tôt à l’islam et sera persécuté pour cela. En effet, pour le fils d’un grand dignitiaire dans une société aux croyances fétichistes, c’est osé. Le deuxième frère est capturé par des esclavagistes et transite par le Nigéria avant d’être vendu au Sénégal. Par la suite, il s’embarque pour le Brésil, travaillant dans une fazenda. Quant au troisième, Malobali, il se fait mercenaire dans l’empire Ashanti. Un autre frère, fils d’une esclave, exerce différents métiers qui le font voyager dans la région, même jusqu’au Maroc. Ainsi, la fratrie voyage dans toute l’Afrique de l’Ouest et dans des régions où les populations locales se sont retrouvées par la suite, souvent malgré elles. Beaucoup d’aventures, beaucoup de souffrance également. Je crois que c’est la meilleure façon de résumer (à l’extrême) ce roman dense sans le dénaturer. Les murailles de terre est un roman de fiction, toutefois, il incorpore beaucoup d’éléments historiques. Par exemple, le voyage de l’explorateur Mungo Park, la présence des officiers et des signares (femmes métis) à Gorée et Saint-Louis (au Sénégal), la montée en puissance d’El Hadj Omar et de son empire toucouleur. L’intrigue est certes pertinente et accrocheuse. Le rythme est très rapide, il se passe beaucoup, vraiment beaucoup de choses. Aussi, le mode de vie des gens des différents peuples (bambaras, peuls, wolofs, ashantis, yorubas, etc.) est très bien décrit. J’arrivais facilement à les imaginer dans ma tête, à les différencier les uns des autres. Pour nous aider, plusieurs notes de bas de page ainsi que, à la fin, des notes historiques et ethnographiques (afin de pousser notre compréhension sur plusieurs éléments effleurés dans le roman). Aussi, des cartes et un arbre généalogique présentant la fratrie, mais aussi leurs épouses, leurs enfants et leurs petits-enfants. Très utile! Toutefois, si Les murailles de terre permettent de reconstituer une époque, un petit je-ne-sais-quoi m’agaçait tout le long de ma lecture. Je n’arrivais pas à me sentir complètement investi dans l’histoire de ces trois frères et cela malgré un début prometteur. Je mets ça sur trois facteurs. Le premier, c’est que tout déboule rapidement (à mon goût), avant que l’on ait eu le temps d’assoir les personnages. Le deuxième, ce sont les sauts dans le temps, ce qui se produit à plusieurs endroits. Tout d’un coup, un, trois, cinq ans se sont écoulés, à peine une phrase ou deux pour signaler que la narration est propulsée de l’avant. Par exemple, alors qu’il se trouve encore à Tombouctou, Tiékolo songe à prendre pour épouse Nadié sa concubine, malgré son rang inférieur. Le chapitre suivant, ils sont mariés, parents de trois enfants et de retour à Ségou. When did that happen! Au début, je croyais avoir sauté des pages, avoir été dans la lune, d’autant plus que parfois l’on passe des aventures d’un frère à celles d’un autre. C’était mélangeant, et pas rien qu’un peu. La troisième raison rejoint un peu la première : plusieurs personnages secondaires sont peu exploités, décrits seulement de manière superficielle, avec une certaine distance. Ça va pour des individus qui ne font que croiser la route des protagonistes mais certains tiennent des rôles importants (comme les différentes épouses ou les dignitaires du royaume de Ségou). Pourtant, l’auteure en fait peu de cas et plusieurs sont expédiés (pour ne pas dire tués) très rapidement une fois leur utilité dans l’intrigue finie. J’aurai aimé avoir la chance de les comprendre mieux, d’apprécier leurs tourments intérieurs. Ceci dit, avec déjà deux tomes de presque 500 pages en grand format, cela aurait sans doute fait déborder cette histoire déjà complexe. Dans tous les cas, j’ai bien aimé Les murailles de terre, un roman captivant qui m’a fait découvrir davantage l’histoire de cette partie du monde.Ségou est une immense fresque qui raconte l’Afrique de l’Ouest, essentiellement au XIXe siècle. Cette région du monde magnifique, aux cultures et aux traditions riches et millénaires est souvent négligées, tant dans la littérature que dans l’actualité. L’autrice Maryse Condé, bien qu’originaire de la Guadeloupe et ayant fait une partie de sa scolarité en France, voyage et travaille une dizaine d’année en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Ghana, au Sénégal. Même de retour en Occident, elle continue à s’intéresser à cette région du monde. Et c’est sans doute ce qui lui inspira Ségou. Le premier tome de cette saga s’intitule Les murailles de terre. Il raconte le déclin de l’empire des Bambaras, l’ordre ancien renversé par des dissensions internes (intrigues de palais) mais surtout la progression de l’islam et du christianisme ainsi que le colonialisme et l’esclavagisme (traite négrière et déportation outre-Atlantique). La famille Douskila est au cœur de cette grande saga, au cœur également des thèmes mentionnés plus haut. Le fils aîné Tiékoro Traoré se convertit tôt à l’islam et sera persécuté pour cela. En effet, pour le fils d’un grand dignitiaire dans une société aux croyances fétichistes, c’est osé. Le deuxième frère...
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  • Danibile 03/07/2020
    Superbe livre. Je l'ai malheureusement lu avant de découvrir le Mali en général et Ségou en particulier. Une relecture serait sans doute nécessaire surtout après l'éclairage donné par Mungo Park sur le Ségou pré colonial
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