Lisez! icon: Search engine
Tout ça pour quoi
Michèle Lévy-Bram (traduit par)
Date de parution : 19/01/2023
Éditeurs :
Pocket

Tout ça pour quoi

Michèle Lévy-Bram (traduit par)
Date de parution : 19/01/2023
Un tableau aussi effrayant que précis d’une Amérique impitoyable et son système de santé infernal.
Tout quitter. Tout lâcher. Tout plaquer. Et refaire sa vie au soleil de Zanzibar, sur une île oubliée… Longtemps, Shep en a rêvé. Aujourd’hui qu’il a vendu, pour un million... Tout quitter. Tout lâcher. Tout plaquer. Et refaire sa vie au soleil de Zanzibar, sur une île oubliée… Longtemps, Shep en a rêvé. Aujourd’hui qu’il a vendu, pour un million de dollars, sa boîte de bricolage, le bientôt quinquagénaire touche enfin son projet du doigt. Les billets sont pris, sa... Tout quitter. Tout lâcher. Tout plaquer. Et refaire sa vie au soleil de Zanzibar, sur une île oubliée… Longtemps, Shep en a rêvé. Aujourd’hui qu’il a vendu, pour un million de dollars, sa boîte de bricolage, le bientôt quinquagénaire touche enfin son projet du doigt. Les billets sont pris, sa décision aussi : il partira, avec ou sans Glynis, sa femme. Ce ne sera, finalement, ni l’un ni l’autre. Car Glynis souffre d’un cancer – grave, non couvert par l’assurance-maladie… Dès lors, pour Shep et Glynis, c’est la bourse ou la vie, ce moment d’un mariage où tous les non-dits, tous les égoïsmes, tous les mesquins calculs d’une vie se payent comptant. Et au prix fort…
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266327985
Code sériel : 18762
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266327985
Code sériel : 18762
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« 500 pages d’un véritable règlement de comptes. Avec la société, la maladie, les proches, et les rêves qui ne se réalisent jamais. À lire absolument et... à méditer. »
Le Nouvel Observateur

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • stoner 14/08/2022
    "Tout ça pour quoi" est un roman à large spectre. Si le point de départ est la maladie et la mort, Lionel Shriver aborde également beaucoup d'autres thèmes avec l'intelligence et la pertinence qu'on lui connaît : le couple, la famille, le rapport à l'argent, le sens que nous voulons donner à nos vies. On passe d'un thème à l'autre sans jamais perdre le fil de l'histoire. La fin a malheureusement un petit air de film hollywoodien qui décrédibilise un peu le récit. Moins abouti que "we need to talk about Kevin", le livre n'en reste pas moins prenant et émouvant.
  • CelineCebulski 08/01/2022
    Une bonne dose d'humour noir, de cynisme et de désolation. Lionel Shriver fait dire à ses personnages tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et pas seulement aux États-Unis… Un roman très visionnaire, plus que jamais d'actualité, dans lequel il est question du monde du travail, de la famille, du rapport à l'argent, de la quête de sens, de la maladie, la mort et l'amour. Brut de décoffrage ! Un très bon moment de lecture au cours duquel je n'ai pas pu m'empêcher de lire quelques passages à mon mari, et ai beaucoup ri ! À lire !
  • cathfd 29/04/2021
    Je ne sais pas si vous aviez lu du même auteur “Il faut qu’on parle de Kevin”, personnellement j’avais adoré et j’ai beaucoup apprécié aussi l’adaptation qui en a été faite au cinéma avec Tilda Swinton. J’attendais donc avec impatience de lire Tout çà pour quoi... C’est un livre écrit au vitriol qui dénonce le système de santé américain et ses ravages sur la classe moyenne, analyse la place de l’argent dans notre vie, raconte la descente aux enfers morale et financière d’une famille aux prises avec la maladie de la mère. C’est brillant et vous ne serez pas prêts d’oublier Shep et Glynis, sa femme, Jackson, son meilleur ami qui connait bien lui aussi le système de l’intérieur car sa fille ainée souffre d’une maladie rare( inoubliable portrait d’une adolescente en révolte, condamnée à court terme). La dernière partie est magnifique et apporte une bouffée d’oxygène à un moment où on ne s’y attend plus. J’ai beaucoup aimé cette fin d’où certains personnages sortent apaisés, grandis et changés à jamais... C’est un livre coup de poing qui ne fait pas dans la dentelle, elle ne nous épargne rien et on n’en sort pas indemne mais c’est puissant et efficace...Je ne sais pas si vous aviez lu du même auteur “Il faut qu’on parle de Kevin”, personnellement j’avais adoré et j’ai beaucoup apprécié aussi l’adaptation qui en a été faite au cinéma avec Tilda Swinton. J’attendais donc avec impatience de lire Tout çà pour quoi... C’est un livre écrit au vitriol qui dénonce le système de santé américain et ses ravages sur la classe moyenne, analyse la place de l’argent dans notre vie, raconte la descente aux enfers morale et financière d’une famille aux prises avec la maladie de la mère. C’est brillant et vous ne serez pas prêts d’oublier Shep et Glynis, sa femme, Jackson, son meilleur ami qui connait bien lui aussi le système de l’intérieur car sa fille ainée souffre d’une maladie rare( inoubliable portrait d’une adolescente en révolte, condamnée à court terme). La dernière partie est magnifique et apporte une bouffée d’oxygène à un moment où on ne s’y attend plus. J’ai beaucoup aimé cette fin d’où certains personnages sortent apaisés, grandis et changés à jamais... C’est un livre coup de poing qui ne fait pas dans la dentelle, elle ne nous épargne rien et on n’en sort pas indemne mais c’est puissant...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Myriam3 05/08/2020
    Glynis, la cinquantaine, blanche américaine, classe moyenne, mariée, deux enfants, atteinte d'un cancer rare. Shep, son mari, enfin prêt à profiter des millions gagnés par la vente de sa petite entreprise dans laquelle il est aujourd'hui employé. Son rêve en passe de devenir réalité: s'exiler à Pemba, au large de Zanzibar, et vivre tranquillement le reste de sa vie grâce à sa petite fortune. C'était sans compter le cancer déclaré de son épouse ET, surtout, le système de santé américain. Shep, à deux pas de la liberté, se retrouve, collet au cou, à voir dégringoler son compte en banque, non seulement pour des soins médicaux coutant une fortune et qui ne serviront sans doute qu'à prolonger de quelques mois l'agonie de Glynis (mais bien sûr Shep ne pense pas en ces termes) mais aussi comme vache à lait de toute sa famille profitant de sa générosité. Critique virulente du système de santé, d'assurance, de scolarité et de retraite américain, ce roman ne laisse passer aucun frais ni aucune injustice. Le pire: Shep et son meilleur ami Jackson, dont la fille est atteinte d'une maladie orpheline qui la condamne, ne sont dupes de rien, mais comment se battre contre ce système dont ils ont, ironiquement, besoin pour maintenir femme et enfant en vie? C'est un roman acerbe et sans illusions porté par des personnages cyniques, dont, surtout, Glynis, méchante, qui se réjouit du malheur des autres depuis qu'elle est sous traitement et voit son corps changer. Mais c'est un cynisme heureusement jubilatoire et qui permet de gratter là où ça fait mal, comme un bouton de moustique qui démange. Léger bémol sur la fin, mais... après tout pourquoi pas. Glynis, la cinquantaine, blanche américaine, classe moyenne, mariée, deux enfants, atteinte d'un cancer rare. Shep, son mari, enfin prêt à profiter des millions gagnés par la vente de sa petite entreprise dans laquelle il est aujourd'hui employé. Son rêve en passe de devenir réalité: s'exiler à Pemba, au large de Zanzibar, et vivre tranquillement le reste de sa vie grâce à sa petite fortune. C'était sans compter le cancer déclaré de son épouse ET, surtout, le système de santé américain. Shep, à deux pas de la liberté, se retrouve, collet au cou, à voir dégringoler son compte en banque, non seulement pour des soins médicaux coutant une fortune et qui ne serviront sans doute qu'à prolonger de quelques mois l'agonie de Glynis (mais bien sûr Shep ne pense pas en ces termes) mais aussi comme vache à lait de toute sa famille profitant de sa générosité. Critique virulente du système de santé, d'assurance, de scolarité et de retraite américain, ce roman ne laisse passer aucun frais ni aucune injustice. Le pire: Shep et son meilleur ami Jackson, dont la fille est atteinte d'une maladie orpheline qui la condamne, ne sont dupes de rien, mais comment se battre contre ce système...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Foufoubella 22/01/2018
    Je viens de terminer mon quatrième roman de Lionel Shriver et une chose est sûre: j'adooooooooooooooore Lionel Shriver! Dans chacun de ses romans, elle dissèque souvent un travers, de notre société (et particulièrement la société américaine), ou de nous dans la société actuelle. Voire les deux Ici, elle s'en prend au système américain de sécurité sociale, ou plutôt, clairement, à l'absence de réelle sécurité sociale. Et ça fait froid dans le dos quand on sait comment le soit-disant pays le plus riche du monde traite ses citoyens. Pas la peine d'en dire davantage sur l'intrigue, les personnages, je peux juste dire que j'ai eu un grand plaisir de lecture avec ce roman, comme à chaque fois avec Lionel Shriver (exception faite peut-être de Double Faute que j'ai moins aimé). Comme à chaque fois, c'est dur, c'est dérangeant surtout. Et ça questionne.
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.