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Un diamant gros comme le Ritz
Marie-Pierre Castelnau (traduit par), Bernard Willerval (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 10/09/2015
Éditeurs :
Robert Laffont

Un diamant gros comme le Ritz

Marie-Pierre Castelnau (traduit par), Bernard Willerval (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 10/09/2015

Un diamant gros comme le Ritz est l’émouvant témoignage d’un écrivain charismatique, chef de file de la célèbre « génération perdue ». Non seulement ce recueil révèle un Fitzgerald extravagant,...

Un diamant gros comme le Ritz est l’émouvant témoignage d’un écrivain charismatique, chef de file de la célèbre « génération perdue ». Non seulement ce recueil révèle un Fitzgerald extravagant, tendre et mélancolique, mais il évoque aussi une période très ancrée dans l’imaginaire collectif, celle des Années folles, nostalgiques, envoûtantes,...

Un diamant gros comme le Ritz est l’émouvant témoignage d’un écrivain charismatique, chef de file de la célèbre « génération perdue ». Non seulement ce recueil révèle un Fitzgerald extravagant, tendre et mélancolique, mais il évoque aussi une période très ancrée dans l’imaginaire collectif, celle des Années folles, nostalgiques, envoûtantes, perfides, ravageuses.
Composé de vingt-huit nouvelles, les meilleures de Fitzgerald, écrites entre 1920 et 1940, ce livre voit cohabiter exilés millionnaires, couples se querellant lors de la traversée de l’Atlantique, ou encore un mari pourtant fidèle qui ne peut empêcher les autres femmes de tomber amoureuses de lui. Malcolm Cowley, ami intime de Fitzgerald et figure emblématique de la « génération perdue », signe la préface de ce recueil.

« Je suis fasciné par l’écriture de Scott Fitzgerald. » Leonardo DiCaprio

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EAN : 9782221188576
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 840
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221188576
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 840
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TiboLexie 11/01/2021
    Percy Washington, un jeune garçon issu d'une famille aisée fait la connaissance de John dans leur établissement scolaire à Hadès. Plutôt discret, il noue néanmoins des liens avec lui, l'invitant même dans leur propriété. Fasciné par son faste, John accepte et découvre une famille qui vit dans un luxe clinquant et dans un mensonge, faisant notamment croire à leurs domestiques noirs que l'esclavage n'est pas abouli. Le nouvel arrivant bientôt gêné par tant d'apparat se rapprochera de Kismine, la soeur de Percy. Celle-ci lui fait alors d'effroyables révélations. Dès lors, ce texte prend une tournure oppressante où les protagonistes semblent vouloir s'échapper d'une menace irrémédiable. Mystérieuse et dense à souhait, cette nouvelle était ma première incursion dans l'univers de Francis Scott Fitzgerald. Je n'ai pas été entièrement convaincue par le propos ; la peur de la déchéance sociale justifiant (entre autres) le comportement des Washington. Cependant la plume habitée de l'auteur me donne envie de découvrir son oeuvre.
  • julienleclerc45 08/01/2021
    À l’époque du « bling bling », il est intéressant de découvrir la description du luxe par Francis Scott Fitzgerald. L’auteur de Gatsby déploie avec grandeur et précision toute la splendeur qui n’est ici ni du mauvais goût ni du toc. Tout cela est vrai et l’ensorcellement est traduit magnifiquement par l’auteur. Son personnage, le jeune John, ne peut refuser de se confronter à cela, il reste en pâmoison devant la voiture de la famille Washington, la maison et tout le fait perdre pied. Les employés facilitent toutes les demandes et il n’y a aucun obstacle. Et c’est sur ce point-là que l’auteur creuse la sincérité de la famille Washington. John se retrouve pris dans un rêve. Mais le manque de réalité et de conscience de l’Autre le mettent en danger et lui sont insurmontables. Le basculement vers ce besoin, celui de revenir à la réalité, est très fort. C’est le contre coup d’une succession de menaces décrites au début du texte : une arrivée dans une ambiance lugubre assez horrifique, la présence constante de secrets autour de la richesse, la peur d’être découvert par les autres et la supériorité revendiquée de la famille. John doit fuir et ce retour vers la réalité est teinté d’une prise de conscience assez tragique. La mélancolie apparaît alors et les derniers paragraphes révèlent l’amertume de John. Il pourrait reprendre à son compte la réplique finale de Zazie : « j’ai grandi ». On a effectivement l’impression que John, enfant dans les premières pages, est devenu conscient de la réalité de son monde et des menaces dissimulées derrière des richesses aveuglantes.À l’époque du « bling bling », il est intéressant de découvrir la description du luxe par Francis Scott Fitzgerald. L’auteur de Gatsby déploie avec grandeur et précision toute la splendeur qui n’est ici ni du mauvais goût ni du toc. Tout cela est vrai et l’ensorcellement est traduit magnifiquement par l’auteur. Son personnage, le jeune John, ne peut refuser de se confronter à cela, il reste en pâmoison devant la voiture de la famille Washington, la maison et tout le fait perdre pied. Les employés facilitent toutes les demandes et il n’y a aucun obstacle. Et c’est sur ce point-là que l’auteur creuse la sincérité de la famille Washington. John se retrouve pris dans un rêve. Mais le manque de réalité et de conscience de l’Autre le mettent en danger et lui sont insurmontables. Le basculement vers ce besoin, celui de revenir à la réalité, est très fort. C’est le contre coup d’une succession de menaces décrites au début du texte : une arrivée dans une ambiance lugubre assez horrifique, la présence constante de secrets autour de la richesse, la peur d’être découvert par les autres et la supériorité revendiquée de la famille. John doit fuir et ce retour...
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  • Allantvers 15/07/2020
    Plus gros que le Ritz ce diamant, bien plus gros, au-delà du concevable et donc par-delà toutes les valeurs humaines pour celui qui le possède. Cette nouvelle assez délirante est un petit bijou, à l'écriture ciselée, d'une construction redoutable jusqu'à son climax et serti dans l'expérience et les convictions de l'auteur, qui rhabille et règle leur compte avant l'heure aux 1%. Un régal!
  • Noctenbule 15/06/2020
    En 1922, dans le magazine littéraire « The Smart Set » est publié la nouvelle « The Diamond as Big as the Ritz » traduit littéralement par « Le diamant gros comme le Ritz ». Folio réédite cette nouvelle dans sa collection à 2€. Quel plaisir de retrouver la plume si délicate avec une pointe d’impertinence de Francis Scott Fitzgerald. Derrière cette histoire assez particulière se cache une critique de la société bourgeoise qui a besoin d’opulence, de cultiver l’apparat. Elle a besoin de toujours plus pour montrer sa supériorité et ne craint pas la folie des grandeurs. Cependant, secrètement elle a peur de la pauvreté et la déchéance. Le diamant n’est pas un choix innocent car c’est la pierre qui a le plus de valeur. L’auteur connaissait l’histoire du Cullinan et ses 3 106 carats, découvert en 1905 en Afrique du Sud. Même si les diamants de sang font moins rêver, ne sont-ils pas toujours le signe de la fortune ?   On trouve des noirs qui ne savent pas que l’esclavage a été aboli. Ils ont été coupé du monde et on leur a fait croire que pendant la seconde guerre de Sécession les sudistes avaient gagné. Et comme les rares personnes qui sont venus ont tous péri, aucune révolution n’a pu avoir lieu. Un regret que devait avoir de nombreux riches de devoir changer leur façon de voir le monde surtout avec ceux qui ont une couleur de peau différente. Le sujet n’est-il d’ailleurs toujours pas d’actualité ? Il ne pouvait arriver que des malheurs à notre personnage John Unger, il vient d’Hadès. Un choix pas très innocent, car c’est le prénom du frère de Zeus et de Poséidon, le maître des enfers. On pourrait dire un autre monde car le ciel et la mer étaient déjà pris. L’univers du garçon et des demoiselles qui vont l’accompagner maintenant ne vont-ils pas totalement changer ? Au lieu de prendre des pierres précieuses pour s’enfuir, ils se retrouvent avec des copies. De l’extrême richesse, ils vont passer à celui de pauvreté, comme décrit dans la littérature et dans la presse. Une nouvelle aventure qui change le rapport aux autres. Il existe bien une frontière entre les deux sociétés dont chacune des parties à conscience. Pour l’une, elle frisonne d’effroi à l’idée de descendre et l’autre court après un rêve à la réussite sociale avec beaucoup d’argent. Même si à la limite on trouve des troubles similaires comme l’alcoolisme, l’addiction au jeu ou la folie. L’auteur a très bien conscience de ces limites car aussi bien lui et son épouse les on franchit pour parfois les perdre.En 1922, dans le magazine littéraire « The Smart Set » est publié la nouvelle « The Diamond as Big as the Ritz » traduit littéralement par « Le diamant gros comme le Ritz ». Folio réédite cette nouvelle dans sa collection à 2€. Quel plaisir de retrouver la plume si délicate avec une pointe d’impertinence de Francis Scott Fitzgerald. Derrière cette histoire assez particulière se cache une critique de la société bourgeoise qui a besoin d’opulence, de cultiver l’apparat. Elle a besoin de toujours plus pour montrer sa supériorité et ne craint pas la folie des grandeurs. Cependant, secrètement elle a peur de la pauvreté et la déchéance. Le diamant n’est pas un choix innocent car c’est la pierre qui a le plus de valeur. L’auteur connaissait l’histoire du Cullinan et ses 3 106 carats, découvert en 1905 en Afrique du Sud. Même si les diamants de sang font moins rêver, ne sont-ils pas toujours le signe de la fortune ?   On trouve des noirs qui ne savent pas que l’esclavage a été aboli. Ils ont été coupé du monde et on leur a fait croire que pendant la seconde guerre de Sécession les sudistes avaient gagné. Et comme les rares personnes qui sont venus ont tous péri, aucune...
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  • Laurent_A 20/05/2020
    Même s'il s'agit d'une nouvelle incontournable de cet auteur, il ne faut pas s'attendre à sa lecture à la même émotion que celle de la plupart des autres nouvelles de cet auteur, peut-être - sans doute - est-ce dû au thème qui la traverse et en forme l'intrigue centrale : l'appât de l'argent, des richesses et du luxe et ce que devient l'homme lorsqu'il en a à ne plus savoir qu'en faire... Alors, vous ne ressentirez peut-être pas l'émotion du cœur (bien qu'il y ait une histoire d'amour qui la sous-tend, comme la plupart du temps avec F. Scott Fitzgerald) mais je peux vous assurer que vous ressentirez l'effroi, la terreur, et la pitié même, devant ce qu'il va advenir de ces personnages : le scénario de sa conclusion est glaçant et fait réfléchir sur ce que la richesse peut annihiler en l'homme, en anéantissant toute part d'humanité. Un conte comme un constat effroyable et sans appel sur la perte de sens et la perdition de l'âme humaine : l'excès d'argent allant bien souvent de pair avec l'excès de pouvoir et la perte des notions essentielles à l'épanouissement, ou plus simplement, à la survie de notre part d'humanité. Ce sont malheureusement bien pourtant ces deux valeurs : "argent" et "pouvoir" qui gouvernent nos sociétés et notre monde dit "civilisé"...A réfléchir et à méditer.Même s'il s'agit d'une nouvelle incontournable de cet auteur, il ne faut pas s'attendre à sa lecture à la même émotion que celle de la plupart des autres nouvelles de cet auteur, peut-être - sans doute - est-ce dû au thème qui la traverse et en forme l'intrigue centrale : l'appât de l'argent, des richesses et du luxe et ce que devient l'homme lorsqu'il en a à ne plus savoir qu'en faire... Alors, vous ne ressentirez peut-être pas l'émotion du cœur (bien qu'il y ait une histoire d'amour qui la sous-tend, comme la plupart du temps avec F. Scott Fitzgerald) mais je peux vous assurer que vous ressentirez l'effroi, la terreur, et la pitié même, devant ce qu'il va advenir de ces personnages : le scénario de sa conclusion est glaçant et fait réfléchir sur ce que la richesse peut annihiler en l'homme, en anéantissant toute part d'humanité. Un conte comme un constat effroyable et sans appel sur la perte de sens et la perdition de l'âme humaine : l'excès d'argent allant bien souvent de pair avec l'excès de pouvoir et la perte des notions essentielles à l'épanouissement, ou plus simplement, à la survie de notre part d'humanité. Ce sont...
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