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Un océan de pavots
Christiane Besse (traduit par)
Date de parution : 21/03/2013
Éditeurs :
10/18

Un océan de pavots

Christiane Besse (traduit par)
Date de parution : 21/03/2013

 Calcutta, 1838. L'Ibis embarque une poignée de coolies pour l'île Maurice : paysans indiens ruinés, veuve réchappée du bûcher, Française fuyant un mariage sordide, raja déchu, paria chinois. À huis...

 Calcutta, 1838. L'Ibis embarque une poignée de coolies pour l'île Maurice : paysans indiens ruinés, veuve réchappée du bûcher, Française fuyant un mariage sordide, raja déchu, paria chinois. À huis clos, livrée à l'Inconnu et à la haine d'un mulâtre qui joue au petit Blanc, cette Babel de la misère...

 Calcutta, 1838. L'Ibis embarque une poignée de coolies pour l'île Maurice : paysans indiens ruinés, veuve réchappée du bûcher, Française fuyant un mariage sordide, raja déchu, paria chinois. À huis clos, livrée à l'Inconnu et à la haine d'un mulâtre qui joue au petit Blanc, cette Babel de la misère s'unira pourtant, jouant son infatigable espérance contre le destin. Le premier acte d'une trilogie d'une puissance sidérante. 

 

" Un roman-fleuve, ou plutôt océan, érudit et enfiévré, qui tient de Waverley comme du Comte de Monte-Cristo, de Kipling comme de Tolstoï. [...] Le romanesque revient à la figure de l'Occident fatigué. L'horizon se rallume. "

Christophe Ono-dit-Bio - Le Point

 

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EAN : 9782264053459
Code sériel : 4660
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264053459
Code sériel : 4660
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 672
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • anhluzphoto 25/03/2024
    Cette trilogie nous fait voyager dans le temps et nous en apprend de belles sur le trafic de l'opium ! Tout comme les Américains récemment en Afghanistan à des fins géopolitiques, les Anglais ont utilisé l'opium pour maîtriser Indiens et Chinois. Mais cette histoire nous propose aussi de savoureux personnages et de magnifiques paysages. Très exotique tout ça !
  • Costello75 08/02/2023
    Premier tome de la « Trilogie de l’Ibis », Amitav Ghosh nous plonge dans une formidable épopée sur le commerce d’opium, les conditions de vie des lascars, des rajahs indiens et quasi esclaves ou « coolies » de ce début du XIXe siècle. Ce premier volet lui-même divisé en 3 parties « Terre », « Fleuve », « Mer » correspondant aux étapes de préparation de l’épopée, ainsi que de la mise en place des personnages sont d’une force inégale. Les deux premières parties m’ont parues trop longues et moins intéressantes que le voyage en mer, véritable huit clos entre ces personnages qui tentent tant bien que mal de survivre à cette traversée vers l’île Maurice, eldorado des damnés. Comme indiqué par l’éditeur, la multiplicité des personnages résonne par la multiplicité des langues, et surtout de l’anglais, mélangé parfois au vocabulaire bengali qui rendent la lecture des premiers chapitres parfois un peu compliquée mais qui nous invite un peu plus encore au voyage. En supprimant les guillemets, tirets et italique, l’auteur entendait soustraire toute hiérarchie entre la langue employée par les personnages pauvres et celle des riches, et à ne pas encourager une lecture « exotique ». J’ai hâte de commencer le second tome, « un fleuve de fumée » sur l’arrivée de ces personnages dans la colonie mauricienne. Retrouvez mes critiques littéraire sur Instagram @la_librayrie Premier tome de la « Trilogie de l’Ibis », Amitav Ghosh nous plonge dans une formidable épopée sur le commerce d’opium, les conditions de vie des lascars, des rajahs indiens et quasi esclaves ou « coolies » de ce début du XIXe siècle. Ce premier volet lui-même divisé en 3 parties « Terre », « Fleuve », « Mer » correspondant aux étapes de préparation de l’épopée, ainsi que de la mise en place des personnages sont d’une force inégale. Les deux premières parties m’ont parues trop longues et moins intéressantes que le voyage en mer, véritable huit clos entre ces personnages qui tentent tant bien que mal de survivre à cette traversée vers l’île Maurice, eldorado des damnés. Comme indiqué par l’éditeur, la multiplicité des personnages résonne par la multiplicité des langues, et surtout de l’anglais, mélangé parfois au vocabulaire bengali qui rendent la lecture des premiers chapitres parfois un peu compliquée mais qui nous invite un peu plus encore au voyage. En supprimant les guillemets, tirets et italique, l’auteur entendait soustraire toute hiérarchie entre la langue employée par les personnages pauvres et celle des riches, et à ne pas encourager une lecture « exotique ». J’ai hâte de commencer le second tome, « un fleuve de fumée » sur l’arrivée de ces personnages dans...
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  • Catherine3193 31/07/2022
    Que dire de ce roman fleuve (!) qui se termine sur le bateau Ibis en route pour Mareech (Maurice). Un roman choral où chaque personnage développe sa propre histoire : Deeti la récolteuse de pavot (et son sanctuaire) et son (ex?) mari le drogué à l'opium Hukam Singh ancien sepoy en Birmanie devenu Ah D'art ; Kalua le colosse ; Zachary Reid dit Mail Zikri au "teint de vieil ivoire" ; Serang Ali et la piraterie ; Raja Néel Rattan Halder le zemindar de Raskhali ; Jodu et sa sœur de cœur Paulette Lambert dite Putli ; Benjamin Burham l'armateur ; le gomusta Baboo Nob Kissin et sa Ma Taramony ; Mr Crowle le premier officier et ses relations ambigues avec Zachary. Certains sont des girmitiyas (acceptant de se vendre pour faire la traversée) d'autres des lascars d'autres des chefs déchus ou non. Toutes les castes et les religions sont mêlées. Les descriptions des lieux (l'usine, le bateau...) et des sentiments sont splendides. Arriveront-ils à bon port après avoir traversé le Kaka-Pani "l'eau noire" ? Résultat dans le deuxième tome de la trilogie.
  • Selkis 12/07/2022
    Mars 1838. Dépaysement total avec ce roman. Dejà au niveau de la langue mais ce n’est pas un problème du tout et cela relève l’exotisme de la trilogie. C’est un roman foisonnant. J’ai adoré la façon de l’auteur de nous plonger dans l’Inde du XIXème siècle avec ses traditions, ses coutumes, ses saveurs et ses odeurs, ses façons de vivre, ses castes, ses costumes, sa politique, sa justice, le monde de l’opium, toute une ambiance et une atmosphère qui découlent de ces descriptions historiques. Par moments j’ai retrouvé les descriptions de Salman Rushdie dans « Le Dernier Soupir du Maure » que j’ai tellement aimé. Alors en route pour l’Ile Maurice, au XIXème siècle. Et plongeons dans le monde de l’esclavage, de l’opium, des épices. Tout tourne autour de l’Ibis, un navire négrier qui a été réaffecté au transport de marchandises - plus particulièrement de l’opium - et de coolies - des travailleurs agricoles libres d’origine asiatique et plus particulièrement en provenance d’Inde qui débarquaient sur l’Ile Maurice qui avait un gros besoin de main d’œuvre apres l’abolition de l’esclavage . Nous allons embarquer sur l’Ibis et je puis vous assurer qu’il y a un drôle de mélange de personnages à bord ! Des marins qui viennent de plusieurs endroits, des coolies, des prisonniers. Mais avant d’embarquer, ces personnes avaient une vie … Il y a Deeti qui vient de perdre son mari et qui se destine à bruler vive sur un bucher plutôt que de subir le sort des veuves ; mais à la dernière minute… elle échappe au bucher… et devient une femme traquée. Il y a aussi Neel – un de mes personnages préférés : un propriétaire terrien qui a tout perdu et se retrouve prisonnier. Il y a Paulette et son frère Jodu … Je me suis laissée porter par le vent de l’aventure… et je me réjouis de retrouver tous les personnages pour la suite de cette épopée. J’aurais dû prendre un papier et dresser une liste des protagonistes au fur et à mesure de leur entrée en scène car ils sont nombreux… et c’est une superbe galerie de portraits … Mars 1838. Dépaysement total avec ce roman. Dejà au niveau de la langue mais ce n’est pas un problème du tout et cela relève l’exotisme de la trilogie. C’est un roman foisonnant. J’ai adoré la façon de l’auteur de nous plonger dans l’Inde du XIXème siècle avec ses traditions, ses coutumes, ses saveurs et ses odeurs, ses façons de vivre, ses castes, ses costumes, sa politique, sa justice, le monde de l’opium, toute une ambiance et une atmosphère qui découlent de ces descriptions historiques. Par moments j’ai retrouvé les descriptions de Salman Rushdie dans « Le Dernier Soupir du Maure » que j’ai tellement aimé. Alors en route pour l’Ile Maurice, au XIXème siècle. Et plongeons dans le monde de l’esclavage, de l’opium, des épices. Tout tourne autour de l’Ibis, un navire négrier qui a été réaffecté au transport de marchandises - plus particulièrement de l’opium - et de coolies - des travailleurs agricoles libres d’origine asiatique et plus particulièrement en provenance d’Inde qui débarquaient sur l’Ile Maurice qui avait un gros besoin de main d’œuvre apres l’abolition de l’esclavage . Nous allons embarquer sur l’Ibis et je puis vous assurer qu’il y a un drôle de mélange de personnages à...
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  • MartineR 06/05/2022
    Lu il y a plus de 10 ans, je le ressors à l occasion d'un groupe de lecture sur l Inde J'avais aimé deux livres d'Amitav Ghost, mais en lisant le premier tome de cette trilogie je suis < comblée > la langue est variée, somptueuse malgré l'absence de glossaire. L'histoire est foisonnante et très bien menée, on y découvre différentes strates de la société indienne britannique au XIX°. Est-ce un roman historique ou un roman d'aventure ?? pour moi peu importe c'est un excellent livre.
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