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Voyages avec un âne dans les Cévennes
Léon Bocquet (traduit par), Jacques Parsons (traduit par)
Date de parution : 22/11/2001
Éditeurs :
10/18

Voyages avec un âne dans les Cévennes

Léon Bocquet (traduit par), Jacques Parsons (traduit par)
Date de parution : 22/11/2001
« Je ne voyage pas pour aller quelque part, mais pour voyager ; je voyage pour le plaisir du voyage. L’important c’est de bouger. »

En septembre 1878, le jeune R. L. Stevenson entreprend de traverser à pieds les Cévennes, seul avec son âne. Pendant douze jours, sur les chemins des bergers, il note les...

En septembre 1878, le jeune R. L. Stevenson entreprend de traverser à pieds les Cévennes, seul avec son âne. Pendant douze jours, sur les chemins des bergers, il note les lignes sensuelles et pittoresques de la nature qu’il prend pour refuge. Invitation au voyage, ode à la liberté, ce livre...

En septembre 1878, le jeune R. L. Stevenson entreprend de traverser à pieds les Cévennes, seul avec son âne. Pendant douze jours, sur les chemins des bergers, il note les lignes sensuelles et pittoresques de la nature qu’il prend pour refuge. Invitation au voyage, ode à la liberté, ce livre sert d’éclatant prélude à la poésie d’un des plus grands romanciers en devenir.

 

« Voyage avec un âne dans les Cévennes - un des premiers livres, qui ait fait découvrir M. Stevenson aux amoureux du style - abonde en charmantes illustrations de sa tendance à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée. » Henry James

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EAN : 9782264034083
Code sériel : 1201
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034083
Code sériel : 1201
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CLOU5426 27/02/2024
    Récit Intéressant et rapidement lu de l'auteur du chef d'oeuvre des chefs d'oeuvres qu'est L'île au trésor. Cette fois ce n'est pas du tout un roman mais le récit d'une randonnée de quelques jours que fit Stevenson. Intéressant car ça donne une image des paysages et de la vie paysanne à la fin du 19eme dans cette province isolée qu'étaient les Cévennes, pays du Gévaudan et des protestants rebelles qu'étaient les Camisards, et dont on apprend un peu d'histoire au passage. C'est amusant comme l'auteur qui rêve d'aventures arrive à voir son court voyage dans les montagnes du sud de la France comme une expédition en territoire sauvage et inexploré, presque une remontée à l'aube des temps. Il faut dire qu'en tant qu'écossais, Stevenson pouvait y trouver une forme d'exotisme, bien que la religion protestante le rapprochait de la population.
  • scaramouche66 16/02/2024
    S'embarquer à pied sur les routes du Massif central du nord au sud en 1870, avec pour seul compagnon un âne et quelques affaires de fortune pour camper sommairement, reste un exploit que même de nos jours, il ne resterait pas si simple à réaliser. Car, qui connaît un peu les chemins de traverse, de la Haute-Loire, de la Lozère et du Haut-Gard, sait que ces sublimes contrées encore sauvages, ne sont pas une promenade de santé pour les randonneurs. Mais revenons à Mister Stevenson et à son périple de l'époque, où les chemins étaient malaisés, les forêts sombres et inquiétantes ressuscitant la légende de la bête du Gévaudan et tous ses fantasmes souvent injustifiés qui lui sont associés, les plateaux désertiques, inhospitaliers balayés par les vents, les hameaux tristes, habités par des gens dubitatifs ou méfiants envers l'étranger. Néanmoins, dans ce récit de voyage, l'auteur distingue deux mondes à ses yeux totalement différents pour de multiples raisons. Un versant nord, continental, froid, triste, venteux, ou les gens sont plus curieux qu'accueillant, et un versant sud méridional, chaud au décor méditerranéen, plus gai et où la population parait plus ouverte et altruiste envers les voyageurs. Pourquoi ce constat un peu partial ? N'oublions pas que l'auteur est écossais, habitué aux régions sauvages et froides de son pays, mais souffrant d'une maladie pulmonaire, il préfère les régions ensoleillées, salutaire pour son mal. Secundo, il est protestant et a été élevé dans l'esprit et la culture évangéliste, particularité qu'il retrouve avec bonheur chez les gens du sud du massif central et les Cévennes, au détriment de la partie nord qui elle, est majoritairement catholique. Alors Stevenson est-il vraiment neutre dans son jugement ? On a peine à le croire, surtout qu'il a en plus une profonde compassion, pour les victimes protestantes persécutées et massacrées durant la guerre atroce des Camisards, qui s'est déroulée dans la région. Cependant, on pourra mettre au crédit de l'auteur, sa volonté de discuter avec tout le monde sur tous les sujets et une relative narration de la souffrance des catholiques, eux aussi victimes des exactions de protestants fanatiques.S'embarquer à pied sur les routes du Massif central du nord au sud en 1870, avec pour seul compagnon un âne et quelques affaires de fortune pour camper sommairement, reste un exploit que même de nos jours, il ne resterait pas si simple à réaliser. Car, qui connaît un peu les chemins de traverse, de la Haute-Loire, de la Lozère et du Haut-Gard, sait que ces sublimes contrées encore sauvages, ne sont pas une promenade de santé pour les randonneurs. Mais revenons à Mister Stevenson et à son périple de l'époque, où les chemins étaient malaisés, les forêts sombres et inquiétantes ressuscitant la légende de la bête du Gévaudan et tous ses fantasmes souvent injustifiés qui lui sont associés, les plateaux désertiques, inhospitaliers balayés par les vents, les hameaux tristes, habités par des gens dubitatifs ou méfiants envers l'étranger. Néanmoins, dans ce récit de voyage, l'auteur distingue deux mondes à ses yeux totalement différents pour de multiples raisons. Un versant nord, continental, froid, triste, venteux, ou les gens sont plus curieux qu'accueillant, et un versant sud méridional, chaud au décor méditerranéen, plus gai et où la population parait plus ouverte et altruiste envers les voyageurs. Pourquoi ce constat un peu partial...
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  • Maheanefay 07/02/2024
    Stevenson nous donne ici le récit de son voyage Cévenol, en 1878, du Puy en Velay à Alès. Une découverte rythmée par le pas capricieux de Modestine, son âne, les paysages magnifiques et changeants de cette région, les lieux habités d’histoire et de personnages. L’auteur de L’Île au trésor nous narre cette aventure concrète avec une infinie poésie. A lire et à relire…
  • silviaaa 14/10/2023
    Le long de ces pages, nous découvrons un Robert Lewis Stevenson jeune, inexpérimenté, animé par la soif d’aventure qui caractérisera ses bouquins à venir. Avec Modestine, l'ânesse achetée au vieux Jean, il traverse les Cévennes en quête de dépaysement, en dormant à la belle étoile et en remerciant la nature de son bon logis (enfin, quand c’est le cas!). La première partie du récit nous apprend l'inhabilité du jeune auteur avec l’animal, les bagages et les gens autochtones qu’il rencontre.Mais petit à petit, l’homme et la bête s'apprivoisent l’un l’autre et les paysages d’abord trouvés fades par Robert, deviennent plaisants et captivants à ses yeux. Lors d’un arrêt,le temps d’un dîner, les digressions sur les guerres de religions s’installent (d’une façon un peu trop prolixe à mon goût) et occupent presque entièrement la seconde partie de l'œuvre. Le dessin de Juliette Lévéjac est frais et champêtre, idéal pour illustrer ce récit. Publié par De Borée.
  • vibrelivre 26/09/2023
    Voyages avec un âne dans les Cévennes/ Travels with a donkey in the Cévennes (1879) Robert-Louis Stevenson récit traduit de l'anglais parLéon Bocquet suivi de documents réunis parFrancis Lacassin et traduits par Jacques Parsons 10/18, 303p, 1978 La traduction date, parfois presque on croirait lire du vieux français. Du coup, on n'a pas de mal à se mettre dans l'époque, quand les superstitions étaient nombreuses, la Bête du Gévaudan, les gens des campagnes n'étaient pas instruits et prenaient le voyageur pour un trimardeur et avaient du plaisir à le fourvoyer, les auberges avaient pour chambres des dortoirs où l'on pouvait mettre deux étrangers dans le même lit, les bois n'étaient pas sûrs à cause des loups et des détrousseurs. La révolte des protestants était encore très présente aux esprits. Le jeune Stevenson (28 ans) voyage avec une ânesse difficile et capricieuse, c'est une femelle, n'est-ce pas ? Modestine, dont il aura quelque émotion à se séparer- ce qui double les efforts de la route, voire les triple quand la pluie, le vent s'y mêlent. Il fait peu de kilomètres dans la journée, il ne connaît pas le chemin, ne trouve pas les bonnes routes, quand il y a des routes. Il aime à fumer, à contempler le paysage quand c'est possible, préfère la route sinueuse. Dormir à la belle étoile le revigore, mais dès qu'il le peut, il dort et mange à l'auberge, converse avec les gens qui s'y trouvent, et se met auprès du feu pour rédiger ses notes. Il voyage en épicurien, et en privilégié, cmme il le reconnaît lui-même. Il lit et dessine. Il parle de ses péripéties avec humour, il est de belle humeur, après tout il est en vacances, et les Cévennes ne sont pas sans lui rappeler l'Ecosse. Il découvre. Il pointe les petits travers des gens, notamment de ces deux catholiques qui veulent à toutes forces le convertir, lui le protestant. Il goûte d'être dans la nature automnale qu'il contemple et décrit. Ses questions au chemineau qu'il rencontre sont étonnantes : de quelle religion êtes-vous ? Et d'admirer la conviction profonde de celui qui lui répond. Dans ses conseils de voyage, il recommande la solitude qui apporte liberté et concentration : celui qui fait vraiment partie de la confrérie ne voyage pas à la recherche du pittoresque, mais de certains états d'âme vivifiants _ l'espoir et l'élan avec lesquels la marche débute le matin, la paix et la plénitude spirituelle qu'on goûte avec le repos du soir.Il montre aussi son goût des rencontres. Dans les documents se trouvent des lettres à sa mère, et dans lesquelles on sent une froideur certaine. Le livre est intéressant en ce qu'il nous fait côtoyer Stevenson à un moment de sa vie, enthousiaste, poète, voyageur.Voyages avec un âne dans les Cévennes/ Travels with a donkey in the Cévennes (1879) Robert-Louis Stevenson récit traduit de l'anglais parLéon Bocquet suivi de documents réunis parFrancis Lacassin et traduits par Jacques Parsons 10/18, 303p, 1978 La traduction date, parfois presque on croirait lire du vieux français. Du coup, on n'a pas de mal à se mettre dans l'époque, quand les superstitions étaient nombreuses, la Bête du Gévaudan, les gens des campagnes n'étaient pas instruits et prenaient le voyageur pour un trimardeur et avaient du plaisir à le fourvoyer, les auberges avaient pour chambres des dortoirs où l'on pouvait mettre deux étrangers dans le même lit, les bois n'étaient pas sûrs à cause des loups et des détrousseurs. La révolte des protestants était encore très présente aux esprits. Le jeune Stevenson (28 ans) voyage avec une ânesse difficile et capricieuse, c'est une femelle, n'est-ce pas ? Modestine, dont il aura quelque émotion à se séparer- ce qui double les efforts de la route, voire les triple quand la pluie, le vent s'y mêlent. Il fait peu de kilomètres dans la journée, il ne connaît pas le chemin, ne trouve pas les bonnes routes, quand il y a des routes. Il aime à fumer, à contempler le paysage...
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