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À travers la mort
Mémoires inédits, 1886-1890
Claude Rétat (préface de)
Date de parution : 17/09/2015
Éditeurs :
La Découverte

À travers la mort

Mémoires inédits, 1886-1890

Claude Rétat (préface de)
Date de parution : 17/09/2015
Toujours resté inédit, la publication du « second tome » des célèbres Mémoires de Louise Michel constitue un événement. Il couvre une période particulièrement active, s’ouvrant sur la mort de Marianne Michel, la mère, et de Victor Hugo, l’idole, pour se refermer en août 1890, son départ pour Londres. Cette édition s’accompagne d’un important dossier documentaire d’inédits.
L’histoire de la publication des Mémoires de Louise Michel est étonnante : elle débute en 1886, chez l’éditeur Roy, sous le titre – maintes fois réédité – de Mémoires de... L’histoire de la publication des Mémoires de Louise Michel est étonnante : elle débute en 1886, chez l’éditeur Roy, sous le titre – maintes fois réédité – de Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même. Tome I. Aucun autre tome n’a suivi. Et si, par la suite, sont venus s’accoler... L’histoire de la publication des Mémoires de Louise Michel est étonnante : elle débute en 1886, chez l’éditeur Roy, sous le titre – maintes fois réédité – de Mémoires de Louise Michel écrits par elle-même. Tome I. Aucun autre tome n’a suivi. Et si, par la suite, sont venus s’accoler d’autres écrits de la célèbre anarchiste, les soixante-dix feuilletons qui constituent le véritable second tome, parus dans la presse de 1890, avaient « disparu », peut-être victimes collatérales d’une entreprise de récupération de l’autobiographie de Louise Michel juste après sa mort. Aussi l’édition de ce second tome, inédit en librairie, constitue-t-elle un événement.
Couvrant par son contenu les années 1886-1890 (période qui s’ouvre après la mort de Marianne Michel, la mère, et de Victor Hugo, l’idole, pour se refermer en août 1890, à son départ pour Londres), ce gisement, incroyablement riche, révèle une écrivaine viscéralement engagée dans l’écriture, vivant ensemble le rapport à l’histoire, à la mémoire, au présent de sa lutte et à l’écriture.
L’édition critique de ces Mémoires, accompagnée d’un dossier documentaire, est établie par Claude Rétat, directrice de recherche au CNRS.
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EAN : 9782707186867
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 155 x 240 mm
EAN : 9782707186867
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 360
Format : 155 x 240 mm

Ils en parlent

La publication de deux des ouvrages majeurs de la combattante de la Commune de Paris, militante républicaine, socialiste et anarchiste, est l’occasion d’une redécouverte de son œuvre à la fois littéraire et politique.
Jérôme Skalski / L'Humanité
Lecteurs, abandonnez tout repère en ouvrant ces ­Mémoires inédits de Louise Michel (1830-1905), grande figure de la Commune (ce qui lui valut d’être déportée entre 1873 et 1880 en Nouvelle-Calédonie, où elle se convertit à l’anarchisme) et infatigable propa­gandiste de la « Sociale ». A commencer par le titre : pourquoi « inédits » ? N’avions-nous pas déjà ses Mémoires ? Le premier tome seulement, paru chez Roy en 1886, et qui n’avait jamais eu de suite – du moins en volume. Entièrement requise par l’actualité, Louise Michel avait choisi, à la grande fureur de son éditeur, de livrer le second en feuilleton dans L’Egalité en 1890. Certes, un manuscrit tardif parut à Londres en 1904, sous le titre Histoire de ma vie et, republié aux éditions Tribord en 2005, fut intitulé Mémoires (pour ajouter à la confusion) ; il ne s’agissait toutefois là que d’un ersatz, ayant peu à voir avec l’étonnant feuilleton en quelque soixante-dix épisodes confié à L’Egalité.  Mais peut-on encore parler de « Mémoires » à propos d’un texte qui ne couvre que quelques années de Louise Michel (de 1886 à 1890, entre le décès de sa mère – ultime attache personnelle – et son départ à Londres), et qui s’offre surtout comme une suite totalement hétéroclite de notes, de poèmes ou de procès-verbaux ? D’emblée, nous voici avertis : les fragments qui nous sont livrés furent gagnés sur le feu ; les incendies de la Commune, mais aussi le poêle de Louise Michel, où ont brulé une première et même une deuxième version originale de ce « second volume ». Pas d’autre raison à cela que la nécessité de coller à la situation : ces manuscrits avaient vieilli, « comme dans quelques mois, quelques jours peut être, celui-ci aura vieilli ».  Ne vous étonnez donc pas : l’extrême discontinuité de ce texte où l’on passe d’un portrait à la reconstitution d’un procès ou au compte rendu d’une conférence anarchiste… tout ce désordre s’explique par l’urgence à laquelle Louise Michel a désormais plié son existence. […] Pas de livre plus foutraque et en même temps plus émouvant qu’A travers la mort.
 
Jean-Louis Jeannelle / Le Monde des Livres
Louise Michel fut féministe dans ses actes. Armée, elle transgresse l’assignation à son genre. Ses Mémoires inédits, soixante-dix feuilletons parus dans la presse et qui passaient pour perdus, retracent sa vie de meetings en manifestations, de ses feuillets de prison à ses articles sur les pendus de Chicago. S’y affirme aussi combien pour la « vierge rouge » admiratrice de Victor Hugo, la poésie eut de l’importance.
Christophe Goby / Le Monde diplomatique
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