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Captive
Alias Grace
Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 12/10/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Captive

Alias Grace

Michèle Albaret-Maatsch (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 12/10/2017

1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d’un pénitencier canadien. À l’âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne...

1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d’un pénitencier canadien. À l’âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne n’a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des...

1859. Grace Marks, condamnée à perpétuité, tourne lentement en rond dans la cour d’un pénitencier canadien. À l’âge de seize ans, elle a été accusée de deux meurtres horribles. Personne n’a jamais su si elle était coupable, innocente ou folle. Lors de son procès, après avoir donné trois versions des faits, elle s’est murée dans le silence : amnésie ou dissimulation ? Le docteur Simon Jordan, jeune et prometteur spécialiste de la maladie mentale, veut découvrir la vérité. Il obtient l’autorisation de rencontrer Grace, de la faire longuement parler…
Avec lui, la prisonnière va dévider le terrible fuseau de ses souvenirs : son enfance irlandaise, l’agonie de sa mère sur le bateau qui les emmène au Canada, ses emplois de domestique, la mort de sa seule amie…
À écouter ce récit, Grace ne semble ni démente ni criminelle, et pourtant, que sont ces troublants rêves qu’elle cache à Jordan : cauchemars, hallucinations ou réminiscences d’actes monstrueux ?
Inspiré d’un fait divers sanglant qui a bouleversé le Canada au XIXe siècle, Captive plonge le lecteur dans un fascinant mystère, oscillant sans cesse entre vérité et mensonge. Après l’adaptation de La Servante écarlate pour le petit écran, unanimement saluée par la critique, ce roman est lui aussi devenu une série TV, sous le titre Alias Grace, avec Sarah Gadon, Zachary Levi et Anna Paquin au casting.

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EAN : 9782221124284
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 630
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221124284
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 630
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lilinea 09/04/2023
    Il ne s'agit pas ici d'une découverte de l'ouvrage : cette review est faite suite à ma troisième lecture de "Captive" de Margaret Atwood, lu pour la première fois à l'occasion de la sortie de la mini-série Netflix. L'ouvrage avait été presque un coup de cœur à l'époque, ce qui explique ses relectures depuis lors. Je l'ai relu ici à l'occasion d'un projet d'écriture sur lequel je planche, car j'ai pensé qu'il pouvait m'amener des réflexions intéressantes. Ce fût le cas, mais je vais d'abord tenter de résumer ce dont traite le livre : l'intrigue est inspirée de faits réels, on peut d'ailleurs trouver de nombreux extraits de documentation tout le long de la lecture. Elle se concentre autour du procès de Grâce Marks, une jeune femme ayant servi en tant que domestique près de Toronto au XIX ème siècle. Elle et un autre employé, James McDermott, comparent au tribunal pour le double meurtre de Mr. Kinnear, un homme fortuné, et de sa gouvernante Nancy Montgomery avec qui il avait sans doute une liaison (il fut découvert lors de l'autopsie qu'elle était enceinte). James McDermott fût pendu, et Grâce manqua de partager la même sanction ; elle fût condamnée au dernier moment à la prison à perpétuité. Ce qui lui sauva la vie fût tout d'abord que seul le meurtre de Mr. Kinnear fût jugé et non celui de la femme de chambre, qui n'eut jamais de réel procès. Or, Mr. Kinnear fût abattu d'une balle en plein cœur tirée, selon les confessions, par James McDermott. C'est sur la mort de Nancy que la complicité de Grâce laisse le doute. Ensuite, l'intervention de l'avocat de Grâce plaida son cas en la faisant passer pour une faible d'esprit, naïve et sotte, trop stupide pour réellement agir avec discernement au moment des faits. Et que ce serait donc un crime judiciaire que de la pendre. L'ouvrage commence alors que Grâce, déjà emprisonnée depuis une quinzaine d'années, se trouve au pénitencier. Après être passée par la prison et l'asile, sa bonne conduite lui a permis de se retrouver en ce lieu, où elle peut servir également d'aide domestique à la femme du gouverneur. Le docteur Simon Jordan (personnage fictif) vient en ville afin de lui parler et d'analyser son cas afin d'établir un rapport pouvant prouver (ou non) sa culpabilité. Tous les après-midi, Grâce et Simon se retrouvent ensemble pour discuter, la jeune femme lui racontant sa vie d'aussi loin que ses souvenirs remontent jusqu'au moment des meurtres. Au départ, l'intrigue prend donc une allure pouvant se rapprocher, dans l'idée, de celle du polar : Grâce est-elle innocente, une victime de circonstances, une femme malade, en proie aux amnésies ? Ou est-elle coupable, menteuse, manipulant son prochain et faisant preuve de fourberie ? Que cela soit le lecteur ou le docteur Jordan, ces questions ne trouvent pas de réponses et nous sommes menés uniquement là où Grâce veut bien nous conduire. Nous savons qu'à plusieurs reprises elle ment, mais cela ne fait pas d'elle une coupable ; nous savons également qu'elle a connu le deuil et l'injustice, mais cela ne fait pas d'elle une innocente. C'est cela qui m'a profondément intéressé dans ce roman : la question n'est pas de savoir si Grâce est innocente ou non. La question est de savoir pourquoi cela nous intéresse et exalte autant. Quand on se débarrasse des notions de "coupable" ou "d'innocent", on peut voir apparaître des pistes de réflexions très intéressantes dans le roman. Il y a tout un questionnement sur la place de la femme, comme c'est souvent le cas dans les romans de Margaret Atwood ; toutefois je n'ai pas eu l'impression que c'était là le cœur principal de l'ouvrage. Dans l'histoire de Grâce, plusieures femmes subissent leur condition : la mère de Grâce subit la pauvreté, la maladie et la maltraitance suite à une mésalliance avec un homme alcoolique et dangereux. Mary Withney, l'amie intime de Grâce, mourra à la suite d'un avortement alors qu'elle aura eu une histoire avec un jeune noble s'étant désengagé après avoir obtenu ce qu'il voulait. Même Nancy Montgomery est la cible des commérages en raison de sa relation avec Mr. Kinnear, elle n'est pas jugée comme étant respectable, mais en aucun cas le gentleman, lui, ne paye les conséquences de cette histoire. Grâce doit plusieurs fois subir des affronts, des jugements, souvent masculins. Ce sont des hommes qui, dans les journaux ou au tribunal, l'ont décrété soit perfide, soit idiote, soit pauvre victime, comme si elle ne pouvait avoir que ces visages, ces identités qu'ils veulent bien lui prêter. Même le docteur Jordan , au départ habité par le syndrome du sauveur et voyant à travers Grâce un moyen rapide de se faire un nom, se révélera abject dans son comportement et aura le droit à une leçon. Le roman a également toute une réflexion sur la médecine d'époque et le traitement des maladies mentales ainsi que la montée du mesmerisme, avec la neuro-hypnose, le spiritisme etc. Je dois admettre que c'est une partie du livre m'ayant moins passionné, notamment toute la phase finale avec Jeremiah, même si j'en comprends (je pense) le sens et l'utilité. Il y a aussi toute une analyse de la société d'époque et des conditions de vie et d'emploi des domestiques, avec une observation de la pauvreté au XIX eme siècle (ne serait-ce qu'avec la description du voyage en bateau depuis l'Irlande). Je me suis demandée parfois, si l'autrice elle-même ne se perdait pas dans sa description de Grâce Marks, dans l'image qu'elle construisait. Grâce nous reste à juste titre insaisissable, elle est lisse, mais a un point où cela ne m'a pas toujours paru vraisemblable. Cela dit, je suppose que c'est l'objectif et que le but n'était pas de faire de Grâce un personnage entièrement tangible : elle devait nous échapper. Une lecture que je recommande, idem pour la mini série Netflix qui en est une très belle adaptation. Il ne s'agit pas ici d'une découverte de l'ouvrage : cette review est faite suite à ma troisième lecture de "Captive" de Margaret Atwood, lu pour la première fois à l'occasion de la sortie de la mini-série Netflix. L'ouvrage avait été presque un coup de cœur à l'époque, ce qui explique ses relectures depuis lors. Je l'ai relu ici à l'occasion d'un projet d'écriture sur lequel je planche, car j'ai pensé qu'il pouvait m'amener des réflexions intéressantes. Ce fût le cas, mais je vais d'abord tenter de résumer ce dont traite le livre : l'intrigue est inspirée de faits réels, on peut d'ailleurs trouver de nombreux extraits de documentation tout le long de la lecture. Elle se concentre autour du procès de Grâce Marks, une jeune femme ayant servi en tant que domestique près de Toronto au XIX ème siècle. Elle et un autre employé, James McDermott, comparent au tribunal pour le double meurtre de Mr. Kinnear, un homme fortuné, et de sa gouvernante Nancy Montgomery avec qui il avait sans doute une liaison (il fut découvert lors de l'autopsie qu'elle était enceinte). James McDermott fût pendu, et Grâce manqua de partager la même sanction ; elle fût...
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  • LasyaVanani 03/04/2023
    Pour une première lecture et donc découverte de cette auteur, je fus franchement surprise et captivée ! L'auteur a fait beaucoup de recherches et ça se ressent ! La plume est unique, une narration qui change en fonction du personnage. Il y a beaucoup de questions et sûrement peu de réponses mais c'est la force de ce roman ! Bref, un véritable petit bijou que j'ai particulièrement apprécié !
  • LARSON41 06/01/2023
    Quel bonheur de commencer cette nouvelle année avec un livre aussi plaisant par sa forme et son contenu. Margaret Atwood connue pour son roman d’anticipation « la servante écarlate » nous propose une œuvre très différente. Avec la narration d’un fait divers véridique, elle nous dépeint tout d’abord avec justesse la société canadienne, ses classes sociales et ses codes au XIX ème. C’est dans un contexte tourmenté de révolte face à l’impérialisme anglais amplifié par la misère du peuple que le docteur Jordan rencontre Grace,jeune migrante irlandaise condamnée pour un double meurtre. A travers leurs échanges ,ce médecin ambitieux cherche à découvrir la vérité sur ce crime. Car à cette époque une femme qui commet un tel crime est soit folle soit idiote soit machiavélique ou peut-être même innocente. Grace nous conte sa propre histoire pleine de tristesse, de servitude et de violence en intégrant des épisodes d’hystérie et de somnambulisme bien pratiques pour prouver son innocence et remettre en question son emprisonnement . Enfermée depuis toujours par sa condition sociale et sa condition de femme et captive de son père puis de son patron, Grace n’a-t-elle pas enfin voulu reprendre sa liberté ? Pour se retrouver finalement cloîtrée dans un asile ou une prison. Voici le talent de l’auteure, : nous plonger jusqu’à la fin dans un climat d’incertitude. Elle fait le choix judicieux de ne pas réécrire l’histoire mais de nous laisser faire notre propre opinion sur cette singulière jeune femme qui aura été la seule à connaître la vérité. Quel bonheur de commencer cette nouvelle année avec un livre aussi plaisant par sa forme et son contenu. Margaret Atwood connue pour son roman d’anticipation « la servante écarlate » nous propose une œuvre très différente. Avec la narration d’un fait divers véridique, elle nous dépeint tout d’abord avec justesse la société canadienne, ses classes sociales et ses codes au XIX ème. C’est dans un contexte tourmenté de révolte face à l’impérialisme anglais amplifié par la misère du peuple que le docteur Jordan rencontre Grace,jeune migrante irlandaise condamnée pour un double meurtre. A travers leurs échanges ,ce médecin ambitieux cherche à découvrir la vérité sur ce crime. Car à cette époque une femme qui commet un tel crime est soit folle soit idiote soit machiavélique ou peut-être même innocente. Grace nous conte sa propre histoire pleine de tristesse, de servitude et de violence en intégrant des épisodes d’hystérie et de somnambulisme bien pratiques pour prouver son innocence et remettre en question son emprisonnement . Enfermée depuis toujours par sa condition sociale et sa condition de femme et captive de son père puis de son patron, Grace n’a-t-elle pas enfin voulu reprendre sa liberté ? Pour se retrouver...
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  • Christlbouquine 24/09/2022
    Grace Marks a été condamnée à perpétuité pour les meurtres de son maître et de sa gouvernante. Son complice, lui, a été condamné à mort. Emprisonnée dans un pénitencier canadien depuis ses seize ans, la jeune fille s'est enfermée dans le silence, prétextant avoir perdu la mémoire au sujet de l'épisode du meurtre. Réalité ou simulation ? Deux partis s'affrontent autour de la culpabilité de Grace. le docteur Simon Jordan sollicite le droit de parler avec la prisonnière, espérant lui faire recouvrer la mémoire et peut-être l'innocenter entièrement. Margaret Atwood s'inspire d'un fait réel survenu au Canada au XIXème siècle pour construire un récit passionnant autour de la vérité et du mensonge. Grace est-elle une habile manipulatrice qui joue de sa jeunesse et de sa beauté pour abuser ceux qui la soutiennent et le docteur Jordan en particulier ou est-elle victime de James McDermott, l'homme condamné pour les deux meurtres ? A-t-elle réellement tout oublié ou est-elle cette femme séductrice décrite par certains de ses accusateurs ? L'auteure se garde pourtant bien de trancher, laissant au lecteur le soin de se faire sa propre opinion. Margaret Atwood a choisi d'alterner passé et présent pour bâtir son roman. le lecteur découvrira ainsi la vie de Grace à travers sa bouche. Elle raconte son enfance, sa jeunesse, ses premiers pas en tant se servante et son arrivée auprès de Mr Kinnear et de Nancy, gouvernante et maîtresse du propriétaire des lieux puis la fin dramatique de cette période. En parallèle, l'auteure raconte la relation qui se tisse entre Grace et le docteur Jordan. Celui-ci est-il capable de conserver son esprit critique face au charme et à la vulnérabilité apparente de la jeune fille ? Le récit est passionnant par les aspects psychologiques qu'il développe. Nous sommes en pleine période de polémique autour du mesmérisme qui s'est épanoui à la fin du XVIIIème siècle. le docteur Jordan tente de nouvelles approches thérapeutiques qui préfigurent la psychanalyse en se basant sur des associations d'idées, des analyses de rêves. Et le personnage de Grace est fascinant car il est absolument impossible de trancher définitivement sur sa culpabilité ou son innocence. On est tour à tour ému par sa naïveté presque enfantine et intrigué par la maturité et la clairvoyance dont elle fait preuve sur certains sujets. Alors manipulatrice ou victime ? Chaque lecteur aura sa propre interprétation, avec tous les bons arguments pour défendre sa position et c'est l'une des grandes forces de ce livre. Grace Marks a été condamnée à perpétuité pour les meurtres de son maître et de sa gouvernante. Son complice, lui, a été condamné à mort. Emprisonnée dans un pénitencier canadien depuis ses seize ans, la jeune fille s'est enfermée dans le silence, prétextant avoir perdu la mémoire au sujet de l'épisode du meurtre. Réalité ou simulation ? Deux partis s'affrontent autour de la culpabilité de Grace. le docteur Simon Jordan sollicite le droit de parler avec la prisonnière, espérant lui faire recouvrer la mémoire et peut-être l'innocenter entièrement. Margaret Atwood s'inspire d'un fait réel survenu au Canada au XIXème siècle pour construire un récit passionnant autour de la vérité et du mensonge. Grace est-elle une habile manipulatrice qui joue de sa jeunesse et de sa beauté pour abuser ceux qui la soutiennent et le docteur Jordan en particulier ou est-elle victime de James McDermott, l'homme condamné pour les deux meurtres ? A-t-elle réellement tout oublié ou est-elle cette femme séductrice décrite par certains de ses accusateurs ? L'auteure se garde pourtant bien de trancher, laissant au lecteur le soin de se faire sa propre opinion. Margaret Atwood a choisi d'alterner passé et présent pour bâtir son roman. le lecteur découvrira...
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  • YingYangpax 15/07/2022
    Ayant vu la mini série sur Netflix, j’ai été curieuse de lire ce pavé de 600 pages environ. Je n’ai pas été déçue . L’écriture est tellement fluide qu’on ne s’ennuie jamais . Tout est bien dosé de mon point de vue . Et c’est la première fois que j’aime le livre et la fiction audiovisuelle !
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    Romans, livres jeunesse, essais, recueils de poésie ou de nouvelles... Aucun genre littéraire ne semble résister à la plume de Margaret Atwood. Alors que l'écrivaine canadienne publie Les Testaments (Robert Laffont), l'heure est venue d'éveiller la curiosité des néophytes. Vous ne connaissez pas l'oeuvre de Margaret Atwood ? Alors jetez vite un oeil à nos conseils de lecture.

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