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Le venin dans la plume
Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République
Collection : SH / L'envers des faits
Date de parution : 12/09/2019
Éditeurs :
La Découverte

Le venin dans la plume

Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République

Collection : SH / L'envers des faits
Date de parution : 12/09/2019
La place qu’occupe Éric Zemmour dans le champ médiatique et dans l’espace public français suscite l’inquiétude et la consternation de bon nombre de citoyens. Comment un pamphlétaire qui alimente constamment... La place qu’occupe Éric Zemmour dans le champ médiatique et dans l’espace public français suscite l’inquiétude et la consternation de bon nombre de citoyens. Comment un pamphlétaire qui alimente constamment des polémiques par ses propos racistes, sexistes, homophobes, condamné à plusieurs reprises par la justice, a-t-il pu acquérir une telle... La place qu’occupe Éric Zemmour dans le champ médiatique et dans l’espace public français suscite l’inquiétude et la consternation de bon nombre de citoyens. Comment un pamphlétaire qui alimente constamment des polémiques par ses propos racistes, sexistes, homophobes, condamné à plusieurs reprises par la justice, a-t-il pu acquérir une telle audience ?
Pour comprendre ce phénomène, ce livre replace le cas Zemmour dans une perspective historique qui prend comme point de départ les années 1880, période où se mettent en place les institutions démocratiques qui nous gouvernent encore aujourd’hui. Ce faisant, il met en regard le parcours d’Éric Zemmour et celui d’Édouard Drumont, le chef de file du camp antisémite à la fin du xixe siècle. Car les deux hommes ont chacun à leur époque su exploiter un contexte favorable à leur combat idéologique. Issus des milieux populaires et avides de revanche sociale, tous deux ont acquis leur notoriété pendant des périodes de crise économique et sociale, marquées par un fort désenchantement à l’égard du système parlementaire.
Dans ce saisissant portrait croisé, Gérard Noiriel analyse les trajectoires et les écrits de ces deux polémistes, en s’intéressant aux cibles qu’ils privilégient (étrangers, femmes, intellectuels de gauche, etc.) et en insistant sur les formes différentes que ces discours ont prises au cours du temps (car la législation interdit aujourd’hui de proférer des insultes aussi violentes que celles de Drumont). L’historien met ainsi en lumière une matrice du discours réactionnaire, et propose quelques pistes pour alimenter la réflexion de ceux qui cherchent aujourd’hui à combattre efficacement cette démagogie populiste.
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EAN : 9782348045721
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 220 mm
EAN : 9782348045721
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 220 mm

Ils en parlent

Ce livre irritera sans aucun doute les professionnels de l’« anti-bien-pensance », largement dominante dans certains cercles médiatico-politiques. Et sera peut-être discuté par ses collègues historiens sur son usage – pertinent ou excessif – du comparatisme historique. Mais il est également un appel à la responsabilité de tous ceux – notamment journalistes et intellectuels – qui manient la parole publique. Une invitation à cesser de banaliser la réaction identitaire, relayée par une partie de l’élite médiatique, qui s’effarouche au même moment de l’extension des « populismes » à l’Europe entière.
 
Nicolas Truong / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • olivierpla 21/02/2024
    G. Noiriel decortique ici les éléments qui font la réussite de ces polémistes d'extrême droite, racistes, xénophobes et antisémites. Il reprend leurs parcours personnels, issus de milieux modestes er frustrés de n'avoir jamais été ni reconnus ni acceptés dans le monde culturel et savant. Du coup, ils arrivent à saisir les travers négatifs de toute une partie de la population et à les mettre en avant grâce à leur talent d'écriture et surtout leur manière de provoquer, injurier leurs adversaires. Jamais ils n'apportent un raisonnement rigoureux, ne font état de recherches élaborées par les universitaires. Ils se contentent de répéter ad nauseam leurs propres propos, dénaturant ceux de leurs adversaires et se présentant comme des victimes de la bien-pensance qui les empêche d'exprimer la vérité cachée qu'ils sortent de leur chapeau. Cette grammaire utilisée par les polémistes d'extrême droite ne peut peut être combattue qu'en la retournant pour favoriser un autre discours. On peut certes s'appuyer sur des recherches historiques ou sociologiques mais, sans reprendre l'humiliation ou l'injure (leurs armes favorites) retourner les représentations pour montrer en quoi nous ne sommes que des etres humains porteurs des mêmes droits et des mêmes valeurs, en quoi nous nous ressemblons.
  • Heval 03/11/2021
    Il a de la verve, une éloquence, un talent oratoire, une répartie. Il a une estime et une confiance en lui qui éblouit. Il brille sur la scène médiatique car il y joue à merveille la comédie; celle qu'on attend de lui. Il se donne en spectacle et fait le spectacle. Il éructe, invective, accuse; il assène, affirme et certifie sans jamais démontrer car il y a des évidences qui ne sont pas à discuter seulement à rappeler. Lui l'homme « issu du peuple », le penseur alerte à la parole tranchante sait ce que nous autres ignorons. Il sait la France, son histoire, sa personnalité et son âme. Il sait ce que les autres, pseudos-intellectuels, bien-pensants, détraqués et détracteurs veulent absolument ignorer, il sait la Vérité. Et c'est pour elle qu'il se sacrifie, qu'il déploie toute son énergie. C'est pour elle qu'il vit. Et il vit, à vrai dire, pour dire n'importe quoi. Et comment s'y opposer ? Gérard Noiriel en est convaincu: il n'est pas possible de combattre Eric Zemmour sur le plan des « idées », si tant est qu'on puisse parler d'idées le concernant, car le format des émissions télévisées ne s'y prête pas. Pour démonter les « évidences » d'Eric Zemmour, il faut du temps; et ce temps les chaînes TV ne veulent pas le mettre à disposition pour ne pas « ennuyer » les téléspectateurs. Elles aiment les clashs, les joutes verbales et l'argumentation posée, raisonnée n'y trouve pas sa place. Que faire alors? Pour l'historien, si le fond ne peut être raisonnablement contesté tant le délire est profond, il faut éclairer sur la forme car l'homme emploie une méthode qui a déjà fait ses preuves avec Edouard Drumont, antisémite notoire qui a publié La France juive. Le parallèle est établi, les points communs sont étudiés mais je m'interroge au terme de ma lecture. Et alors? Et alors qu'est-ce que ça peut faire si Eric Zemmour et Edouard Drumont se ressemble? Je ne suis pas convaincue par le travail effectué car il ne changera pas, lui non plus, l'opinion des fans d'Eric Zemmour et ses opposants n'ont pas besoin de lui pour vomir les propos abjectes du personnage. Alors à quoi sert cet essai ? Quelle est sa finalité ? Dire qu'Eric Zemmour n'a pas inventé la lune et qu'il emploie les méthodes déjà usés par le passé n'aide pas à le combattre car la haine qu'il diffuse se fout des analyses de fond et de forme. Alors que faire pour combattre Eric Zemmour ? Honnêtement, si la seconde guerre mondiale n'a pas servi de leçon, si les millions de morts n'ont pas suffi à éveiller les consciences alors rien, ni personne, ne pourra arrêter le torrent de boue qui se verse avec lui sur l'espace public. Quand les digues s'écroulent et que les supports médiatiques déroulent le tapis rouge à cet homme aux propos abjectes sans jamais le contester, sinon pour amuser la galerie en faisant croire à une pseudo neutralité, sa haine se répand comme une lave - doucement mais sûrement - en se figeant dans les consciences. Car enfin le discours de Zemmour est facile à comprendre, facile à intégrer. Il ne connaît pas les méandres de la pensée complexe. Et aucune étude, même la plus complète, ne saurait l'arrêter car la haine ne connaît pas de raison lorsqu'elle se diffuse si aisément. Gérard Noiriel peut donc contester le fond comme la forme, le comparer à Édouard Drumont sans jamais nuire au personnage ni même l'égratigner. Si d'aucuns sur l'espace public, médiatique et politique, ne prend ses responsabilités, si tous lui déroulent le tapis rouge - il est long et vif - Éric Zemmour aura encore une longue vie devant lui. Malheureusement. Il a de la verve, une éloquence, un talent oratoire, une répartie. Il a une estime et une confiance en lui qui éblouit. Il brille sur la scène médiatique car il y joue à merveille la comédie; celle qu'on attend de lui. Il se donne en spectacle et fait le spectacle. Il éructe, invective, accuse; il assène, affirme et certifie sans jamais démontrer car il y a des évidences qui ne sont pas à discuter seulement à rappeler. Lui l'homme « issu du peuple », le penseur alerte à la parole tranchante sait ce que nous autres ignorons. Il sait la France, son histoire, sa personnalité et son âme. Il sait ce que les autres, pseudos-intellectuels, bien-pensants, détraqués et détracteurs veulent absolument ignorer, il sait la Vérité. Et c'est pour elle qu'il se sacrifie, qu'il déploie toute son énergie. C'est pour elle qu'il vit. Et il vit, à vrai dire, pour dire n'importe quoi. Et comment s'y opposer ? Gérard Noiriel en est convaincu: il n'est pas possible de combattre Eric Zemmour sur le plan des « idées », si tant est qu'on puisse parler d'idées le concernant, car le format des émissions télévisées ne s'y prête pas. Pour démonter les « évidences » d'Eric Zemmour, il faut...
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  • ErnestLONDON 18/02/2020
    Replaçant le cas Zemmour dans une perspective historique, notamment dans une certaine continuité du parcours d’Édouard Drumont, Gérard Noiriel analyse la « matrice du discours réactionnaire » développée par ces polémistes, leur rhétorique, leur réception, et proposent des pistes pour combattre efficacement cette démagogie populiste. (...) Excellente analyse et très utile antidote pour combattre le venin des discours réactionnaires. Article complet sur le blog :
  • boudicca 17/02/2020
    Historien spécialiste (entre autre) de l’histoire de l’immigration et de la classe ouvrière en France, Gérard Noiriel est l’auteur de nombreux ouvrages dont les plus récents s’inscrivent pleinement dans l’actualité (« Les gilets jaunes à la lumière de l’histoire » – L’Aube – 2019). Après son imposant et passionnant « Une histoire populaire de la France », qui s’intéressait aux rapports de domination au sein de la population française du XVe siècle à nos jours, l’universitaire propose ici le portrait croisé de deux polémistes : Édouard Drumont, auteur de « La France juive » paru en 1886, et Eric Zemmour, auteur de nombreux essais (« Destin français » paru en 2018) et star des plateaux télé depuis une dizaine d’années. Quel est l’objectif de Noiriel ? Démontrer que Drumont et Zemmour sont identiques et que l’histoire est amenée à se répéter ? Absolument pas. Ce que l’historien cherche à comprendre, c’est comment ces deux hommes ont pu acquérir une telle place dans l’espace public, et ce alors qu’ils véhiculent des discours de haine et multiplient les insultes à l’encontre des juifs et des musulmans, mais aussi des femmes et des homosexuels. Pour ce faire, l’auteur s’est dans un premier temps penché sur la combinaisons de facteurs qui ont permis l’ascension médiatique de personnalités aussi controversées. Premier constat : dans les deux cas, leur arrivée sur le devant de la scène correspond à une période de massification de l’offre de presse, et donc à une mise en concurrence exacerbée des chaînes / journaux entre eux. Dans ce contexte, et pour acquérir plus de visibilité, certains décident de miser sur le scandale, la provocation. Le créneau parfait pour les thèses défendues par des personnages comme Drumont et Zemmour qui estiment que les juifs pour le premier, les musulmans pour le second, sont des nuisances pour la France. D’abord marginalisées, les théories développées par Drumont et Zemour vont connaître un succès grandissant grâce à des soutiens importants au sein même des élites intellectuelles et médiatiques (Noiriel rappelle par exemple que Drumont bénéficiait du « patronage » d’Alphonse Daudet…). C’est grâce à ces soutiens, et aux campagnes de légitimation lancées par la presse, certaines maisons d’édition et chaînes de télévision (critiques élogieuses, remises de prix, biographie complaisante du polémiste…) que l’un et l’autre parviennent à acquérir une telle aura. Une fois le contexte médiatique étudié et le diagnostic réalisé par les deux polémistes établis (« la France va mal : c’est la faute des juifs / des musulmans »), Gérard Noiriel entreprend d’étudier les mécanismes mis en œuvre par Drumont et Zemmour pour instaurer ce que l’auteur appelle une « grammaire identitaire ». Parmi les nombreuses « astuces » utilisées pour tenter de valider leur discours antisémite ou islamophobe, la plus abondamment utilisée par l’un comme par l’autre consiste à avoir recours à la rhétorique de l’inversion : ceux qu’on pensait dominants sont en fait dominés, et inversement. Drumont comme Zemmour mobilisent également massivement les préjugés du sens commun, c’est-à-dire ce qui, selon eux, semble évident pour tout le monde. Le premier utilise la stigmatisation des signes raciaux (il décrit précisément le profil physique type « du juif ») quand le second utilise la stigmatisation des signes religieux (le voile utilisé comme repoussoir). Les deux polémistes n’hésitent également pas à se présenter en victimes et à user de populisme, c’est à dire à en appeler au peuple alors même qu’ils font eux-mêmes partis de la classe dominante (au sens vrai du mot, donc, le terme de « populisme » ayant été complètement dévoyé depuis son arrivée dans le champ médiatique qui l’utilise désormais à tout va pour désigner indistinctement tous les adversaires du pouvoir). Noiriel rappelle également que Drumont comme Zemmour se plaisent à provoquer et que ce sont ces accrochages avec leurs détracteurs qui les rendent aussi sulfureux aux yeux d’une partie du public. Que cela prenne la forme de duels comme au XIXe ou de joutes verbales sur les plateaux télé comme aujourd’hui, le résultat est le même : si on ne parle pas de l’auteur et de son livre, on parle au moins de la polémique qu’il a fait naître, et donc, implicitement, du discours qu’il véhicule. Noiriel accorde également beaucoup d’importance à la place de l’histoire dans les discours des deux polémistes. L’auteur a en effet été particulièrement agacé par une intervention récente d’Eric Zemmour qui critiquait les universitaires « officiels » qu’il accuse d’occulter une partie de l’histoire de France et d’être aux ordres du pouvoir. Les deux polémistes, eux, optent pour une histoire identitaire de la France, et ce en usant des mêmes ficelles dont la principale consiste à mettre en lumière le clivage fondamental qui existerait entre « eux » et « nous ». « Une rhétorique nationaliste accaparée dès la fin du XIXe par la droite et l’extrême-droite pour combattre la rhétorique socialiste, fondée sur l’opposition entre « nous » (les ouvriers, les pauvres) et « eux » (les patrons, les riches) », explique l’auteur. Drumont comme Zemmour remplacent donc le critère de classe au profit d’un critère de race. Au delà de l’analyse des « études historiques » proposées par les deux hommes, Noiriel entreprend aussi de défendre l’honneur de sa profession et d’expliquer en quoi consiste le véritable travail d’un historien. « On a d’un côté des chercheurs qui tentent de produire des connaissances sur le passé, de l’autre une histoire identitaire faite par des journalistes qui se comportent comme des procureurs ». Car si Drumont et Zemmour parlent d’histoire, c’est pour tenter de démontrer que leur ennemi a toujours été un ennemi mortel pour la France. Il est d’ailleurs amusant de constater que, alors même qu’ils affirment l’un et l’autre se faire les porte-parole des classes populaires, tous deux ont paradoxalement une vision extrêmement réductrice et réactionnaire de l’histoire puisque, outre le fait que leur analyse prône un retour au passé (le fameux « c’était mieux avant ! »), celle-ci ne prend, de plus, absolument pas compte des classes populaires et se focalisent exclusivement sur les « grands » (un travers qu’ils ne sont toutefois pas les seuls à avoir). Gérard Noiriel propose avec « Le venin dans la plume » une analyse détaillée des parcours et des écrits de deux polémistes qui, chacun à leur époque, sont parvenus à investir durablement le champ médiatique pour y diffuser leurs théories nauséabondes sur le prétendu problème posé par une partie de la population française (les juifs dans un cas, les musulmans dans le second). Difficile évidemment de ne pas éprouver l’envie de jeter le livre par la fenêtre à la lecture des extraits de ce qu’ont pu produire des hommes comme Drumont et Zemmour tant leurs propos sont violents, heureusement l’analyse de Gérard Noiriel permet au lecteur de prendre du recul et d’analyser plus en finesse les mécanismes et la « grammaire » utilisés par l’un et l’autre pour exposer leurs théories et permettre leur diffusion. Un ouvrage instructif et très bien documenté, comme tous les ouvrages de vulgarisation proposés par l’auteur. Historien spécialiste (entre autre) de l’histoire de l’immigration et de la classe ouvrière en France, Gérard Noiriel est l’auteur de nombreux ouvrages dont les plus récents s’inscrivent pleinement dans l’actualité (« Les gilets jaunes à la lumière de l’histoire » – L’Aube – 2019). Après son imposant et passionnant « Une histoire populaire de la France », qui s’intéressait aux rapports de domination au sein de la population française du XVe siècle à nos jours, l’universitaire propose ici le portrait croisé de deux polémistes : Édouard Drumont, auteur de « La France juive » paru en 1886, et Eric Zemmour, auteur de nombreux essais (« Destin français » paru en 2018) et star des plateaux télé depuis une dizaine d’années. Quel est l’objectif de Noiriel ? Démontrer que Drumont et Zemmour sont identiques et que l’histoire est amenée à se répéter ? Absolument pas. Ce que l’historien cherche à comprendre, c’est comment ces deux hommes ont pu acquérir une telle place dans l’espace public, et ce alors qu’ils véhiculent des discours de haine et multiplient les insultes à l’encontre des juifs et des musulmans, mais aussi des femmes et des homosexuels. Pour ce faire, l’auteur s’est dans un premier temps...
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  • Ducol 09/01/2020
    Un ouvrage intéressant avec une approche universitaire qui permet de prendre du recul sur la logique des propos et ouvrages de Eric ZEMOUR. Le parallèle avec DRUMONT est très instructif. S'il fallait résumer à l'extrême le propos de l'auteur " répétez, asséner, de manière péremptoire, des affirmations non vérifiées, outrancières, voir mensongères, elles finiront par devenir pour certains des vérités, des évidences. Pour paraphraser LA FONTAINE Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés... ils n'étaient pas tous convaincus mais tous étaient pollués.
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