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Les Sept Fous
Julio Cortazar (préface de), Isabelle Berman (traduit par), Antoine Berman (traduit par)
Date de parution : 12/08/2010
Éditeurs :
Belfond

Les Sept Fous

Julio Cortazar (préface de), Isabelle Berman (traduit par), Antoine Berman (traduit par)
Date de parution : 12/08/2010

La redécouverte d'une figure hautement polémique des Lettres argentines. Dans le Buenos Aires des années 1930, le destin d'un homme qui, confronté à l'humiliation, la violence et la misère, cherche une échappatoire dans le rêve et la folie. Portée par une écriture en uppercut, une œuvre-culte, saluée par Cortázar et Onetti.

Employé à la Compagnie sucrière, Erdosain a pris l'habitude de puiser dans la caisse. Dénoncé, il est sommé de rembourser six cent pesos et sept centimes, et découvre...

Employé à la Compagnie sucrière, Erdosain a pris l'habitude de puiser dans la caisse. Dénoncé, il est sommé de rembourser six cent pesos et sept centimes, et découvre le même jour que sa femme le quitte.

Aux abois, il part trouver l'Astrologue, un être aussi mégalo que délirant,...

Employé à la Compagnie sucrière, Erdosain a pris l'habitude de puiser dans la caisse. Dénoncé, il est sommé de rembourser six cent pesos et sept centimes, et découvre le même jour que sa femme le quitte.

Aux abois, il part trouver l'Astrologue, un être aussi mégalo que délirant, qui a pour projet de fonder une société secrète financée par les revenus d'une chaîne de maisons closes.

Avec lui, un maquereau mélancolique, un rentier pervers, un pharmacien mystique, un aventurier chercheur d'or, un officier corrompu, un tueur illuminé : sept fous lancés dans une entreprise abracadabrante, sept fous lâchés au cœur des bas-fonds de la ville. Et Erdosain, en quête d'une raison d'exister, d'un Dieu qui toujours se dérobe.

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EAN : 9782714446572
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714446572
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

<< Une expérience vertigineuse. [...] Décrivant un univers urbain asservi par une industrualisation forcenée, soumis à la loi du mensonge nécessaire et à la lumière crue des arcs voltaïques, Les Sept fous continuent de jeter un jour inouï sur les fantasmes du monde moderne, depuis les recoins de Buenos Aires. >>
Fabienne Dumontet / Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kfk1 02/02/2024
    Dingue ! Halluciné ! Désespéré...Ce livre est inclassable. De la noirceur à l état brut. Écrit en 1929, " les sept fous" de Roberto Arlt, écrivain Argentin, narre les rencontres d un homme bouffé par l angoisse, la peur, les questions métaphysiques sans réponse, par son vol dans son entreprise, par sa femme, la ville, le monde, lui même....avec des personnages loufoques (ou non), un astrologue révolutionnaire qui veut refonder une société nouvelle en utilisant des moyens encore peu usités (!), le cousin de sa femme, mouchard, un Ruffian mélancolique...une plongée dans les pensées glauques et délirantes de cet Erdosain, anti héros perdu dans la ville, dans sa vie, dans sa tête. Le style est effectivement très moderne pour l' époque. C'est parfois brut, parfois très (trop?)travaillé avec des métaphores surprenantes, des rapprochements " fous". Roberto Arlt a écrit une suite, " les lance-flammes". Ce dyptique est une hallucination. En lisant, je me suis dis, " c'est un truc énorme !" Apparemment dans l' ombre de Borges, chacun portant un courant littéraire different, Arlt a également écrit des pièces de théâtre. Alors je crois qu'il faut (re) découvrir cet auteur oublié, un "Céline argentin totalement décalé". Le monde d Arlt est noir. Le huitième fou est sans doute le lecteur. Il plaira. Ou pas du tout. Dingue ! Halluciné ! Désespéré...Ce livre est inclassable. De la noirceur à l état brut. Écrit en 1929, " les sept fous" de Roberto Arlt, écrivain Argentin, narre les rencontres d un homme bouffé par l angoisse, la peur, les questions métaphysiques sans réponse, par son vol dans son entreprise, par sa femme, la ville, le monde, lui même....avec des personnages loufoques (ou non), un astrologue révolutionnaire qui veut refonder une société nouvelle en utilisant des moyens encore peu usités (!), le cousin de sa femme, mouchard, un Ruffian mélancolique...une plongée dans les pensées glauques et délirantes de cet Erdosain, anti héros perdu dans la ville, dans sa vie, dans sa tête. Le style est effectivement très moderne pour l' époque. C'est parfois brut, parfois très (trop?)travaillé avec des métaphores surprenantes, des rapprochements " fous". Roberto Arlt a écrit une suite, " les lance-flammes". Ce dyptique est une hallucination. En lisant, je me suis dis, " c'est un truc énorme !" Apparemment dans l' ombre de Borges, chacun portant un courant littéraire different, Arlt a également écrit des pièces de théâtre. Alors je crois qu'il faut (re) découvrir cet auteur oublié, un "Céline argentin totalement décalé". Le monde d...
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  • StCyr 23/01/2024
    Paru en 1929, les Sept fous n'a été édité pour la première fois en France qu'en 1981 chez Belfond. Un tel laps de temps pour une oeuvre qui fit pourtant date dans les lettres argentines pose question et semble résider, comme l'avance l'avant-propos des traducteurs dans son statut - des plus horrifiques, à l'instar d'un Finnegans Wake, de roman intraduisible... Ainsi la présente édition est une adaptation, ni traduction littérale servile, ni recréation bafouant l'esprit de l'oeuvre, une sorte de moyen terme donc. Rien de moins engageant pour le lecteur qui à l'orée d'une oeuvre culte apprend qu'il passera quelque part et fatalement à côté de l'oeuvre, à moins de maitriser à la fois l'espagnol de Cervantès et sa version vernaculaire Portègne, le lunfardo, argot de la capitale argentine. Ceci posé, un mot de l'intrigue, dont l'aspect baroque et fantasque parait épouser l'originalité de la prose du texte original (dont nous ignorons tout). Alors c'est l'histoire d'un pauvre type, inventeur contrarié, modeste receveur d'une compagnie sucrière, qui se fait pincer pour s'être servi dans la caisse. Sommé de réparer le préjudice pour le lendemain sous peine d'un tour à la case prison, le quidam angoissé, s'en va faire la tournée des popotes à la recherche de subsides. Ayant appris sur ces entrefaites qu'il a été dénoncé par le cousin de son épouse amoureux d'elle et jaloux, cette dernière l'ayant d'ailleurs plaqué pour un être galonné, sa quête hypothétique devient projet d'enlèvement du sinistre délateur pour lui soutirer une rançon. Les grands esprits se rencontrant, le voleur cocu criminel en puissance voit son projet secondé par un astrologue mégalomane qui considère toute l'affaire sur une plus vaste échelle : enlèvement, extorsion et assassinat, aux fins de se constituer une mise de départ, puis création d'une société occulte réunissant sept sommités (des frappadingues, oui) tirant ses subsistes de projets délirants pour l'élaboration d'une vaste conjuration nihiliste, crypto révolutionnaire et génocidaire. Pas très clair? Remarquez ce n'est que le premier volet d'un diptyque... Mettons que c'est un-roman-résolument-moderne-tant-par-les-moyens-narratifs-mis-en-oeuvre-que-dans-le-bonheur-de-ses-trouvailles-analogiques-et-par-sa-vision-absurdo-tragique-de-la-condition-humaine. On en sort assez décoiffé sinon échaudé et le regard qui se pose sur les Lance-flammes (échaudé vous avez dit?) suite du présent roman est fait d'un mélange de crainte et de lassitude. Alors on se dit qu'il y avait tout de même de bons passages dans le roman, qui n'étaient pas sans rappeler le Dostoïevski de Crime et Châtiment et surtout des Démons. Allez, on s'y colle....Paru en 1929, les Sept fous n'a été édité pour la première fois en France qu'en 1981 chez Belfond. Un tel laps de temps pour une oeuvre qui fit pourtant date dans les lettres argentines pose question et semble résider, comme l'avance l'avant-propos des traducteurs dans son statut - des plus horrifiques, à l'instar d'un Finnegans Wake, de roman intraduisible... Ainsi la présente édition est une adaptation, ni traduction littérale servile, ni recréation bafouant l'esprit de l'oeuvre, une sorte de moyen terme donc. Rien de moins engageant pour le lecteur qui à l'orée d'une oeuvre culte apprend qu'il passera quelque part et fatalement à côté de l'oeuvre, à moins de maitriser à la fois l'espagnol de Cervantès et sa version vernaculaire Portègne, le lunfardo, argot de la capitale argentine. Ceci posé, un mot de l'intrigue, dont l'aspect baroque et fantasque parait épouser l'originalité de la prose du texte original (dont nous ignorons tout). Alors c'est l'histoire d'un pauvre type, inventeur contrarié, modeste receveur d'une compagnie sucrière, qui se fait pincer pour s'être servi dans la caisse. Sommé de réparer le préjudice pour le lendemain sous peine d'un tour à la case prison, le quidam angoissé, s'en va faire la tournée...
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  • Buzzato 29/08/2023
    Les Sept Fous n'est pas un livre facile à lire, ce n'est pas le genre de livre qu'on prend au bord de la plage, ni dans le train. Il m'a fallu près de quatre mois pour le lire. Le personnage principal est Erdosain, un inventeur dont on se demande ce qu'il invente, si ce n'est peut-être sa propre vie. Le début se lit de manière assez aisée. Après avoir détourné de l'argent de la caisse de l'entreprise qui l'employait, Erdosain est sommé de rembourser rapidement ces six cents pesos. C'est à ce moment du récit que l'histoire bascule. En cherchant une solution à ses problèmes d'argent, il commence à s'en ouvrir auprès de l'Astrologue qui l'amène à envisager un nouveau tournant à sa vie. Personnage Messianique, l'Astrologue lui dévoile un plan pour construire une nouvelle société humaine dont le base économique reposerait dans un premier temps sur les revenus tirés de bordels et ensuite des inventions de ce diable d'Erdosain. Entretemps, sa femme le quitte et il se fait humilier par un homme, Barsut, épris de cette dernière. Le surhomme serait-il un sous-homme? Avec l'Astrologue, ils décident de kidnapper ce Barsut et de lui faire cracher l'oseille leur permettant d'amorcer la pompe à bordels du Ruffiant, dont les revenus apporteront les capitaux nécessaires pour l'essor d'une nouvelle colonie. Ecrit comme cela, on nage en plein surréalisme, un trip en Absurdie. Et pourtant, ce roman est un pied-nez fou à tous les messianismes et en même temps un crachat à la face de ceux qui ironisent sur les utopies. Qui suis-je si je ne songe pas à un monde meilleur? mais que serais-je si candide, je crois à tous les bonimenteurs? Les multiples parallèles avec Lénine et Mussolini nous renvoient à la fin des années 20 et à une période où nombreux furent ceux et celles qui ne savaient plus à quels "saints" se vouer. Les sept fous renvoient à différents personnages entrevus dans le roman mais peut-être et surtout aux tourments qui étreignent Erdosain. Mais on se demande également s'il n'est pas tous ces personnages à la fois y compris lui-même l'inventeur suprême. Un chapitre consacré à un personnage incarcéré dans une maison de fou est peut-être une des clés de l'énigme. Le style est agréablement perturbant même si certains passages sont un peu alambiqués pour moi. à titre d'exemple: "Quand Erdosain sortit, le Boiteuse l'enveloppa d'un regard singulier, de ces regards en éventail qui coupent obliquement le corps d'un homme des pieds à la tête, et recueillent par la tangente toute la géométrie intérieure de sa vie". La phrase est belle et fait écho sur la difficulté à appréhender qui est Erdosain que seule la Boiteuse aurait démasqué. Qui est le plus misérable? Celui qui se morfond sur son existence misérable ou celui qui constatant sa vie misérable s'évade dans un délire messianique aussi extravagant soit-il. Bref, une lecture âpre mais qui nourrit l'âme. Les Sept Fous n'est pas un livre facile à lire, ce n'est pas le genre de livre qu'on prend au bord de la plage, ni dans le train. Il m'a fallu près de quatre mois pour le lire. Le personnage principal est Erdosain, un inventeur dont on se demande ce qu'il invente, si ce n'est peut-être sa propre vie. Le début se lit de manière assez aisée. Après avoir détourné de l'argent de la caisse de l'entreprise qui l'employait, Erdosain est sommé de rembourser rapidement ces six cents pesos. C'est à ce moment du récit que l'histoire bascule. En cherchant une solution à ses problèmes d'argent, il commence à s'en ouvrir auprès de l'Astrologue qui l'amène à envisager un nouveau tournant à sa vie. Personnage Messianique, l'Astrologue lui dévoile un plan pour construire une nouvelle société humaine dont le base économique reposerait dans un premier temps sur les revenus tirés de bordels et ensuite des inventions de ce diable d'Erdosain. Entretemps, sa femme le quitte et il se fait humilier par un homme, Barsut, épris de cette dernière. Le surhomme serait-il un sous-homme? Avec l'Astrologue, ils décident de kidnapper ce Barsut et de lui faire cracher l'oseille leur permettant d'amorcer...
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  • Ingannmic 07/03/2021
    J’entame le mois latino-américain sous de bons auspices, avec un titre dont j’ai beaucoup apprécié l’originalité et l’étrange atmosphère. Nous y faisons la connaissance d’Erdosain, inventeur raté (notamment d’un procédé permettant d’immortaliser les fleurs en les figeant dans une gangue de cuivre), et employé sous-payé de la Compagnie sucrière. Déprimé par sa vie de privations et les reproches conséquents de sa femme, il a pris pour habitude de détourner des sommes qu’il dépense futilement, les laissant par exemple à des prostituées avec lesquelles il s’est contenté de bavarder. Une dénonciation anonyme sonne le glas de ses pitoyables trafics, son employeur le sommant de restituer les quelques six cents pesos qu’il lui a volés. Et un malheur n’arrivant jamais seul, sa femme le quitte pour un fat et terne capitaine. Erdosain est un être angoissé, qui vit comme un somnambule, en attente d’un événement extraordinaire qui donnera à sa vie un tour inespéré, "une coquille d’homme mue par l’automatisme de l’habitude". Nous suivons ses déambulations en proie à une frénésie angoissée, au cours desquelles il s’invente des cauchemars éveillés, teintés de violence et de surnaturel, ou rêve de rencontres improbables avec de richissimes demoiselles, alternant fantasmes réjouissants et plongées dans le marasme. Sa quête d’une bonne âme pouvant lui prêter de quoi rembourser sa dette à la Compagnie sucrière l’amène à visiter l’Astrologue, une de ses connaissances, sorte d’illuminé mégalo et nihiliste porteur d’un projet de réforme du monde qui sera financé par les revenus de maisons closes qu’un autre quidam, le Ruffian mélancolique, aura la charge de gérer. Erdosain se voit embarqué dans ce plan funeste, avec pour mission, en tant qu’inventeur, de produire le gaz qui devra servir à la destruction planétaire dont on brandira la menace pour s’assurer de la coopération des masses. Il croisera au cours de son épopée délirante dans les quartiers encanaillés de Buenos Aires d’autres héros tout aussi étranges, souvent parés d’une aura inquiétante, avec lesquels il entretient des relations allant d’une courtoisie hypocrite à un nauséeux dégoût. Les observations et notes de bas de page qu’ajoute parfois au récit un mystérieux narrateur anonyme contribuent à l’atmosphère d’étrangeté qui baigne "Les sept fous". Voilà un texte fort, oscillant entre âpreté et fantasmagorie, porté par une écriture au rythme fluide, très imagée, les angoisses et les obsessions du personnage principal étant évoquées à renforts de métaphores à la fois poétiques et horrifiques qui les exacerbent, et donnent à l’ensemble un caractère baroque. J’ai lu, au sujet de Roberto Arlt (1900-1942) qu’on le considère porteur d’une filiation où l’on place entre autres Julio Cortázar, César Aira, Juan José Saer, ou encore Roberto Bolaño. Et c’est vrai que j’ai notamment pensé à ce dernier au cours de ma lecture pour sa manière d’exprimer à travers les affres individuelles le désenchantement du monde, sa noire folie, et ses idéologies destructrices. J’entame le mois latino-américain sous de bons auspices, avec un titre dont j’ai beaucoup apprécié l’originalité et l’étrange atmosphère. Nous y faisons la connaissance d’Erdosain, inventeur raté (notamment d’un procédé permettant d’immortaliser les fleurs en les figeant dans une gangue de cuivre), et employé sous-payé de la Compagnie sucrière. Déprimé par sa vie de privations et les reproches conséquents de sa femme, il a pris pour habitude de détourner des sommes qu’il dépense futilement, les laissant par exemple à des prostituées avec lesquelles il s’est contenté de bavarder. Une dénonciation anonyme sonne le glas de ses pitoyables trafics, son employeur le sommant de restituer les quelques six cents pesos qu’il lui a volés. Et un malheur n’arrivant jamais seul, sa femme le quitte pour un fat et terne capitaine. Erdosain est un être angoissé, qui vit comme un somnambule, en attente d’un événement extraordinaire qui donnera à sa vie un tour inespéré, "une coquille d’homme mue par l’automatisme de l’habitude". Nous suivons ses déambulations en proie à une frénésie angoissée, au cours desquelles il s’invente des cauchemars éveillés, teintés de violence et de surnaturel, ou rêve de rencontres improbables avec de richissimes demoiselles, alternant fantasmes réjouissants et plongées dans le marasme. Sa...
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  • PhilippeSAINTMARTIN 16/09/2020
    Roberto Arlt dans ce roman visionnaire saisit un monde fracassé et menacé par le totalitarisme avec une énergie hallucinante et une écriture oralisée et accidentée décoiffante. Ce récit nocturne, expressionniste, satanique mais sans Satan, oscille entre vices sociaux et perversions individuelles. Sublimant le ressentiment social, Arlt fait preuve d'une extrême lucidité pour décrire le totalitarisme et la nature pathologique des messianismes autoritaires. Dans un style d'une frénésie impuissante, Arlt met en scène des personnages velléitaires aspirant à détruire une société aussi abjecte qu'hypocrite, tout en assumant leurs actes les plus transgressifs. Tout y est dérangeant autant qu'hétérogène, véritable gifle mêlant la technique cyclothymique du feuilleton, une narration diffractée assurée occasionnellement par un commentateur à l'identité mal déterminée, l'analyse de conscience à la Dostoïevski et un langage piégé entre préciosité et vulgarité. Paru en 1929, ce roman vertigineux, d'une originalité inouïe, est une noire et géniale prophétie d'une Amérique Latine à la dérive.
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