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Nouveauté
Lunar Park
Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
Robert Laffont
Nouveauté

Lunar Park

Pierre Guglielmina (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 16/03/2023

Cinq ans après l’éblouissant Glamorama, Bret Easton Ellis change de registre et se met en scène pour devenir le personnage central de Lunar Park.

On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama), des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au cœur de leurs...

On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama), des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au cœur de leurs expériences.
Comme s’il s’agissait d’écarter une réputation sulfureuse, mêlant ses propres souvenirs, ses démons et les personnages qui peuplent ses précédents...

On se souvient des personnages décadents Patrick Bateman (American Psycho) et Victor Ward (Glamorama), des paradis artificiels, de la gloire et de la violence qui étaient au cœur de leurs expériences.
Comme s’il s’agissait d’écarter une réputation sulfureuse, mêlant ses propres souvenirs, ses démons et les personnages qui peuplent ses précédents textes, Ellis décide avec Lunar Park d’incarner lui-même un homme marié, père de famille, vivant dans une immense propriété du comté de Midland. En définitive, une vie bourgeoise partagée entre le centre commercial le samedi après-midi, les séances chez une thérapeute pour couples et les dîners entre voisins. Un revirement comique qui se transforme en cauchemar. Le narrateur, Bret Easton Ellis, pense que les madeleines de Proust sont des mandarines, que sa maison d’Elsinore Lane est hantée, que le spectre est son père mort et peut-être aussi le héros assassin d’American Psycho, qu’il doit retrouver la simplicité des phrases de son premier roman…
Un rêve halluciné et jubilatoire qui mêle autobiographie et visions stupéfiantes : Bret Easton Ellis se joue avec humour et virtuosité du mythe de l'écrivain pour écrire un roman puissant et magistralement maîtrisé.
Lunar Park paraît quasi simultanément aux États-Unis, en Angleterre et en France. L’auteur sera présent en France au moment de la sortie du livre.

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EAN : 9782221268964
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782221268964
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 384
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • francoiscolin 22/12/2022
    « Mais c'est toujours ce que fait un écrivain : sa vie est un maelström de mensonges. L'embellissement est son point focal. C'est ce que nous faisons pour plaire aux autres. C'est ce que nous faisons pour nous fuir nous-mêmes. » Récit halluciné où Easton Ellis se met en scène en père de famille. Bien évidemment, le vernis des banlieues opulentes de LA finit par se rayer et on glisse lentement de « Moins que zéro » vers « La part des ténèbres » de Stephen King. De son écriture ciselée et distanciée, l'auteur nous emmène dans son délire métaphorique où il est question du rapport avec son propre père au travers de la construction émouvante de sa relation avec son fils fictif. Le roman semble servir à l'écrivain d'exorcisme de son environnement créatif.
  • Laveze 19/09/2022
    LUNAR PARK de BRET EASTON ELLIS Un livre bien étrange que ce LUNAR Park, on l’a qualifié d’auto fiction, pourquoi pas! On commence par de l’auto biographie, retour sur le fulgurant succès d’ american psycho, qui vaudra à l’auteur reconnaissance, succès et une petite fortune. Avec les travers d’une vie trop facile subitement arrivée, alcool, drogue et femmes. Puis l’histoire devient fiction avec mariage et enfants. Ruptures, retrouvailles et progressivement on s’enfonce dans du fantastique mâtiné d’horreur. Stephen King n’est pas loin. Je ne dévoile rien de plus si ce n’est que ce roman a été nommé au prix World Fantaisy en 2006 où se sont illustrés des gens comme Moorcock, Gavriel Kay ou Gaiman. C’est peu dire qu’ Ellis s’est éloigné de ce qu’il écrit généralement. Les âmes sensibles s’arrêteront à la moitié du livre......
  • BlackRadis 02/07/2022
    Un livre qui commence comme une autobiographie et qui vrille vers le fantastique. Un des livres les plus intéressant de Bret... La cocaïne rend paranoïaque j'ai l'impression. Et l'argent ne fait pas le bonheur non plus. Car chez Bret on est riche mais malheureux quand même. Par manque de sens...
  • krisk 08/02/2022
    C’est après avoir mis un avis sur Babelio du livre American Psycho, qu’on m’a conseillé de lire Lunar Park pour mieux comprendre l’autre. C’est ce que j’ai fait, parce qu’il est vrai que j’avais des doutes en refermant American Psycho, qui finalement ont été résolu avec Lunar. Ce livre est un livre euh… déjanté ? Complètement loufoque ? Un peu tordu sur les bords ? J’avais pensé qu’il s’agissait d’une autobiographie de l’auteur, mais même si il figure parmi le personnage principal, et qu’il y a effectivement des similitudes entre lui et son personnage, on finira, après avoir tourné quelques pages, par comprendre que c’est également beaucoup de fiction. Maintenant quelle est la part de vérité ou non dans le livre … je n’ai même pas envie de comprendre lol juste que l’auteur à un esprit bien tordu, enfin ça je m'en doutais déjà avec American Psycho, mais ici avec Lunar Park je confirme lol ! Mais même tordu et déjanté, j’ai quand-même beaucoup aimé ce livre qui bien écrit, m’a complètement happé et m’a intrigué de tel, que je voulais absolument connaître la fin ! En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture, j’ai trouvé que ce livre était un prolongement d’American Psycho et... C’est après avoir mis un avis sur Babelio du livre American Psycho, qu’on m’a conseillé de lire Lunar Park pour mieux comprendre l’autre. C’est ce que j’ai fait, parce qu’il est vrai que j’avais des doutes en refermant American Psycho, qui finalement ont été résolu avec Lunar. Ce livre est un livre euh… déjanté ? Complètement loufoque ? Un peu tordu sur les bords ? J’avais pensé qu’il s’agissait d’une autobiographie de l’auteur, mais même si il figure parmi le personnage principal, et qu’il y a effectivement des similitudes entre lui et son personnage, on finira, après avoir tourné quelques pages, par comprendre que c’est également beaucoup de fiction. Maintenant quelle est la part de vérité ou non dans le livre … je n’ai même pas envie de comprendre lol juste que l’auteur à un esprit bien tordu, enfin ça je m'en doutais déjà avec American Psycho, mais ici avec Lunar Park je confirme lol ! Mais même tordu et déjanté, j’ai quand-même beaucoup aimé ce livre qui bien écrit, m’a complètement happé et m’a intrigué de tel, que je voulais absolument connaître la fin ! En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture, j’ai trouvé que ce livre était un prolongement d’American Psycho et je dois dire que j’admire quand-même l’auteur d’avoir été capable de pondre une histoire ou lui-même est un personnage ! Pour moi c’est du génie Ellis, mais qui ne va peut-être pas plaire à tlm !
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  • lebelier 08/09/2021
    Cela commence presque comme une explication de textes. Ellis reprend un à un les livres qu’il a écrits et qui ont fait son succès. Il en donne l’incipit et se lance dans les circonstances de l’écriture de chacun d’entre eux. Puis il en vient à l’objet de sa narration : le roman qui a pour titre Luna Park. Ce préambule semble fait pour conditionner le lecteur sur la suite : le début du roman se présente comme un retour au calme et à la saine vie de famille dans une banlieue chic de New-York après les vicissitudes de l’écrivain Brett – drogues, alcool, instabilité- qui apparaît sous son vrai nom, de même que son épouse Jayne Dennis, actrice célèbre et ses deux enfants, Sarah , fille de Jayne et Robbie, véritable fils de Jayne et Brett. Le narrateur-pseudo-auteur croit utile de rajouter tout au début du roman que « tout est vrai ». Le roman à proprement parlé commence le 30 octobre lors de la préparation d’une fête d’Halloween aussi bien par les enfants que par les adultes. Brett a un problème de communication avec son fils et le chien de la maison de Jayne ne le « sent » pas... Cela commence presque comme une explication de textes. Ellis reprend un à un les livres qu’il a écrits et qui ont fait son succès. Il en donne l’incipit et se lance dans les circonstances de l’écriture de chacun d’entre eux. Puis il en vient à l’objet de sa narration : le roman qui a pour titre Luna Park. Ce préambule semble fait pour conditionner le lecteur sur la suite : le début du roman se présente comme un retour au calme et à la saine vie de famille dans une banlieue chic de New-York après les vicissitudes de l’écrivain Brett – drogues, alcool, instabilité- qui apparaît sous son vrai nom, de même que son épouse Jayne Dennis, actrice célèbre et ses deux enfants, Sarah , fille de Jayne et Robbie, véritable fils de Jayne et Brett. Le narrateur-pseudo-auteur croit utile de rajouter tout au début du roman que « tout est vrai ». Le roman à proprement parlé commence le 30 octobre lors de la préparation d’une fête d’Halloween aussi bien par les enfants que par les adultes. Brett a un problème de communication avec son fils et le chien de la maison de Jayne ne le « sent » pas non plus. En fait c’est lors de cette fête d’halloween que tout commence vraiment à se déclencher lorsque qu’apparaît un « invité » déguisé en Patrick Bateman, héros psychopathe et yuppie tueur en série d’un précédent roman de Brett Ellis, American Psycho . Tout se complique lorsqu’un inspecteur de la criminelle vient prévenir Brett que le Patrick Bateman reproduit les meurtres atroces du roman. Et puis des enfants disparaissent. Dans la maison à l’adresse shakespearienne – Elsinore Lane – des phénomènes étranges se produisent, les meubles changent de place, la façade change de couleur ; en ville où Brett enseigne l’écriture à l’université pour quelques heures, il croit apercevoir un Mercédès 450SL que possédait son père décédé depuis peu et auquel Brett consacre non sans raison un chapitre sur sa vie et les circonstances de sa mort. Apparition d’un fantôme comme dans Hamlet ? Pourquoi cette maison tend à ressembler à celle de Brett adolescent qui commençait déjà à écrire du fantastique ? Pourquoi ressurgissent les monstres du passé fictif ou réel ? Le fictif devient réalité ou est-ce encore un procédé de roman dans le roman ? Et que dire des relations père-fils, déjà évoquées dans American Psycho, portrait monstrueux du père en Patrick Bateman ? N’est-ce pas que Brett devrait arrêter de boire, de se défoncer… ? Et ces garçons qu’on enlève, qui semblent intéresser Robby de près? Et qui est cet « écrivain » qui surgit tout-à-coup et semble « parler » à Brett comme un Gemini Cricket et en italiques ? Qu’est-ce que la célébrité aussi ? Tout se mêle pour nous tenir en haleine, nous faire peur aussi car le roman, soi-disant récit, se transforme assez vite en « bad trip », en récit fantastique digne de Poe ou de certaines nouvelles de Maupassant et de Gautier. Ellis creuse l’allégorie sur les relations père fils – les deux s’appellent Robert- en doublant la mise-mort récente du père et découverte du fils –jusqu’à poser le problème d’une schizophrénie multiple qui concourt à l’écriture et qui permet l’imagination exacerbée et la création littéraire. A ce titre, les pages finales sont d’une grande beauté, d’une grande rigueur même. Le problème avec ce genre d’ouvrage c’est qu’on y cherche des faiblesses qu’on ne trouve pas. Ce qui confirme Brett Easton Ellis dans notre panthéon littéraire. Relations père-fils : “ … and it suddenly bothered me that so little of his life revolved around poetry and romance. Everything was grounded in the dull and anxious day-to-day. Everything was a performance.” ( … et ça m’ennuyait soudain que si peu de sa vie tourne autour de la poésie et de l’amour. Tout était ancré dans le quotidien morne et angoissant. Tout était une corvée.) Sur Patrick Bateman : “I closed my eyes again. I didn’t want to go back to that book. It had been about my father (his rage, his obsession with status, his loneliness), whom I had transformed into a fictional serial killer. And I was not about to put myself through that experience again – of revisiting either Robert Ellis or Patrick Bateman.” (Je refermai les yeux. Je ne voulais pas retourner à ce livre. C’était sur mon père (sa colère, son obsession de la position sociale, sa solitude), que j’avais transformé en tueur en série fictionnel. Je n’allais retraversé cette expérience- revisiter à la fois Robert Ellis et Patrick Bateman.) Sur la création littéraire. Voix de “l’écrivain” en italiques : (But you hadn’t written that book) (Mais tu n’avais pas écrit ce livre) (Something else wrote that book) (Quelque chose d’autre a écrit ce livre) (And your father now wanted you to notice things) (Et ton père voulait maintenant que tu remarques des choses) (But something else did not) (Mais quelque chose ne l’a pas fait) (You dream a book and sometimes the dream comes true) (Tu rêves d’un livre et parfois le rêve se réalise) (When you give up life for fiction you become a character) (Quand tu abandonnes la vie pour la fiction, tu deviens un personnage) (A writer would always be cut off from actual experience because he was the writer) (Un écrivain serait toujours coupé de l’expérience vécue parce qu’il était un écrivain)
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