American psycho : Le livre de Bret Easton Ellis

Patrick Bateman aime les costumes Valentino, les soins hydratants, les meurtres à la tronçonneuse et Phil Collins. Il est le monstre parfait, parce qu’il est exactement ce qu’on attend d’un homme réussi. Il a tout. Il veut plus. Et comme rien n’a plus de valeur, il coupe, il perce, il éventre. Pour sentir quelque chose... ... Peut-être. American Psycho n’est pas un thriller. C’est un manifeste du vide. Une boucherie propre dans un monde qui pue le fric et la désaffection. C’est Wall Street raconté par un sociopathe, mais en vrai, qui ne l’est pas ? Ellis n’écrit pas l’horreur. Il te la fait avaler lentement, en petits morceaux, entre deux cocktails et une analyse de pop culture. Ce livre est insupportable, brillant, vulgaire, glacé. Tu voulais du sexe, de la réussite, du style ? Bienvenue en Amérique.

* Nous allons faire une plongée dans la tête d’un golden boy psychopathe au temps du capitalisme des années 80. Dérangeant, violent, inoubliable. * La narration à la première personne rend la lecture profondément troublante : nous sommes enfermés dans la tête de Bateman, confrontés à ses pensées futiles, ses envies violentes, ses délires psychotiques. L'auteur, Bret Easton Ellis, adopte un style répétitif, limite presque mécanique. Les scènes de violence peuvent être insoutenables. D'ailleurs, je pense qu'elles ne sont pas là pour choquer gratuitement, mais pour mettre en lumière le contraste avec l’indifférence ambiante car personne ne semble remarquer les crimes de Bateman, comme si tout le monde était trop occupé à parler de restaurants ou de vêtements. L'histoire joue avec la frontière entre réalité et hallucination : Bateman a-t-il vraiment commis ces atrocités ? * American Psycho n’est pas une lecture facile, ni même agréable. Mais c’est un livre marquant, d’une intelligence cynique, qui pousse le lecteur à réfléchir sur la société, la violence, l’aliénation. #x26a0 Dérangeant, glaçant, inoubliable.

Dérangeant, effrayant, singulier, name dropping, chef d'œuvre de Brett easton Ellis. A lire en écoutant l'album Magic loss de Lou Reed (harry's circumcision). Une charge contre la toute puissance du néo libéralisme dévoyé et masculinité avant l'heure.

American Psycho est un roman vraiment marquant. Au départ, on suit un jeune cadre ultra friqué dans le New York des années 80, obsédé par l’apparence, les marques, le paraître… et petit à petit, on découvre l’horreur derrière le masque. C’est ultra violent, dérangeant, mais en même temps super bien écrit. Pas toujours facile à suivre, mais une fois lu, on ne peut plus l’oublier