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Mourir d'enfance
Date de parution : 24/08/1995
Éditeurs :
Robert Laffont

Mourir d'enfance

Date de parution : 24/08/1995

Qui est cette " jolie dame parfumée de la ville " qui, brusquement, fait irruption dans la ferme du Loiret où le petit Alphonse est élevé par de modestes paysans...

Qui est cette " jolie dame parfumée de la ville " qui, brusquement, fait irruption dans la ferme du Loiret où le petit Alphonse est élevé par de modestes paysans ? Quelle est cette femme charmante et vive, mais presque toujours absente du domicile parisien où l'adolescent habite avec sa...

Qui est cette " jolie dame parfumée de la ville " qui, brusquement, fait irruption dans la ferme du Loiret où le petit Alphonse est élevé par de modestes paysans ? Quelle est cette femme charmante et vive, mais presque toujours absente du domicile parisien où l'adolescent habite avec sa grand-mère, et qui n'apparaît que furtivement au bras d' "oncles " toujours nouveaux ? Imprévisible, à la fois proche et lointaine, elle ne fera pourtant jamais défaut à Alphonse ; mais jamais, non plus, la mère et le fils ne parviendront à se parler vraiment...
Avec son regard acide, son invention verbale, sa mélancolie aussi, Alphonse Boudard évoque le monde disparu de sa jeunesse. Au fil du récit, il laisse s'exprimer une émotion de plus en plus forte. On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté - un magnifique écrivain français.

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EAN : 9782221076989
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 270
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221076989
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 270
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jcjc352 10/03/2020
    Boudard arrive a nous faire rire avec ses expressions imagées et ses remarques philosophiques au ras des pâquerettes et ses "crudité" de son enfance qui somme toute n'a pas été trop malheureuse Toutefois l'absence de sa mère lui a causé quelques chagrins lorsqu'il a essayé de la reconstituer Absente mais sans jamais l'abandonner: des mandats, des petits cadeaux lors des retrouvailles avec les tontons. Il a un petit coté célinien mais avec un vécu bien assumé, un petit coté combescotien avec une salacité bien sentie mais toujours "correcte" au vue bien entendu du monde qui l'entoure Rafraichissant de la bonne littérature Je me demande toutefois comment elle est percue aujourd'hui avec nos jeunes empreints de pudibonderie ... Je me demande même si elle est lue
  • chrisssss 27/12/2017
    « Qui va se souvenir d'elle sinon moi...le seul, le dernier avec mon petit stylo feutre. Les êtres s'effacent, on a beau conserver leurs os dans des caisses d'ébènes, graver leur nom dans la pierre, ça ne dure que la vie des suivants...des quelques survivants... Le souvenir se garde au cœur, dans un petit coin... le visage, l'image ne durera que ce que va durer votre existence...un passage, une passade de je ne sais quel dieu féroce. » Je viens de relire la prose de Boudard, Alphonse Boudard... un chef d'œuvre à en pleurer tellement que c'est beau. Il y a dans son roman des pages qui sont parmi les plus belles qu'on peut lire sur l'enfance peut-être les plus belles avec Pagnol aussi... Je me demande pourtant ce qu'il représente aujourd'hui et qui se souvient qu'il a existé ? Qui à fait mieux depuis ou aussi bien ou seulement essayé ? La provoc seule désormais nourrit les écrivassiers modernes. Dans la courses à la gloire; à l'argent, c'est à celui qui écrira les plus grandes putasseries avec ou sans style tout le monde s'en fout. Du style Boudard en était bouffi, lui qui refusait d'enfiler le costard de croque mort... « Qui va se souvenir d'elle sinon moi...le seul, le dernier avec mon petit stylo feutre. Les êtres s'effacent, on a beau conserver leurs os dans des caisses d'ébènes, graver leur nom dans la pierre, ça ne dure que la vie des suivants...des quelques survivants... Le souvenir se garde au cœur, dans un petit coin... le visage, l'image ne durera que ce que va durer votre existence...un passage, une passade de je ne sais quel dieu féroce. » Je viens de relire la prose de Boudard, Alphonse Boudard... un chef d'œuvre à en pleurer tellement que c'est beau. Il y a dans son roman des pages qui sont parmi les plus belles qu'on peut lire sur l'enfance peut-être les plus belles avec Pagnol aussi... Je me demande pourtant ce qu'il représente aujourd'hui et qui se souvient qu'il a existé ? Qui à fait mieux depuis ou aussi bien ou seulement essayé ? La provoc seule désormais nourrit les écrivassiers modernes. Dans la courses à la gloire; à l'argent, c'est à celui qui écrira les plus grandes putasseries avec ou sans style tout le monde s'en fout. Du style Boudard en était bouffi, lui qui refusait d'enfiler le costard de croque mort de l'académie. Tout comme Blondin d'ailleurs mais pas tout à fait pour les mêmes raisons. Boudard pensait à haute voie que son pédigrée de voyou l'en empêchait mais à voie basse c'est de plus pouvoir se servir du sabre qui le désespérait rapport à la vieillesse qui lui rongeait les articulations, Blondin quant à lui savait bien qu'entre son chez lui et le quai Conti y avait bien trop de bistrot qui lui barrait la route, trop de tentation éthylique pour qu'il espère un jour y arriver à l'heure et sobre. Des lucides, des honnêtes qui se planquaient derrière une plume gouailleuse. Méfie toi de la surface des choses écrivait Daumal. Sur un glacier elle dissimule les crevasses, dans la vie elle cache parfois des failles, et des profondeurs insoupçonnées là ou d'autre ne voit qu'un horizon morne et répétitif.
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  • Davd 15/05/2012
    J'ai découvert Alphonse Boudard écrivain avec ce livre : une langue puisant dans l'argot des louchébems autant que dans les Belles Lettres, une vision nette et tranchante de ses motivations comme celle de ses semblables, un humour décapant et beaucoup d'émotions. Ce ancien malfrat d'après-guerre est resté un petit garçon qui ne s'est jamais remis de l'absence de sa mère. Les dernières phrases du roman sont bouleversantes... mais je vous laisse les découvrir vous-même.
  • foret22 07/02/2008
    Choisi par hasard sur l'étale d'une librairie Pas regretté ! Les âmes pures trouveront l'argot parisien un peu vulgaire J'y vois plus une création littéraire dans la veine truculente de Rabelais ... Quant au récit, c'est un viel homme qui se retourne sur son enfance Son enfance pas très drôle ... Mais ce récit est transfiguré par l'écriture A conseiller, assurement !
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