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Napoléon face à la mort
Collection : Histoire
Date de parution : 15/04/2021
Éditeurs :
L'Archipel

Napoléon face à la mort

Collection : Histoire
Date de parution : 15/04/2021
« Loin de la légende, écrit Jean Tulard, Alain Frerejean nous offre un tableau complet de cette confrontation entre le conquérant et la mort, des tendances suicidaires de sa jeunesse, loin de sa Corse natale, aux derniers jours d’une lente agonie. »
Plus de trente fois, il a frôlé la mort. Toujours il lui a échappé.

Les obus et les balles de l’ennemi, le poignard des assassins, les machines infernales des comploteurs, la...
Plus de trente fois, il a frôlé la mort. Toujours il lui a échappé.

Les obus et les balles de l’ennemi, le poignard des assassins, les machines infernales des comploteurs, la noyade, la chute dans les précipices, la chasse à l’homme, le poison qu’il s’est lui-même versé, les duels de sa...
Plus de trente fois, il a frôlé la mort. Toujours il lui a échappé.

Les obus et les balles de l’ennemi, le poignard des assassins, les machines infernales des comploteurs, la noyade, la chute dans les précipices, la chasse à l’homme, le poison qu’il s’est lui-même versé, les duels de sa jeunesse… À se demander ce qui l’a sauvé. À moins que la Providence s’en soit mêlée… mais l’Empereur croyait-il en Dieu ? ou à sa bonne étoile ?

À l’évidence, Napoléon fut un chevalier sans peur. Mais combien de millions d’hommes a-t-il envoyés au trépas, sans plus de haine que de remords ? Que ressentait-il quand il arpentait le champ de bataille, entendant le cri des mourants : « Vive l’Empereur ! » Et comment expliquer qu’après avoir vainement cherché la mort à Arcis-sur-Aube, à Montereau, à Fontainebleau, à Waterloo, il n’ait pas cherché à la devancer à Sainte-Hélène ?
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EAN : 9782809841305
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 14 x 22,5 mm
EAN : 9782809841305
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 300
Format : 14 x 22,5 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanLibremont 21/07/2022
    Rien de tel que de connaitre l'attitude de quelqu'un face a la mort pour comprendre la maniere dont il mene la barque de sa vie. Bien que dénué de claires lignes directrices qui seraient relatives a la psychologie de la personnalité - il y aurait fallu des compétences de psychologue outre celles d'historien - ce livre est un document exceptionnel pour celui qui souhaite en savoir plus sur la personnalité de Napoléon Buonaparte que n'en révelent d'habitude les analyses historiques. Pour ma part, j'ai découvert dans ce livre un Napoléon a l'esprit cartésien mais ouvert et animé de curiosité tant scientifique que philosophique, fier jusqu'a la susceptibilité, courageux physiquement et moralement et peu empathique pour ses semblables tout en croyant en (pariant sur ?) l'existence de Dieu a sa maniere déiste et anticléricale. Il apparait également asocial (Asperger?) en ce qu'il ne se reconnait pas dans les joies et les peines, les désirs et les peurs du commun des mortels auquel il se sent définitivement supérieur. Sa grande motivation existentielle parait etre une passion que certains qualifieraient de romantique (Byron affectionnait particulierement Napoléon) alors que d'autres parleraient plutot de monomanie. Cette passion est celle de la gloire, la quete de l'idéal que représentent pour lui des héros antiques faiseurs d'empires comme Jules César et surtout Alexandre le Grand. Mais cela n'est qu'une parcelle de ce que la lecture attentive du livre peut nous révéler sur le personnage. Pour ce qui est de l'attitude face a sa propre mort, les témoignages historiques pris en considération dans le livre nous montrent un Napoléon convaincu de bénéficier d'une chance extraordinaire le protégeant sur le champ de bataille. Ces documents montrent aussi que, nonobstant sa croyance - ou plutot son pari pascalien -en un etre supreme, Napoléon refuse de voir en le suicide le peché capital qu'il est aux yeux des chrétiens. Ainsi, il se donne les moyens de pouvoir s'empoisonner plutot que d'etre torturé en cas de capture par un ennemi a la mauvaise réputation tels les cosaques. Lorsque, apres le désastre de Russie et plus encore de Waterloo, il pense que tout est perdu, il tente en vain de se suicider pour éviter l'humiliation. Ainsi, a la fin de la bataille de Waterloo, seule l'intervention de ses officiers l'empeche de se donner la mort en chargeant lui-meme les Anglais. Une fois capturé et en route pour Sainte-Hélene, il en arrive toutefois a la conclusion que l'acceptation de la souffrance morale est plus digne de l'image héroique qu'il veut avoir de lui-meme que le suicide. C'est le courage moral qu'il ne cesse de cultiver qui fait la grandeur de Napoléon. Face a des héros comme par exemple Joachim Murat au courage physique extraordinaire mais faible face a la souffrance morale, le stoicisme de Napoléon face a l'humiliation de la défaite et l'anéantissement de son reve force le respect plus que son courage physique sur le champ de bataille. Meme si ce stoicisme parait d'abord etre l'expression d'un fort ego qui le pousse a se conformer a l'image de héro alexandrien - le conquérant adulé meme par les peuples qu'il a vaincus - qu'il souhaite donner et se donner de lui-meme. Un ego au service duquel Napoléon n'hésitera jamais a sacrifier les autres. le manque d'empathie qui l'a caractérisé toute sa vie, Napoléon lui doit peut-etre aussi une partie de son courage physique et moral car l'observation montre - voir les travaux de Robert Hare sur la sociopathie - que la difficulté a ressentir les émotions des autres est souvent corrélé a une moindre sensibilité a la douleur physique et morale ainsi qu`au sentiment de la peur.Rien de tel que de connaitre l'attitude de quelqu'un face a la mort pour comprendre la maniere dont il mene la barque de sa vie. Bien que dénué de claires lignes directrices qui seraient relatives a la psychologie de la personnalité - il y aurait fallu des compétences de psychologue outre celles d'historien - ce livre est un document exceptionnel pour celui qui souhaite en savoir plus sur la personnalité de Napoléon Buonaparte que n'en révelent d'habitude les analyses historiques. Pour ma part, j'ai découvert dans ce livre un Napoléon a l'esprit cartésien mais ouvert et animé de curiosité tant scientifique que philosophique, fier jusqu'a la susceptibilité, courageux physiquement et moralement et peu empathique pour ses semblables tout en croyant en (pariant sur ?) l'existence de Dieu a sa maniere déiste et anticléricale. Il apparait également asocial (Asperger?) en ce qu'il ne se reconnait pas dans les joies et les peines, les désirs et les peurs du commun des mortels auquel il se sent définitivement supérieur. Sa grande motivation existentielle parait etre une passion que certains qualifieraient de romantique (Byron affectionnait particulierement Napoléon) alors que d'autres parleraient plutot de monomanie. Cette passion est celle de la gloire, la quete de...
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