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Okuribi
Renvoyer les morts
Miyako Slocombe (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
Belfond

Okuribi

Renvoyer les morts

Miyako Slocombe (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Par le lauréat du prestigieux prix Akutagawa, un roman impressionnant dans la lignée de Battle Royale. Entre lyrisme et violence, une œuvre glaçante et hypnotique sur la psyché adolescente, dans un Japon inattendu, loin des clichés.
Au début, Ayumu a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles dans les magasins. D’autant que, pour lui, l’étranger venu de la... Au début, Ayumu a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles dans les magasins. D’autant que, pour lui, l’étranger venu de la grande ville, c’était un bon moyen de s’intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit lycée de province.
Et puis Ayumu...
Au début, Ayumu a cru à des jeux innocents. Des moqueries, des mises au défi, des vols de babioles dans les magasins. D’autant que, pour lui, l’étranger venu de la grande ville, c’était un bon moyen de s’intégrer parmi ses nouveaux camarades dans ce petit lycée de province.
Et puis Ayumu a commencé à remarquer. Les humiliations, les punitions, les coups, tous dirigés vers le doux Minoru.
Alors Ayumu s’est interrogé : que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ? Risquer de se mettre les autres à dos ? Ne rien faire ?
Et l’Okuribi est arrivé, la fête des Morts. Et tout a basculé…
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EAN : 9782714486455
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 128
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714486455
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 128
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Un côté paisible et vivant au rythme des saisons, avec, en arrière-fond, un petit quelque chose d'angoissant qui monte crescendo"
Leatitia / Libraire Volante

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Yasei 20/01/2024
    Okuribi est un court roman, sombre, envoutant et poétique où Hiroki Takahashi, l’auteur, nous immerge dans un décor dépaysant emprunt de mystère. Les longs descriptifs nous enveloppent et nous immergent en parallèle d’une tension qui augmente crescendo. L’histoire du harcèlement de Minoru par l’impitoyable et contradictoire Akira face au nouveau du collège, Ayumu, se mêle à des rites, des légendes locales et des traditions pesantes. La lâcheté du jeune Ayumu le mènera à subir les conséquences d’un scénario qui aurait pu être évité, avec la complicité d’autres. Un roman intense et singulier.
  • Des_livres_nous 13/09/2023
    Fête des morts et jeux dangereux dans le Japon des traditions ! Ayumu change d’école au gré des mutations professionnelles de son père. Adieu Tokyo, c’est désormais à Hirakawa, un village perdu dans les montagnes et les rizières. Une classe de 12 élèves, menés par Akira, se livrent à des jeux à priori innocents. Un bon moyen pour Ayumu de s’intégrer de ce nouvel environnement, jusqu’à ce qu’il remarque les humiliations, les punitions, les coups. Que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ? « Les mots qui errent près des monticules, des carrefours et des ponts, faut pas y tendre l’oreille. Parce que les mots, ils influencent les hommes. » Sans doute un roman à lire. Surtout à notre époque. C’est une histoire de harcèlement scolaire, de non dits, d’apprentissage. Une histoire qui monte en puissance tout au long du livre jusqu’à cette fin que l’on ne voit pas venir comme des témoins silencieux, lâches. Cette fin que je n’ai d’ailleurs pas bien comprise, tout comme notre héros. Est ce notre passivité, notre observation qui font que nous passons à côté de l’essentiel ? « Il se remémora les mots "jeunes pousses pleine de rêves" qu'il avait entendus lors de la cérémonie de fin de trimestre. Les jeunes pousses pleines de rêves avaient grandi et, à présent bien touffues, elles portaient les fruits trop mûrs de leur violence » Une plume douce et poétique, pleine de métaphores, pour un roman brutal, où nous retrouvons les codes de la littérature japonaise. Nous retrouvons la lenteur du récit, les descriptions de la nature, la pudeur culturelle. Assurément une immersion sensorielle au cœur des traditions oubliées et des traditions ancrées, bercées par la superstition. « On brûle les mots qui portent malheur et on les déverse à l’extérieur du village. » Le petit plus : les annotations de bas de pages sur les traditions. Le petit moins : je ne sais pas encore si j’ai aimé ou pas ! Il m’a inspiré et pour autant j’ai eu du mal à le lire. Fête des morts et jeux dangereux dans le Japon des traditions ! Ayumu change d’école au gré des mutations professionnelles de son père. Adieu Tokyo, c’est désormais à Hirakawa, un village perdu dans les montagnes et les rizières. Une classe de 12 élèves, menés par Akira, se livrent à des jeux à priori innocents. Un bon moyen pour Ayumu de s’intégrer de ce nouvel environnement, jusqu’à ce qu’il remarque les humiliations, les punitions, les coups. Que faire ? Intervenir ? Fermer les yeux ? « Les mots qui errent près des monticules, des carrefours et des ponts, faut pas y tendre l’oreille. Parce que les mots, ils influencent les hommes. » Sans doute un roman à lire. Surtout à notre époque. C’est une histoire de harcèlement scolaire, de non dits, d’apprentissage. Une histoire qui monte en puissance tout au long du livre jusqu’à cette fin que l’on ne voit pas venir comme des témoins silencieux, lâches. Cette fin que je n’ai d’ailleurs pas bien comprise, tout comme notre héros. Est ce notre passivité, notre observation qui font que nous passons à côté de l’essentiel ? « Il se remémora les mots "jeunes pousses pleine de rêves" qu'il avait entendus lors de la cérémonie de fin de...
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  • Osmanthe 13/08/2023
    Ayumu est un collégien dont le père est régulièrement muté par sa société. La famille venant de Tokyo arrive dans la petite ville d'Hirakawa, préfecture d'Aomori au nord de l'île principale, Honshû. Cela oblige Ayumu à s'intégrer auprès de nouveaux camarades, peut-être pour une seule année, lui qui espère que son père aura une promotion et qu'ils pourront vivre dans une petite maison aux abords de l'agglomération tokyoïte. Il côtoie bientôt une petite bande de six jeunes, dont Akira est le meneur naturel. Mais son passé trouble vis-à-vis de ses camarades ne tarde pas à susciter des interrogations chez Ayumu. Surtout, il a un souffre-douleur dans le groupe, Minoru, le plus faible, qui se laisse toujours embêter. Akira tient sa bande avec son jeu de cartes « Hanafuda », le jeu des fleurs. Chaque carte a une valeur, et en tirant deux cartes il ne faut pas dépasser un total de treize points sous peine de faire « plouf ». Or faire plouf, c'est avoir un gage pas très sympathique mitonné par Akira. Comme par hasard, Minoru perd systématiquement… Dans ces moments, la tension monte, et l'on craint le pire pour Minoru et ses copains, dont Ayumu qui a quelques sueurs froides, qui remarque vite que les dés sont pipés et que le perdant est toujours le même. L'auteur tient son lecteur en haleine avec ces gages inquiétants, mais il y met une bonne part d'intox, et ce de manière répétée…Il n'en demeure pas moins qu'il nous prépare à ce que ces jeux malsains dégénèrent dramatiquement. Dans les intervalles, nous suivons Ayumu évoluant avec ses parents, désolés d'imposer un énième déménagement à leur fils chéri, avec un père qui espère une promotion et une mère qui n'a jamais su elle-même s'intégrer dans un nouveau cercle social et amical. Ayumu goûte avec curiosité et un certain plaisir la découverte de la campagne, de la nature, des animaux…. Le suspense est présent, la tension va monter, avec cette approche d'Obon, la fête des morts (autour du 15 août, les esprits des morts reviennent visiter leurs proches). Entre festivals de feux et lanternes (matsuri), l'auteur nous fait découvrir un Japon champêtre, avec ses traditions. Il parvient à maintenir le lecteur en alerte, tout en lui offrant ces moments de respiration, loin du tumulte de la métropole tokyoïte. Son approche est dans la nuance, entre le méchant Akira qui sait aussi se faire le protecteur de Minoru, et un Ayumu plus lâche qu'il n'y paraît, pensant avant tout à sauver sa peau. Okuribi est un roman efficace, qui a été lauréat du prix Akutagawa 2018, le Goncourt japonais. C'était manifestement un bon cru. Ayumu est un collégien dont le père est régulièrement muté par sa société. La famille venant de Tokyo arrive dans la petite ville d'Hirakawa, préfecture d'Aomori au nord de l'île principale, Honshû. Cela oblige Ayumu à s'intégrer auprès de nouveaux camarades, peut-être pour une seule année, lui qui espère que son père aura une promotion et qu'ils pourront vivre dans une petite maison aux abords de l'agglomération tokyoïte. Il côtoie bientôt une petite bande de six jeunes, dont Akira est le meneur naturel. Mais son passé trouble vis-à-vis de ses camarades ne tarde pas à susciter des interrogations chez Ayumu. Surtout, il a un souffre-douleur dans le groupe, Minoru, le plus faible, qui se laisse toujours embêter. Akira tient sa bande avec son jeu de cartes « Hanafuda », le jeu des fleurs. Chaque carte a une valeur, et en tirant deux cartes il ne faut pas dépasser un total de treize points sous peine de faire « plouf ». Or faire plouf, c'est avoir un gage pas très sympathique mitonné par Akira. Comme par hasard, Minoru perd systématiquement… Dans ces moments, la tension monte, et l'on craint le pire pour Minoru et ses copains, dont Ayumu qui a quelques sueurs...
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  • theowen 10/08/2023
    Ayumu débarque dans un nouveau collège, le changement c’est une habitude comme son père est souvent muté pour son travail. Son intégration se réalise assez facilement, de nouveaux camarades et la vie continue. Toutefois, un garçon est différent, Akira plus colérique, directif, plus turbulant, il est le meneur. Un jour, ce n’est qu’un jeu puis tout s’engrange, une blague enfantine sans conséquence apparente. Quand Ayumu prend conscience de certains faits, il s’interroge sur la conduite à suivre mais…. En plus de la vie des collégiens, je découvre la vie, les us et coutumes d’un village des montagnes dépendant des récoltes, des multi-emplois des villageois pour subsister, des superstitions dévoilées. La prise de conscience que nos choix influent sur l’existence des autres, que tout acte non dénoncé est consenti !   Au-delà, les descriptions écrites par l’auteur sont apaisantes, magnifiquement bien retranscrites. Le rythme est lent, limpide cependant chaque étape marque un point important de l’histoire. Peut-être une prise de conscience, quel que soit le milieu scolaire, il y aura le bourreau et sa victime accompagné de témoin(s) en latence. Seulement la fin est dynamique, surprenante, inattendue et complètement déstabilisatrice. Le fil conducteur n’est pas totalement concret, on peut en analysant tenter la corrélation de l’accumulation des évènements éparses. Le récit n’a rien d’exceptionnel, heureusement la plume est belle mais elle ne reflète aucun sentiment fort lors de ma lecture ce qui est dommage pour ce genre de thème normalement chargé d’émotions. J’ai également des questionnements qui restent en suspend auquel l’auteur n’apporte aucune réponse. Lecture qui ne me laissera pas un grand souvenir. Ayumu débarque dans un nouveau collège, le changement c’est une habitude comme son père est souvent muté pour son travail. Son intégration se réalise assez facilement, de nouveaux camarades et la vie continue. Toutefois, un garçon est différent, Akira plus colérique, directif, plus turbulant, il est le meneur. Un jour, ce n’est qu’un jeu puis tout s’engrange, une blague enfantine sans conséquence apparente. Quand Ayumu prend conscience de certains faits, il s’interroge sur la conduite à suivre mais…. En plus de la vie des collégiens, je découvre la vie, les us et coutumes d’un village des montagnes dépendant des récoltes, des multi-emplois des villageois pour subsister, des superstitions dévoilées. La prise de conscience que nos choix influent sur l’existence des autres, que tout acte non dénoncé est consenti !   Au-delà, les descriptions écrites par l’auteur sont apaisantes, magnifiquement bien retranscrites. Le rythme est lent, limpide cependant chaque étape marque un point important de l’histoire. Peut-être une prise de conscience, quel que soit le milieu scolaire, il y aura le bourreau et sa victime accompagné de témoin(s) en latence. Seulement la fin est dynamique, surprenante, inattendue et complètement déstabilisatrice. Le fil conducteur n’est pas totalement concret, on peut en analysant tenter la corrélation de l’accumulation des évènements éparses. Le...
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  • Leboobooker 05/05/2023
    Lu dans le cadre du prix HarperCollins poche #x1f4da Voilà un petit livre bien sombre et glaçant qui a su me surprendre ! Déjà, il est complètement dépaysant. Nous sommes au Japon, avec Ayumu qui emménage à Hirakawa, quittant donc Tokyo et se retrouvant en pleine campagne. Ensuite l’auteur se focalise sur le collège, les brimades de ces nouveaux camarades, des défis bizarres. Vraiment ? Si on creuse un peu, on peut aisément reconnaître du harcèlement. Dépeint de manière plutôt convaincante et assez rageante… Jusqu’à la fin on a cette ambiance pesante, presque poisseuse. Ce n’est pas mon style de lecture habituelle mais ce roman noir m’a séduit dans son ensemble ! J’aurai d’ailleurs aimé qu’il soit encore plus long et plus poussé. A ne pas mettre dans toutes les mains je pense malgré tout…

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