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Pour une écologie pirate
Et nous serons libres
Date de parution : 09/02/2023
Éditeurs :
La Découverte

Pour une écologie pirate

Et nous serons libres

Date de parution : 09/02/2023
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y...
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et...
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D’un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud.
D’un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l’égale dignité humaine, fondamentalement liées.
D’un projet assumant la sécession face à des forces d’extrême droite toujours plus menaçantes.
D’un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde.
D’un projet qui se mettrait à hauteur d’enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c’est celui de l’écologie pirate.
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EAN : 9782348075445
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782348075445
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

La politologue développe dans cet ouvrage une pensée ancrée dans les espaces périphériques, en partant de ce constat : les habitant·es des banlieues se mobilisent très peu pour l'écologie, alors que ce sont les premier·ères concerné·es par la pollution de l'air, l'insalubrité, la bétonisation et la malbouffe industrielle. [...] La faute à une écologie de classe, qui s'adresse d'abord aux personnes urbaines, blanches et de classe moyenne. La démonstration menée par cet essai édifiant consiste à révéler comment les descendant·es de l'immigration africaine ont été entravé·es dans leur participation politique, donc écologique.     
Clémentine Gallot / Causette

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nelloum 30/01/2024
    « Notre maison brûle, certes, mais le système trie entre les maisons qui comptent et celles qui ne comptent pas.» Un très bon livre pour comprendre la convergence des luttes trop peu abordé, se questionner. Il est plus qu’essentiel de prendre en compte les effets du dérèglement climatique dans les quartiers populaires, tout en comprenant pourquoi ils ne saisissent pas plus de cette problématique, pourquoi on les intègrent encore trop peu dans ces luttes qui les concernent.
  • hugo_panch 31/07/2023
    Un formidable ouvrage de Fatima Ouassak, militante radicale qui ose poser les questions qui fâchent en France. C'est une excellente introduction pour comprendre la convergence des luttes écologiques et sociales (ici féminisme, anti-racisme et anti-colonialisme par exemple). Ce livre qui se lit agréablement (pas toujours évident pour un essai sur l'écologie ...) bouscule par ses idées humanistes par lesquelles on est rapidement convaincu.e alors qu'elles sont encore largement à contre-courant de la pensée occidentale actuelle (ouverture des frontières ; en particulier du Sud global vers le Nord global pour rétablir la dissymétrie existante et accueillir les migrant.e.s victimes de siècles de domination occidentale ...). C'est également une piste pour comprendre les innombrables mécanismes du système "colonial-capitaliste" (ainsi que l'écrit Fatima Ouassak) pour qu'il se perpétue aux dépends de celleux qu'il exploite. En bref, un livre qui remet l'humain au centre, ouvre des perspectives de réflexion et surtout permet de prendre du recul et de se remettre en cause (pour les plus privilégié.e.s) ou de s'emparer des combats dont on cherche à nous éloigner (pour les personnes qui souffrent du système). Recommandé par Socialter
  • Kimor 21/07/2023
    C’est un sujet très important et peu ou mal abordé qui est proposé par ce livre. L’émancipation des classes populaires, notamment des cités, et notamment les personnes issue de l’immigration ou de descendants de personne issue de l’immigration, par la transition écologique. Sont abordés les sujets de l’appartenance de chacun a l’endroit où il vit, les injustices direct ou indirect vécues, des violences policières à l’air irrespirable de ces quartiers. Quelles schémas d’organisation peuvent se créer pour atteindre une meilleure organisation, un niveau de vie équitable pour tous dans un monde plus respectueux de la nature dont nous faisons partie. Le gros plus de cet ouvrage est qu’il est extrêmement accessible
  • louisa_78 20/03/2023
    Un ouvrage nécessaire, rafraîchissant et puissant pour penser un monde de demain juste et libre. Fatima Ouassak est de celles dont la lecture galvanise, rafraichis et donne de l'espoir à celleux qui comme moi en on bien besoin. Sa devise ? « Terre et liberté » ! A mettre dans toutes les mains ce livre est beaucoup trop sous coté
  • Givry 14/03/2023
    « On ne revendique jamais ce qui devrait être un droit fondamental pour tout écologiste digne de ce nom : la liberté de circulation et d'installation de tous les humains ». Mais oui, d'où est venue cette idée qu'il y a des gens sur terre qui peuvent aller n'importe où et d'autres qui sont assignés à rester dans un endroit où ils sont maltraités ? Cette question, je me la pose depuis toute petite. Maintenant, je ne suis toujours pas résignée, d'autant plus quand nous assistons impuissants aux naufrages de canots en Méditérannée. Traiter du sujet de l'écologie passe obligatoirement par l'évocation de l'égalité. Sommes-nous tous égaux pour prendre à bras le corps cette question ? Est-ce que certains citoyens n'ont pas cette préoccupation parce qu'ils ont d'autres problèmes à régler avant ? L'écologie n'est pas populaire. Elle devrait l'être. Elle est traitée de façon politique dans cet ouvrage. On n'a pas autorisé la seconde génération d'immigrés nord-africains à s'ancrer dans notre société, contrairement aux immigrés européens parce que leur condition utilitaire a disparu dès la première génération. Je pense aussi que la religion catholique constituait un socle commun entre les français et les italiens, les espagnols et les portugais par exemple. Les descendants de cette immigration de nord africains sont les victimes de la « hogra » : ils ne se sentent pas égaux aux autres Français et ils ne se sentent pas considérés et respectés comme les autres Français. Fatima Ouassak va plus loin, il y a une volonté institutionnelle de terroriser et humilier ces Français. Pour les décourager de rester ? Alors qu'ils sont nés en France ? Y a-t-il une vraie volonté politique d'ancrer ces populations en France ? « Quoique vous fassiez, qui que vous soyez, vous n'êtes pas ici chez vous » écrit-elle. On peut aisément l'imaginer. Je l'ai constaté en tant que blanche en France. A chaque déménagement, il y a toujours eu des gens pour me faire sentir que je ne suis pas du lieu où je vis. J'ai pu le voir aussi pour une amie ayant épousé un provencal. Quarante ans de vie commune plus tard, elle est toujours la parisienne aux yeux de tous ceux de cette petite ville de Provence. Et puis cette voisine me disant qu'elle n'est pas de notre village. Non, elle est venue de celui d'à côté, il y a cinquante ans. Mais elle juge important de me préciser qu'elle n'est pas du coin. Bien. Alors quand s'ajoute à cela une couleur de peau, des coutumes différentes, une religion, qui sait ? Je l'avais aussi constaté avec effroi quand je me promenais avec une amie sénégalaise dans la rue et que les gens venaient la heurter comme si elle n'existait pas. Cet impossible ancrage conduit à « l'errance et à l'impasse politique ». Qui représente ces gens ? Leurs aspirations ? Ils n'ont aucune influence sur les décisions politiques. Les classes populaires sont les plus vulnérables. L'islamophobie participe au processus de désancrage. Par exemple, les rites funéraires musulmans ne peuvent pas être respectés en France faute de cimetières musulmans et de trop rares carrés musulmans dans nos cimetières. L'auteure va jusqu'à dire que les musulmans sont victimes de discriminations massives, qu'il y a une désacralisation de leur spiritualité et une privation de terre. Des gens se sentent menacés et certains sont chassés de chez eux, faute de place, toujours plus nécessaire. On constate que la délocalisation de la production évite de se poser des questions d'éthique. Il y a les vœux et la réalité. On a des zones où on applique les bonnes règles et on s'en fiche de se qui se passe ailleurs. Parfois, on est choqué de découvrir les ravages dans une forêt lointaine ou des extractions de minerai dévastatrices. Mais nous ne vivons pas des destructions de paysage au quotidien, sauf dans les quartiers populaires situés près d'autoroutes ou d'usines polluantes, ayant des effets délétères sur la santé. L'idée de base de ce refus de partager gentiment le monde avec ses ressources est que le système colonial-capitaliste nécessite l'oppression de certains pour disposer d'une main d'oeuvre. La violence contre les migrants est une facette de la violence de la société. Tout ce qui est différent, inconnu, dérange nécessairement … sans parler de la crainte de partager tout simplement. Fatima Ouassak a plein de projets et d'idées, elle a créé une association Verdragon – lieu d'écologie populaire. Dans ce livre, elle imagine un projet de libération de la Méditerranée. On a vécu l'entrave à la circulation lors du confinement ... On peut mieux se représenter ce que c'est de ne pas pouvoir se déplacer, aller où on veut sur terre, retrouver les siens, sa famille. Il est aisé d'imaginer le chagrin des familles qui ne peuvent accueillir des gens de leur famille qui sont de l'autre côté de la Méditerranée. Ce livre remet les pendules à l'heure, nous bouscule un peu et fait beaucoup réfléchir, conditions à accepter pour suivre Fatima Ouassak jusqu'au bout sur son vaisseau pirate. Et tant pis si le discours semble extrême parfois.« On ne revendique jamais ce qui devrait être un droit fondamental pour tout écologiste digne de ce nom : la liberté de circulation et d'installation de tous les humains ». Mais oui, d'où est venue cette idée qu'il y a des gens sur terre qui peuvent aller n'importe où et d'autres qui sont assignés à rester dans un endroit où ils sont maltraités ? Cette question, je me la pose depuis toute petite. Maintenant, je ne suis toujours pas résignée, d'autant plus quand nous assistons impuissants aux naufrages de canots en Méditérannée. Traiter du sujet de l'écologie passe obligatoirement par l'évocation de l'égalité. Sommes-nous tous égaux pour prendre à bras le corps cette question ? Est-ce que certains citoyens n'ont pas cette préoccupation parce qu'ils ont d'autres problèmes à régler avant ? L'écologie n'est pas populaire. Elle devrait l'être. Elle est traitée de façon politique dans cet ouvrage. On n'a pas autorisé la seconde génération d'immigrés nord-africains à s'ancrer dans notre société, contrairement aux immigrés européens parce que leur condition utilitaire a disparu dès la première génération. Je pense aussi que la religion catholique constituait un socle commun entre les français et les italiens, les espagnols et les portugais par exemple. Les descendants de cette immigration de nord...
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