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Propaganda
Comment manipuler l'opinion en démocratie
Normand Baillargeon (préface de), Oristelle Bonis (traduit par)
Collection : ZONES
Date de parution : 11/10/2007
Éditeurs :
La Découverte

Propaganda

Comment manipuler l'opinion en démocratie

Normand Baillargeon (préface de), Oristelle Bonis (traduit par)
Collection : ZONES
Date de parution : 11/10/2007

« LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky.

« LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose... « LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la... « LE manuel classique de l’industrie des relations publiques » selon Noam Chomsky. Véritable petit guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud, ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».
Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des « démocraties de marché », ces questions se confondent.
Bernays assume pleinement ce constat : les choix des masses étant déterminants, ceux qui parviendront à les influencer détiendront réellement le pouvoir. La démocratie moderne implique une nouvelle forme de gouvernement, invisible : la propagande. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques, à partir des acquis de la psychanalyse.
Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique au XXe siècle n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au coeur même de la démocratie libérale américaine.
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EAN : 9782355220012
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782355220012
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Edward Bernays fut un homme très influent. Ce neveu de Freud demeure pourtant un illustre inconnu auprès du grand public. Pas de contradiction ici, loin s'en faut, car l'homme fait partie de ce "gouvernement de l'ombre", aujourd'hui "spin doctors" et autres conseillers en relation publique, qui régit toutes les activités humaines, du choix de nos lessives aux décisions de nos chefs d'Etat. À travers ses multiples exemples aux allures de complot, son oeuvre, Propaganda, est tout à la fois une théorie des relations publiques et le guide pratique de cette"ingénierie du consentement". Explicitant avec une clarté étonnante les multiples techniques et ressorts psychologiques de la propagande (le cher oncle n'est jamais bien loin !), cette oeuvre écrite en 1928 apparaît aujourd'hui comme un témoignage édifiant et profondément actuel qui aurait toute sa place dans un cours de self-défense civique. Précieux, ce "manuel" l'est par son absence totale de langue de bois. À la manière d'un Patrick Le Lay des grands jours, Bernays revendique sans même rosir son mépris pour le "troupeau" et son goût pour l'autorité. Si l'auteur choque aujourd'hui, il désarçonne aussi par tant de candeur et de ferveur pour ce qu'il chérit comme un progrès pour l'humanité. Il pousse surtout à réfléchir sur la réalisation de l'idéal démocratique tant la transparence e la consternante bonne foi de son argumentaire en trois temps paraît infaillible. Selon lui, la propagande n'est pas un vilain mot car l'action de dominer et manipuler les foules est inévitable, nécessaire pour "organiser le chaos" et même profitable pour "guider" la masse "égarée", ainsi soulagée de l'éreintante tâche de penser par soi-même. Bernays fonde tout son argument sur l'évacuation de l'individu et la fatalité du consentement populaire. si Goebbels a trouvé en Propaganda de quoi approfondir ses méthodes, peut-être l'ouvrage peut-il nous aider aujourd'hui à mieux discerner l'invisible et moins céder à l'endormissement.
Evene

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TatieDanielle 26/01/2024
    A lire..je m'attendais à plus d'explications dans les différents exemples présentés. Ces exemples qui sont le mécanisme et la démonstration de l'efficacité de la propagande. Malgré tout cet ouvrage reste d'actualité. Il mériterait cependant qu'un universitaire se penche dessus pour y apporter les nouvelles technologies.
  • Nolbo 18/10/2023
    Livre d'intérêt historique qui permet de restituer l'importance de l'application des principes de propagande politique en termes socio-économiques dans le modèle capitaliste américain. Parler de guide comme on l'entend régulièrement ou de bible de la propagande est largement exagéré, car s'il est bourré de cas pratiques, cet ouvrage sert plus de colonne vertébrale idéologique a l'auteur et aux lecteurs qu'il arrive à influencer que de guide pratique sur l'application réelle des principes qu'il défend. Justificatif d'invitation aux mondanités pour m.Bernays a mon humble avis. Comme l'ouvrage de m.Lebon sur sa psychologie des foules, c'est orienté et partisan, qui suscite suffisamment l'intérêt du lecteur de part l'aura de son auteur (neveu de Freud, dont il aurait tiré des enseignements pour la rédaction) malgré une lecture en pointillé de ma part par essoufflement du sujet.
  • scaramouche66 19/09/2023
    Propaganda est une petite bombe idéologique. L'auteur Bernays y décrit sans états d'âme apparents comment manipuler l'opinion en démocratie. C'est pour ça que le livre est préfacé en forme de mise de garde sur son contenu explosif. En effet, si le livre a été écrit en 1928, il reste d'une actualité brûlante. Expliquant comment on peut contrôler les masses dans tous les domaines, pour les faire aller vers ce que veulent les dirigeants politiques, les industriels, les financiers ou tout simplement des intérêts privés ou particuliers en quête de notoriété. L'auteur décrit finalement notre société : la démocratie libérale capitaliste, qui pour rester intrinsèquement ce qu'elle est, doit laisser le pouvoir à une élite éduquée, experte et progressiste, seule garante selon ses dires du bon fonctionnement du système politico-économique. La grosse masse de la population étant exclue d'office des instances de pouvoir et uniquement bonne à suivre les injonctions marketing des possédants. Par ce truchement insidieux, on comprend qu'une petite minorité s'alterne aux manettes du pays, en relations étroites avec les autres privilégiés des secteurs économiques et financiers. Le livre nous montre aussi que même de petites structures, peuvent utiliser ce biais fallacieux de la propagande pour s'enrichir et se faire connaître. Seul bémol positif, l'auteur démontre que cet outil dangereux peut également servir des bonnes causes dans divers domaines, que ce soit l'éducation, le social, la cause des femmes, etc..., en permettant un mieux-être et une reconnaissance. Néanmoins, l'auteur quelques années plus tard, admettra que son livre n'est pas à mettre dans toutes les mains, surtout quand il apprendra que Goebbels et les nazis s'en serviront pour leur propagande infâme. Un dur retour à l'envoyeur ou l'arroseur, arrosé. Propaganda est une petite bombe idéologique. L'auteur Bernays y décrit sans états d'âme apparents comment manipuler l'opinion en démocratie. C'est pour ça que le livre est préfacé en forme de mise de garde sur son contenu explosif. En effet, si le livre a été écrit en 1928, il reste d'une actualité brûlante. Expliquant comment on peut contrôler les masses dans tous les domaines, pour les faire aller vers ce que veulent les dirigeants politiques, les industriels, les financiers ou tout simplement des intérêts privés ou particuliers en quête de notoriété. L'auteur décrit finalement notre société : la démocratie libérale capitaliste, qui pour rester intrinsèquement ce qu'elle est, doit laisser le pouvoir à une élite éduquée, experte et progressiste, seule garante selon ses dires du bon fonctionnement du système politico-économique. La grosse masse de la population étant exclue d'office des instances de pouvoir et uniquement bonne à suivre les injonctions marketing des possédants. Par ce truchement insidieux, on comprend qu'une petite minorité s'alterne aux manettes du pays, en relations étroites avec les autres privilégiés des secteurs économiques et financiers. Le livre nous montre aussi que même de petites structures, peuvent utiliser ce biais fallacieux de la propagande pour s'enrichir et se faire connaître. Seul bémol positif, l'auteur démontre que...
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  • jmarcio 14/05/2023
    Relecture, On commence la lecture par une introduction de 20 pages par Normand Baillargeon, écrite en 2007. Grosso modo, il positionne historiquement le contexte du livre et raconte partie de la vie de Bernays, en ce qui concerne le sujet du livre. Sur le contenu... il faut, tout d'abord, tenir compte du fait qu'il a été écrit en 1928. Il n'y a rien d'étonnant, de nos jours, dans ce qui est dit dans le livre. Par ailleurs, même le sous titre "Comment manipuler l'opinion en démocratie" ne me semble pas adéquat. Actuellement, la manipulation par la propagande se fait de façon bien plus insidieuse. C'est le progrès. Bernays a posé les bases. Pour bien comprendre ce livre, il faut se considérer dans le contexte de 1928 : la fin de la première grande guerre, les moyens de communication étaient surtout la radio, la presse écrite, le cinéma de l'époque, les images (photo) étaient surtout en noir et blanc, ... Et même la radio et le cinéma n'étaient pas accessibles à tout le monde. La photo de la couverture du livre me semble plus récente, ... Ce livre marque un tournant dans la communication, puisque c'est à partir de cette époque, et pas juste ce livre de Edward Bernays, que l'on va essayer d'optimiser la communication entre les deux parties concernées par la publicité : le producteur et le consommateur. Il n'est pas dit, mais on comprend bien que le contenu et la forme de la publicité sont conçu non plus par ce que l'auteur veut transmettre mais par ce qui fera l'effet le plus fort sur la cible. Il est fort probable que du fait que Bernays était neveu de Freud ce dernier lui a fortement inspiré dans la mise en place de ce mécanisme. Bernays répète souvent des mots tels : éthique, fidélité, réalité, vérité, honnêteté, ... Il est bien possible qu'à l'époque de l'écriture du livre c'était bien le cas mais, on sait, de nos jours, que certaines des interventions de Edward Bernays peuvent nous choquer d'un point de vue éthique. Edward Bernays s'est inspiré aussi du livre "Psychologie des Foules" de Gustave le Bon, écrit en 1895 et dont le sujet est justement la manipulation de masses. Sigmund Freud a, lui aussi, écrit un livre sur le même sujet, avant la sortie du livre de Bernays : Psychologie des foules et analyse du moi. Il était au courant du contenu du livre de Gustave le Bon. On sait aussi que Joseph Goebbels, ministre de la propagande du III Reich, a lu des livres de Edward Bernays. Même si beaucoup de points sont d'actualité, ce livre a vieilli. La lecture reste valable au moins pour connaître l'origine des techniques de marketing actuelles.Relecture, On commence la lecture par une introduction de 20 pages par Normand Baillargeon, écrite en 2007. Grosso modo, il positionne historiquement le contexte du livre et raconte partie de la vie de Bernays, en ce qui concerne le sujet du livre. Sur le contenu... il faut, tout d'abord, tenir compte du fait qu'il a été écrit en 1928. Il n'y a rien d'étonnant, de nos jours, dans ce qui est dit dans le livre. Par ailleurs, même le sous titre "Comment manipuler l'opinion en démocratie" ne me semble pas adéquat. Actuellement, la manipulation par la propagande se fait de façon bien plus insidieuse. C'est le progrès. Bernays a posé les bases. Pour bien comprendre ce livre, il faut se considérer dans le contexte de 1928 : la fin de la première grande guerre, les moyens de communication étaient surtout la radio, la presse écrite, le cinéma de l'époque, les images (photo) étaient surtout en noir et blanc, ... Et même la radio et le cinéma n'étaient pas accessibles à tout le monde. La photo de la couverture du livre me semble plus récente, ... Ce livre marque un tournant dans la communication, puisque c'est à partir de cette époque, et pas juste ce...
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  • Pirouette0001 30/12/2022
    Voici une lecture décoiffante par celui qui se revendique être le père de la propagande. Entendez la manière de persuader quelqu'un d'adopter un comportement précis comme s'il lui était propre. Son plus haut fait d'arme a consisté à persuader la femme américaine, nous sommes dans les années 1920, que fumer n'était pas vulgaire. A double titre, neveu de Sigmund Freud, il a utilisé les enseignements de la psychanalyse à ses fins. Lors d'un meeting, plusieurs jolies femmes ont fumé en rue devant les photographes et la presse. Une mode était lancée. Bien sûr, le discours est daté. On y parle de propagande par la presse et par la radio, la télévision reste naissante. La place de la femme ferait hurler tous les défenseurs de "Me too" ou autres mouvements du genre, puisqu'au mieux Edward Bernays reconnaît à le femme le droit de compléter son mari (et il est bienvenu qu'elle suive des cours de cuisine…). Un exemple utilisé est édifiant : un grand financier se sépare de son bras droit car il divorce. Ce dernier se défend, mais cela regarde ma vie privée. Vous apprécierez la réponse : "Si tu n'es pas capable de remettre ta femme à sa place, les gens ne vont sûrement pas croire que tu sauras placer leur argent " ! Si si, je vous le dis. Et les nègres sont des négros, le traducteur assurant qu'il s'agit de manière très dépréciative de désigner les gens de couleur (sic), comme si on ne s'en serait pas douté. Mais, il n'en reste pas moins que j'ai trouvé cette lecture salutaire. Je ne connaissais pas du tout ce bonhomme et de lire comment déjà en 1920, on entendait uniquement manipuler les foules pour orienter délibérément les opinions et la démocratie dans un certain sens, cela fait froid dans le dos de penser qu'aujourd'hui, un siècle plus tard, toutes ces techniques ont été encore davantage affinées. Aujourd'hui, c'est ouvertement que les influenceurs manipulent et gagnent de l'argent, ce faisant, puisqu'ils font vendre, et qui s'en émeut ? Au contraire, qui n'en suit pas au moins un sur les multiples réseaux sociaux ?Voici une lecture décoiffante par celui qui se revendique être le père de la propagande. Entendez la manière de persuader quelqu'un d'adopter un comportement précis comme s'il lui était propre. Son plus haut fait d'arme a consisté à persuader la femme américaine, nous sommes dans les années 1920, que fumer n'était pas vulgaire. A double titre, neveu de Sigmund Freud, il a utilisé les enseignements de la psychanalyse à ses fins. Lors d'un meeting, plusieurs jolies femmes ont fumé en rue devant les photographes et la presse. Une mode était lancée. Bien sûr, le discours est daté. On y parle de propagande par la presse et par la radio, la télévision reste naissante. La place de la femme ferait hurler tous les défenseurs de "Me too" ou autres mouvements du genre, puisqu'au mieux Edward Bernays reconnaît à le femme le droit de compléter son mari (et il est bienvenu qu'elle suive des cours de cuisine…). Un exemple utilisé est édifiant : un grand financier se sépare de son bras droit car il divorce. Ce dernier se défend, mais cela regarde ma vie privée. Vous apprécierez la réponse : "Si tu n'es pas capable de remettre ta femme à sa place, les gens...
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