Rendez-vous au Point Zéro : Le livre de Frédérique Le Teurnier

CHRONIQUE LECTURE TERMINÉE #128218;#10024; #127754; rendez vous au point zéro #128209; 398 pages #9999;#65039; @frederiqueleteurnier @editions_pocket #128198; février 2025 #11088;#65039; 5/5 Mini résumé mon avis #9997;#127996; Un roman, trois temporalités, les années 1990, 2010 et 2020, avec tout au long : une évolution, celle du paysage, des personnages, des mentalités, de la vie tout simplement, une valse en trois temps, dans laquelle j’ai été emportée dès les premiers pas. #10024; Cyril va fuir la Normandie avec sa mère, et poser leurs bagages à la Grande Motte. Intrigué par l’architecture, le jeune homme va se lier avec une bande d’amis, mais la beauté et la singularité de Cyril va vite faire monter la tension, jusqu’au point de non retour. #9194; Peut on parler de la plume de @frederiqueleteurnier tout en douceur, et en poésie. Je me suis laissée transporter dans ces paysages atypiques de la Grande Motte, avec cette bande de lycéens qui ne connaît encore rien à la vie, mais patientez, vous aurez le temps de faire leur connaissance sur plusieurs décennies. #129323; Un savant mélange entre l’amour ouf, le syndrome du spaghetti et un soir d’été : un roman qui m’a émue, qui m’a transcendée, je me suis véritablement accrochée aux personnages comme une moule à son rocher, j’ai fait durer ma lecture sur 6 jours tant je n’avais PAS ENVIE de quitter ces personnages. Refermer le livre a été un adieu cruel et je me souviendrais longtemps d’eux. #128148; Il y a de ces plumes qui envoûtent, et celle ci l’a fait sur moi. C’est pour cette œuvre que j’aime lire, elle me redonne foi en ma passion de la littérature. #128218; Un gros coup de cœur, pour la triple temporalité, pour l’immersion dans cette ville qui m’est inconnue, pour les personnages, pour la plume. C’est véritablement un SANS FAUTES. Vous pouvez me faire confiance #129782;#127996; Est ce que je t’ai donné envie de lire ce roman? #128521;

J’ai refermé ce livre avec des frissons, le cœur serré et rempli d’émotions. C’est un roman que j’ai vraiment adoré, du début à la fin. On y découvre l’histoire d’Alice et de Cyril, qui vient d’arriver à La Grande Motte et ne connaît rien de cette station balnéaire. Très vite, il rejoint la bande d’amis d’Alice : Clément, Jeanne et Ludovic. Ensemble, ils vivent une adolescence insouciante, jusqu’à ce fameux 31 décembre 1999 où un drame survient. Cette nuit-là marque une fracture, un silence, un « Point Zéro » qui va changer leur vie à tous. On suit alors ces personnages sur près de vingt ans, de l’adolescence à l’âge adulte. Leurs choix passés, leurs regrets et leurs souvenirs refont sans cesse surface. Et ils devront un jour affronter ce qu’ils ont tenté d’oublier. La plume de Frédérique Le Teurnier m’a complètement emportée. Elle est immersive, fluide, et elle décrit si bien les ambiances qu’on a l’impression d’y être. L’architecture unique de La Grande Motte prend une place centrale dans le récit, presque comme un personnage à part entière. J’ai adoré aussi le thème de l’art, avec le dessin et la photographie, qui ajoute beaucoup de profondeur à l’histoire. C’est très visuel, presque cinématographique, on voit chaque scène défiler sous nos yeux. Ce que j’ai trouvé fort, c’est l’ampleur de l’intrigue : vingt ans de vies entremêlées, avec des thématiques universelles comme la culpabilité, les non-dits, la quête de soi, l’amitié et le pardon. C’est un roman puissant sur les rendez-vous manqués, les secrets, et tout ce qui nous relie en tant qu’humains. J’ai passé un moment de lecture incroyable. Ce livre m’a marquée et restera longtemps dans ma mémoire. Un petit coup de cœur.

« Le souvenir d’un rendez-vous manqué » Débarquer dans une nouvelle ville quand on a dix-huit ans, qui plus est une ville de bord de mer livrant son côté pleine saison et hors saison et où tout le monde se connaît et se suit. Le grand rêve de l’adolescence en bord de mer, un Cœur Océan en bord de Méditerranée. Un groupe de jeunes dans les années 90, un nouveau, des destins, des tragédies, l’amour et l’amitié. Les retrouver à chaque nouvelle décennie pour vivre, grandir, survivre, choisir. Un roman frais, un roman d’été, un roman addictif, drôle et émouvant. Parfait pour tourner les pages sans y prêter attention. —— Une ballade à La Grande Motte et Montpellier. Une (re) découverte de ces lieux, de son architecture, une invitation à lever les yeux sur les formes, les figures, les statues, à laisser place à son imagination. Un autre regard sur cette construction du 20e siècle, autant adoré que détesté. Une ode à la ville qui donne envie de s’y balader en arrière saison, les yeux en l’air. +1 pour y retrouver entre les pages une chanson de Marie-Flore « Et si on arrêtait de se rater ? » « Une station balnéaire du sud de la France, une carte postale de ville nouvelle sortie de marais grouillants de moustiques dans les années 1960, une trentaine d’années plus tôt. La foule l’été, le désert l’hiver. »

Il faut parfois 20 ans pour réparer ses 17 ans… Et il suffit d’un lieu pour tout figer : La Grande-Motte, en l’an 2000, devient ce point de rupture, ce Point Zéro. J’ai refermé ce roman avec le cœur serré. Car derrière ses airs de chronique adolescente, il cache une profondeur insoupçonnée, un drame enfoui sous les couches du temps. Une histoire de liens, de trahisons, de non-dits. Et surtout, une histoire de mémoire. Septembre 1999. Cyril débarque à La Grande-Motte avec sa mère, dans l’espoir d’un nouveau départ. L’architecture futuriste de la ville, presque irréelle, sert de décor à une bande de jeunes soudée, en apparence. Alice, la photographe lumineuse, devient son repère. Mais parfois, il suffit d’un regard, d’un amour en germe, pour déranger l’équilibre fragile… et tout faire exploser. Ce que j’ai aimé ici, c’est le jeu de temporalité : l’autrice nous balade entre la fin des années 90 et les années 2020, entre souvenirs et confrontations, entre ce qu’on croyait enterré et ce qui remonte à la surface. Le passage à l’an 2000 devient une ligne de fracture. Et vingt ans plus tard, les protagonistes sont encore hantés par cette nuit du 31 décembre. #128269; Frédérique Le Teurnier signe un roman d’atmosphère, finement ciselé, où les blessures d’adolescents deviennent les cicatrices des adultes. C’est fluide, sincère, empreint d’une nostalgie douce-amère. Et ça pose une vraie question : que reste-t-il de nos 17 ans, quand le temps a fait son œuvre… mais pas son deuil ? #128148; Ce n’est pas un simple roman sur l’adolescence. C’est un roman sur les silences qui nous façonnent. Sur ce que l’on tait, ce que l’on perd, et ce qu’on tente, parfois, de retrouver. #127902;#65039; À lire si vous aimez les récits de jeunesse au goût d’inachevé, les ambiances chargées de tension, les secrets qui rongent et les personnages cabossés par le passé.