
©Julien Vallon
« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur...
« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient...
« Et enfin, à cinquante-trois ans, j’ai entrepris d’apparaître. »
Et si tout ce qu’on racontait sur les cheveux blancs était faux ? Et si ces monceaux de teinture, sur des millions de chevelures, aux quatre coins de la planète, cachaient en fait une beauté supplémentaire que les femmes pourraient prendre avec le temps, beauté immense qui les sauverait de bien des angoisses, de bien de servitudes ?
C’est en partant de cette intuition que Sophie Fontanel, un soir d’été, décide d’arrêter les colorations et de regarder pousser ses cheveux blancs. Comme elle est écrivain, elle en fait un livre, sorte de journal romancé de ce qu’elle n’hésite pas à appeler une « naissance ».
Les semaines, les mois passent : un panache lui vient sur la tête, à mille lieues des idées préconçues sur les ravages du temps. Elle réalise que l’âge embellit aussi les femmes et que les hommes n’ont pas pour les cheveux blancs l’aversion qu’on supposait. Elle découvre que notre société n’attendait qu’un signal, au fond, pour s’ouvrir à une splendeur inédite, d’une puissance extraordinaire.
Ce roman est une fête. Celle de la liberté.
Elle n’est jamais là où on l’attend. La poésie en étendard, Sophie Fontanel signe après Nobelle et Une apparition, son premier recueil de fables. Oui, oui, des fables. Et pas n’importe lesquelles, Les Fables de la Fontanel (Robert Laffont), qui interrogent avec panache l’évolution de nos sexualités. Rencontre.