AMERICAN MOTHER : Le livre de Colum McCann, Diane Foley
AMERICAN MOTHER, UNE ENQUÊTE AU COEUR DE L'HORREUR:
Comment rester debout face à la violence, à l'horreur ? Comment regarder dans les yeux celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus précieux ? Comment pardonner à l'assassin d'un des siens ? Comment garder espoir quand tant d'atrocités sont commises au nom de la religion ?
Toutes ces questions qui nous assaillent dans une actualité toujours plus tragique, Colum McCann y a été confronté lors de sa rencontre avec Diane Foley. Jour après jour, il l'a accompagnée au procès des bourreaux de Daech et a vu une mère au courage exceptionnel puiser dans sa foi et son humanisme la force d'affronter un de ceux qui ont torturé et décapité son fils, le journaliste américain James Foley.
Plongez dans une enquête vibrante sur les intégrismes religieux à travers l'histoire vraie de cette mère de famille face à l'horreur.
APRÈS APEIROGON, LE NOUVEAU LIVRE CHOC DE COLUM MCCANN:
Né en 1965 à Dublin, Colum McCann est l'auteur de trois recueils de nouvelles et de sept romans, dont "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (prix littéraire du Festival de cinéma américain de Deauville et lauréat du National Book Award), et "Apeirogon" (Grand Prix des lectrices de Elle et prix du Meilleur Livre étranger).
Plongez sans retenue dans cette enquête choc écrite avec Diane Foley, mère d'une victime de Daech et présidente de la fondation James W. Foley Legacy, qui se mobilise pour attirer l'attention sur la condition des otages dans le monde.
UN TÉMOIGNAGE POIGNANT:
Ce roman nouveauté 2023 vous plonge au coeur du sujet difficile de l'intégrisme religieux et du fondamentaliste islamique, à travers l'histoire vraie de l'assassinat de James Foley par Daech en 2014.
Vous ne sortirez pas indemne de ce livre choc, qui vous permettra de comprendre ce que peuvent ressentir les victimes de la barbarie.
American Mother, roman nouveauté 2023 de McCann Colum et Diane Foley, nouveau livre choc de l'auteur du livre à succès "Apeirogon".
De (auteur) : Colum McCann, Diane Foley
Traduit par : Clément Baude
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Nic54
• Il y a 2 semaines
« James Foley a été kidnappé une première fois en Lybie en 2011 et libéré. Dans l'avion militaire du retour, il lisait mon livre [Et que le vaste monde poursuive sa course folle]. La photo a été publiée dans un journal local. Puis il a été kidnappé une seconde fois, en Syrie, et a été tué en août 2014. Oui, un mystère vous conduit à un livre. » Ainsi, préexistait à American Mother un lien intime, par delà l’espace et le temps, de l’écrivain irlandais Colum McCann avec ce reporter américain exécuté par des jihadistes en Syrie le 19 août 2024 au terme de plus d’un an et demi de détention. Une coïncidence qui a motivé sa lettre adressée à la mère de ce dernier, Diane Foley, dans laquelle il lui présente ses condoléances et offre – si besoin - son soutien littéraire pour une hypothétique publication à venir. Un message qui reste lettre morte ; Diane est justement toute à l’écriture de son livre. Ce n’est qu’un an plus tard que Colum McCann en obtient une réponse. Une prise de contact qui intervient au moment où Diane s’apprête à rencontrer Alexanda Kotey, un des deux bourreaux identifiés de son fils, le seul ayant plaidé coupable, le seul s’étant engagé à rencontrer les familles des victimes. L’auteur irlandais propose alors à Diane de suivre cet échange, scène qui ouvre ce témoignage en forme de prière. Prière à laquelle décide finalement de se soustraire McCann pour laisser la plume de cette « mère américaine » prendre directement parole. Il y est alors question de James, son enfance, son caractère (empathique, curieux) et son parcours de journaliste, le tout déroulé en une soigneuse litanie de dates, de faits et de nobles concepts. Un portrait scolaire, convenu. Néanmoins, se dessine en creux celui, bien plus passionnant, de son auteure, une mère/épouse/femme pieuse dont l’action s’éclaire à la lumière de son inébranlable foi chrétienne quand s’étiole celle dans les institutions de son pays. Diane se montre d’ailleurs très critique envers la politique étrangère des États-Unis à laquelle elle fait porter la responsabilité de la mort de son fils. Une indignation désormais motrice de son engagement associatif. La réception de ce témoignage est donc une affaire de sensibilité et d’affect. Comme Diane à l’issue de ses trois rencontres avec Alexanda, je n’ai pas trouvé dans ma lecture d’American Mother ce que j’attendais. Ai-je seulement retenu cette réflexion amorcée par Colum McCann en fin d’ouvrage sur le rapport à la religion qui (des)unie la mère et le bourreau de son fils. A cet instant, point le vertige de deux existences à la piété analogue que les circonstances, les drames et le cours de l’Histoire ont finit par opposer dans l’intimité d’une salle de tribunal.
Goudal
• Il y a 2 semaines
Cela fait un an que ce livre attend dans ma bibliothèque. Que pouvez donc écrire Colum McCahn de plus fort qu'Apeirogon ? La tragique et belle histoire de Rami Elhanan et Bassam Aramin semble s'être effacée entre Gaza et la Cisjordanie. Le tragique a vaincu. L'horrible se perpétue et s'amplifie à la dimension d'un peuple, de deux peuples. J'avais vu les images de Jim Foley publiée par Daesh il y a 10 ans. J'avais entendu Diane sa mère lors de la sortie du livre. L'horreur et l'impensable encore. Une histoire d'enfants assassinés encore. Une histoire de parents qui parlent avec leurs boureaux. C'est la même histoire. Tout aussi tragique. Colum McCahn se substitue dans l'écriture à Diane Foley. Pas de jugement. Des faits, des hommes et des femmes qui vivent, survivent et luttent contre des pouvoirs insensés, insensibles et incapables de concevoir le mal qu'ils font à leur propres citoyens. Magistral.
missk_paris
• Il y a 2 semaines
Août 2014 dans la torpeur de l’été, nous découvrions ces images insoutenables de l’assassinat de James Foley, journaliste américain, par Daesh. Dix ans plus tard, Colum McCann accompagne Diane Foley, la mère de James dans le récit de son combat pour honorer la mémoire de son fils, mais aussi pour faire libérer les autres otages américains, pour dénoncer le silence des gouvernements. Ce récit, c’est le cri digne d’une mère, bouleversée par l’assassinat de son fils, un cri qui devient prière, engagement et espoir. Son courage humble, sa ténacité et son refus d’abandonner même ceux qui l’ont fait souffrir, forcent l’admiration. Il sonne aussi comme un chant d’amour maternel, un appel à la justice, et un témoignage poignant sur ce que signifie être humain face à la barbarie. Elle ne cherche pas la vengeance. Elle cherche la paix. Elle tend la main, là où tant choisiraient la haine. Diane Foley redonne ses lettres de noblesse au métier de journaliste, à ceux qui, comme James, nous informent, nous éclairent, souvent au prix de leur liberté, parfois de leur vie. Mais il y a aussi cette colère froide, cette frustration sourde face à l’inaction et l’opacité des gouvernements successifs. Comment faire face aux silences, aux lenteurs, à une diplomatie muette quand des vies sont en jeu ? Celle qui est l’incarnation vivante de la résilience, du courage et de la foi, aura fait bouger certaines lignes et aura contribué à la mise en place d’une nouvelle politique pour faire rentrer chez eux les Américains qui avaient été capturés. Un récit puissant et poignant.
PtitVincent
• Il y a 3 semaines
Diane Foley a sûrement connu le pire de ce que peut subir une mère : elle découvrit un jour la photo de son fils décapité, la tête posée sur son dos (une photo publiée sur internet et partagée notamment par certains irresponsables politiques français). James Foley était un reporter de guerre freelance, ayant connu plusieurs théâtres de conflits. Tout d'abord la Libye où en s'avançant trop de la ligne de front (difficile de repérer où elle est lors d'une guerre civile), il se retrouve fait prisonnier avec des collègues. Gracié par les autorités locales, il peut retourner aux États-Unis, mais le printemps arabe, puis la croisade de Daech l'attirent de nouveau dans ces régions. Il y sera kidnappé avec une conclusion fatale. Mais le livre ne s'arrête pas là : Diane Foley raconte comment son combat a continué pour convaincre les autorités américaines d'agir dans ces cas-là : jusqu'alors la règle des États-Unis est de ne payer aucune rançon et de refuser tout dialogue avec les ravisseurs. Histoire de ne pas encourager ces pratiques. Mais force est de constater que cela n'arrête pas les emprisonnements forcés et kidnappings de ressortissants américains, loin de là ! Et puis, Diane Foley, dans une initiative qu'elle a elle-même du mal à s'expliquer, décide de rencontrer un des ravisseurs de son fils. Celui-ci, un anglais radicalisé et condamné à vie, croupit dans les geôles américaines avant de retourner en Grande-Bretagne (toujours derrière les barreaux). Deux moments, relatés en début et fin d'ouvrage extrêmement émouvants et surtout troublants. Difficile de prendre pour argent comptant la parole d'un homme qui a tué, torturé au nom d'une religion et n'a jamais exprimé le moindre remords. Si American Mother est un document touchant et instructif, difficile d'y retrouver la patte de Colum McCann. Si certaines thématiques se retrouvent dans le livre (les mères de soldats tués dans Et que le vaste monde poursuive sa course folle ou la situation au Moyen-Orient dans Apeirogon…), le livre reste avant tout un témoignage de Diane Foley sur le calvaire de son fils et son combat pour lui. Un regard profondément américain, mêlé de religion et de positivisme exacerbé.
Avis des membres
Fiche technique du livre
-
- Genres
- Romans , Roman Étranger
-
- EAN
- 9782714499684
-
- Collection ou Série
- Littérature étrangère
-
- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 208
-
- Dimensions
- 223 x 145 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
21,90 € Grand format 208 pages