Au-delà des nuages : Le livre de Jenny Colgan
Née dans une famille d'illustres pilotes des Highlands, Morag Maclntyre a toujours su qu'elle passerait sa vie dans les nuages : un rêve détruit par un accident traumatisant qui l'empêche désormais de monter dans un cockpit. Mais quand son grand-père malade lui demande de gérer Maclntyre Air le temps de son rétablissement, elle accepte de reprendre les commandes de Dolly, le vieil avion familial à hélices, pour assurer les livraisons dont dépendent les habitants d'un petit archipel au large de l'Écosse.
Malgré sa peur, elle renoue peu à peu avec la joie de voler, jusqu'au jour où une terrible tempête l'oblige à atterrir sur une île isolée qui compte pour seul habitant un ornithologue solitaire. Morag va devoir cohabiter avec cet homme bourru le temps que les secours arrivent. Et l'attente pourrait être très longue...
" J'ai adoré ce roman et chacun de ses personnages. Un triomphe absolu ! "
Sophie Kinsella
" Une lecture apaisante, une véritable bouffée d'air frais. "
20 minutes
Tous les grands succès de Jenny Colgan sont chez Pocket
De (auteur) : Jenny Colgan
Traduit par : Laure Motet
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Marieemmy
• Il y a 1 mois
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas cédé à la tentation de me plonger dans un Jenny Colgan. Roman acheté, et commencé aussitôt que je l'ai reçu ! Je trouve que Jenny a gagné en gravité dans ce roman, et pas seulement parce qu'il s'agit d'un roman sur l'aviation entre autres. Comme à son habitude, son roman se déroule dans les Highlands en Ecosse mais plus au nord et à moitié dans les airs et à moitié sur la terre. J'ai été emportée là-bas rapidement foulant l'île d Inchborn avec ses embruns, ses oiseaux et ses falaises. Cette comédie romantique m'a permis d'en apprendre beaucoup sur les avions, et le travail de pilote/copilote qui est très intéressant. Morag m'a semblé un peu dur d'approche mais très vite, elle m'a plu. Gregor, tel un ours en hibernation m'a ému aussi. Leur rencontre ne s'étant pas faite sous les meilleurs auspices, leurs débuts de vie à 2 sur cette île perdue n'a pas été aisée. Mais cela est pour notre plus grand bonheur car ces 2 personnes quelque peu malmenées par la vie sont formidables de résilience et de bienveillance. L'intrigue est intéressante car différente de ses romans précédents, Jenny a su se renouveler tout en gardant sa chaleur, sa gentillesse, son brin d'humour. Elle nous rappelle aussi qu'il est bon voir même vital de s'accorder une pause, un retour aux sources dans nos vies de plus en plus rapides afin de retrouver un nouveau souffle de vie. Il me tarde de lire la suite des aventures de Gregor et de Morag.
domi_troizarsouilles
• Il y a 1 mois
J’ai découvert Jenny Colgan grâce à « Rendez-vous au Cupcake Café », il y a des années, quand je ne lisais plus guère. Pour moi qui ne faisais aucun cas des genres ou quoi que ce soit, pour le peu que je lisais, achetant juste à l’instinct un livre « obligatoire » par trimestre chez Belgique Loisirs, j’avais été conquise par cette histoire tout en douceur et séduisante. Depuis lors, j’ai lu quelques autres ouvrages de la même autrice, sans la suivre à chaque sortie pour autant (si ce n’est sur Instagram, car en plus elle est bien sympathique !), mais avec toujours le même intérêt gentillet. Il n’y a pas de raison particulière pour laquelle j’ai tout à coup eu envie de lire celui-ci plutôt qu’un des nombreux plus « anciens » que je n’ai jamais particulièrement recherchés. Cela dit, le scénario de base est assez similaire à tout ce qu’on peut trouver dans ce genre de littérature, qu’on l’appelle « chick-lit », « romance slow-burn » ou tout simplement « feel good ». Ici, la recette est toute tracée : on a une personnage forte que l’on rencontre à un moment-clé de sa vie où elle est fragilisée, malgré tout elle est aussi pleine de grands rêves, dont celui d’une vie épanouie dans son métier et dans ses amours – et paf, justement, le petit ami idéal arrive ! Mais évidemment, quelques contre-temps surviennent, et notre héroïne Morag se retrouve coincée par une nuit de tempête sur une île quasi-déserte, où vit seul un ornithologue bourru et apparemment très peu sociable, dans une maison au confort spartiate et sans aucun réseau ni même une horloge ! De là, la romance « ennemies to lovers » peut se développer tranquillement, toute en douceur mais courue d’avance. Ajoutons à tout ça quelques mini-incompréhensions culturelles (ou générationnelles ? pourtant Jenny Colgan a mon âge !), rien de bien grave ni qui empêche la lecture, mais qui m’a quand même fait froncer les sourcils quelquefois. Ainsi par exemple, quand Morag rencontre Hayden, l’une des premières choses qui se passe dans sa tête, c’est qu’elle s’étonne de ce prénom qu’elle n’avait encore jamais entendu. Sérieusement ? Pour ma part, je connais plusieurs Hayden ou dérivés, du genre Aidan (un ami italo-irlandais de mon fils) ; ce n’est certes pas le prénom le plus courant que j’aie jamais entendu, mais il n’a absolument rien de surprenant à mes oreilles. En revanche, Morag, comment dire ? Jamais je n’avais entendu un tel prénom, et si l’autrice n’avait pas précisé d’emblée qu’il s’agissait de sa narratrice, je n’aurais probablement même pas deviné qu’il s’agissait d’un prénom féminin ! Comme quoi, l’étonnement ne se situe pas au même niveau, et déroute momentanément le lecteur. Ou un autre exemple : il est question plusieurs fois de « dad joke(s) ». Alors, je sais ce qu’est une « bad joke » ou une « private joke », mais cette expression-là, je n’avais jamais entendu, or même la traductrice semble la trouver normale, puisqu’elle l’a adoptée sans la traduire, sans aucune note, et la réutilise à plusieurs reprises – comme dans la vo j’imagine ! Certes, je peux traduire moi-même cette « blague de papa »… sans comprendre davantage de quoi il s’agit ! J’ai dû consulter Google, qui utilise désormais son IA à foison et me propose : « Une "blague de papa" (ou "dad joke" en anglais) est une plaisanterie simple, souvent prévisible, basée sur des calembours ou un humour un peu absurde, généralement racontée par un père. Elles sont souvent considérées comme "mauvaises" ou "nulles" mais peuvent provoquer un sourire ou un grognement de la part de l'auditeur. » Il ne reste qu’à dire : merci Google ! (et pas à la traductrice, ni à l’éditeur, et c’est bien dommage…) Alors, pourquoi j’ai quand même apprécié ce livre, jusqu’à lui donner une jolie note ? D’abord, parce que l’autrice est convaincue de A à Z par son histoire, et ça transparaît à chaque phrase (ou presque). Elle s’est renseignée sur le monde de l’aviation, elle le dit d’ailleurs en introduction, avec même des excuses pour les inexactitudes qui resteraient, dont certaines sont même assumées pour les besoins de son texte ! À part les puristes, qui s’en inquiètera vraiment, puisqu’on est prévenus ? Il n’en reste pas moins qu’elle a réellement intégré ce qu’un pilote (à utiliser au féminin à l’envi) peut ressentir quand il est aux commandes de son avion et parvient à le rendre vibrant – peut-être aussi grâce à une comparaison à laquelle j’ai très vite pensé, moi qui suis musicienne, amatrice mais passionnée, et que Jenny Colgan propose tout à coup avec grande justesse, aux 19% du livre : « Des années plus tard, j’ai entendu parler de l’état de « flow » - quand on est tellement absorbé par ce qu’on fait que le reste du monde n’existe plus. Les musiciens, les artistes, le ressentent, et je le ressentis, moi aussi, ce jour-là. Je ne faisais plus qu’un avec mon avion : nous étions dans notre élément. » À la réflexion, les lecteurs passionnés connaissent aussi un tel état, quand ils sont immergés dans l’un ou l’autre livre qu’ils ne peuvent lâcher, au point de laisser passer le bus ou le tram qu’ils attendaient (ça m’est arrivé !), ou de laisser les enfants se disputer en hurlant dans la pièce à côté sans même les entendre (jusqu’au premier « maman, maman ! » qui tire les jambes du pantalon en chouinant) ; vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? À part cet hommage indirect aux pilotes, tout ce livre de Jenny Colgan est aussi une déclaration d’amour brûlante et convaincante pour sa terre natale, l’Écosse, et ici en particulier les îles sauvages du Nord, encore préservées du tourisme de masse… même si, pour le coup, on a envie de s’y rendre à bord de Dolly, ce petit avion de son grand-père, qui tient (presque) un rôle de personnage ! et de découvrir toute cette beauté sauvage, peu accessible à cause d’un climat particulièrement rude (même au soleil, il faut constamment se protéger d’un vent hurlant semble-t-il !), mais que les locaux ne quitteraient pour rien au monde, dans un rejet un peu dégoûté envers tout ce qui fait une ville : le bruit, l’asphalte, les odeurs artificielles etc. mais aussi tout ce qui peut y faire ce qu’on appelle le confort – les grandes villes écossaises étant incluses dans ce rejet ! Et puis, il faut bien le dire : cette écriture ultra-fluide, toujours teintée d’une touche d’humour léger – ce genre qui ne fait pas rire à gorge déployée ici ou là, mais qui fait qu’on garde un fin sourire, peut-être un peu béat même, tout au long de notre lecture -, qui nous raconte une belle histoire pleine de bons sentiments et de passion, basée sur un vrai travail de recherche, eh bien, ça fait du bien, tout simplement, et on a envie de s’y immerger complètement !
Coppelia
• Il y a 3 mois
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman de Jenny Colgan. J'en avais apprécié quelques-uns et en avais abandonné d'autres. J'avais besoin de légèreté et la quatrième de couverture m'a séduite. C'est un livre agréable à lire et dont les personnages sont sympathiques. Si la première partie m'a laissée un peu sur ma faim, j'ai nettement plus apprécié la seconde. J'ai eu envie, à mon tour, de "larguer les amarres" et d'aller me perdre sur cette ile isolée peuplée d'oiseaux au large de l'Ecosse. J'ai apprécié ce retour aux choses simples, cette déconnexion loin des technologies. Un bon moment de lecture en ces températures caniculaires !
Cheetahg1rl
• Il y a 3 mois
Une lecture simple et agréable. La mise en place de la situation est un peu lente mais l’évolution des personnages est intéressante et attachante. Les détails techniques ne sont effectivement pas tous cohérent et juste mais l’auteur nous avait prévenu ! Belle histoire
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Féminin
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- EAN
- 9782266347501
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- Collection ou Série
- Littérature contemporaine
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 432
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- Dimensions
- 179 x 110 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
9,30 € Poche 432 pages